La ministre indiquera avoir remis au Président un message officiel du Premier ministre québécois l'invitant à prendre part au XII sommet de l'Organisation internationale de la francophonie. La ministre indiquera avoir remis au Président un message officiel du Premier ministre québécois l'invitant à prendre part au XII sommet de l'Organisation internationale de la francophonie. «J‘ai senti une volonté d‘adhésion à la francophonie auprès du Président Bouteflika », a déclaré, hier, Mme Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales et de la Francophonie au gouvernement du Québec, à l‘issue de l‘audience que lui a accordée le chef de l‘Etat. La ministre indiquera avoir remis au Président un message officiel du Premier ministre québécois l‘invitant à prendre part au XII sommet de l‘Organisation internationale de la francophonie (OIF), prévu le mois d‘octobre prochain au Québec. S‘exprimant lors d‘un point de presse tenu, hier, au siège de l‘ambassade du Canada à Alger, elle dira que «le Président Bouteflika souhaite prendre part à ce sommet.» Et d‘ajouter : «Il sera agréable pour nous de voir l‘Algérie adhérer à la francophonie lors du sommet qu‘abrite le Québec.» Le Président Bouteflika, faut-il le rappeler, a pris part aux sommets de Beyrouth et de Ouagadougou tenus respectivement en 2002 et en 2004. La distance que prend l‘Algérie vis-à-vis de la francophonie est tout à fait compréhensible, a-t-elle laissé entendre. L‘attitude adoptée par l‘Algérie est dictée par un souci de « préserver son identité », dira-t-elle encore en précisant que «le Québec travaille, lui aussi, pour la survie de sa spécificité identitaire au milieu d‘un océan d‘anglophones». Pour la conférencière, l‘Algérie est déjà «membre de cœur et d‘esprit» de cette organisation internationale. Le prochain sommet de l‘OIF a été qualifié de « renouvelé » par la ministre et ce, de par l‘atelier qui sera consacré aux chefs d‘Etat et les sujets à débattre. Les participants, a-t-elle indiqué, auront à aborder des questions liées aux droits des personnes, la démocratie, la gouvernance économique ainsi que la protection de l‘environnement. La ministre ne manquera pas, à cette occasion, d‘expliquer que le rôle de l‘Organisation internationale de la francophonie, qui représente un tiers des Etats siégeant à l‘ONU, ne se limite pas à la coopération linguistique et culturelle. L‘OIF soutient les pays en transition et travaille pour atténuer les crises que traversent les pays membres, notera-t-elle. Mme Monique Gagnon-Tremblay fera savoir, par ailleurs, que sa rencontre avec le chef de l‘Etat a été une occasion pour approcher des questions d‘ordres économique, scientifique et culturel. Selon elle, le Président Bouteflika s‘est montré intéressé par le partenariat avec les compagnies basées à Montréal, plus particulièrement celles activant dans l‘industrie pharmaceutique. La conférencière fera état, à ce propos, de l‘organisation d‘une mission économique québécoise qui viendra prochainement en Algérie. La ministre des Relations internationales et de la Francophonie au gouvernement du Québec indiquera également que le Président Bouteflika a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre les deux pays en matière de technologies de l‘information et d‘échanges culturels et universitaires. La conférencière rappellera, dans ce contexte, que le gouvernement québécois a accordé 125 bourses exemptées de frais de scolarité au profit d‘étudiants algériens. La coopération culturelle ne peut être que renforcée car, estimera-t-elle, le Canada compte une communauté de près de 50.000 Algériens dont la grande majorité est installée au Québec. Quelque 5.000 émigrés algériens s‘installent annuellement dans ce pays d‘Amérique du Nord, a-t-elle ajouté encore. Indiquons enfin, qu‘outre l‘Algérie, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie au gouvernement du Québec se rendra demain en visite à Tunis, ensuite à Rabat à partir de mercredi. Les relations bilatérales et les enjeux du XII sommet de l‘OIF constituent l‘objet de ce périple maghrébin. «J‘ai senti une volonté d‘adhésion à la francophonie auprès du Président Bouteflika », a déclaré, hier, Mme Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales et de la Francophonie au gouvernement du Québec, à l‘issue de l‘audience que lui a accordée le chef de l‘Etat. La ministre indiquera avoir remis au Président un message officiel du Premier ministre québécois l‘invitant à prendre part au XII sommet de l‘Organisation internationale de la francophonie (OIF), prévu le mois d‘octobre prochain au Québec. S‘exprimant lors d‘un point de presse tenu, hier, au siège de l‘ambassade du Canada à Alger, elle dira que «le Président Bouteflika souhaite prendre part à ce sommet.» Et d‘ajouter : «Il sera agréable pour nous de voir l‘Algérie adhérer à la francophonie lors du sommet qu‘abrite le Québec.» Le Président Bouteflika, faut-il le rappeler, a pris part aux sommets de Beyrouth et de Ouagadougou tenus respectivement en 2002 et en 2004. La distance que prend l‘Algérie vis-à-vis de la francophonie est tout à fait compréhensible, a-t-elle laissé entendre. L‘attitude adoptée par l‘Algérie est dictée par un souci de « préserver son identité », dira-t-elle encore en précisant que «le Québec travaille, lui aussi, pour la survie de sa spécificité identitaire au milieu d‘un océan d‘anglophones». Pour la conférencière, l‘Algérie est déjà «membre de cœur et d‘esprit» de cette organisation internationale. Le prochain sommet de l‘OIF a été qualifié de « renouvelé » par la ministre et ce, de par l‘atelier qui sera consacré aux chefs d‘Etat et les sujets à débattre. Les participants, a-t-elle indiqué, auront à aborder des questions liées aux droits des personnes, la démocratie, la gouvernance économique ainsi que la protection de l‘environnement. La ministre ne manquera pas, à cette occasion, d‘expliquer que le rôle de l‘Organisation internationale de la francophonie, qui représente un tiers des Etats siégeant à l‘ONU, ne se limite pas à la coopération linguistique et culturelle. L‘OIF soutient les pays en transition et travaille pour atténuer les crises que traversent les pays membres, notera-t-elle. Mme Monique Gagnon-Tremblay fera savoir, par ailleurs, que sa rencontre avec le chef de l‘Etat a été une occasion pour approcher des questions d‘ordres économique, scientifique et culturel. Selon elle, le Président Bouteflika s‘est montré intéressé par le partenariat avec les compagnies basées à Montréal, plus particulièrement celles activant dans l‘industrie pharmaceutique. La conférencière fera état, à ce propos, de l‘organisation d‘une mission économique québécoise qui viendra prochainement en Algérie. La ministre des Relations internationales et de la Francophonie au gouvernement du Québec indiquera également que le Président Bouteflika a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre les deux pays en matière de technologies de l‘information et d‘échanges culturels et universitaires. La conférencière rappellera, dans ce contexte, que le gouvernement québécois a accordé 125 bourses exemptées de frais de scolarité au profit d‘étudiants algériens. La coopération culturelle ne peut être que renforcée car, estimera-t-elle, le Canada compte une communauté de près de 50.000 Algériens dont la grande majorité est installée au Québec. Quelque 5.000 émigrés algériens s‘installent annuellement dans ce pays d‘Amérique du Nord, a-t-elle ajouté encore. Indiquons enfin, qu‘outre l‘Algérie, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie au gouvernement du Québec se rendra demain en visite à Tunis, ensuite à Rabat à partir de mercredi. Les relations bilatérales et les enjeux du XII sommet de l‘OIF constituent l‘objet de ce périple maghrébin.