Le Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée, l'Union du Maghreb arabe, l'ouverture des frontières avec le Maroc, les relations algéro-françaises, les accords stratégiques Algérie/UE dans le domaine de l'énergie, ont été l'essentiel des questions auxquelles a répondu, hier, lors de l'émission «Tahaoulet» de la Chaîne I de la radio nationale, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères. Sur le premier point, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que l'initiative de la création de l'Union pour la Méditerranée revient au président français Nikolas Sarkozy avant de devenir « un projet commun européen ». De ce fait, a t-il dit, « les décisions ne sont plus prises à Paris mais à Bruxelles (siège de la Commission européenne) », soulignant que « pour les pays arabes ,plusieurs zones d'ombre demeurent quant au contenu du projet ». En tout état de cause, Mourad Medelci exprime l'espoir que « les lourds points d'interrogation soient levés » avant le lancement effectif, dans deux mois, de l'UPM, dans lequel il voit « un nouveau moyen pour la coopération ». Il reste pour Mourad Medelci à éclaircir les points comme le financement des projets pour lesquels l'Union européenne souhaite participer d'une façon « symbolique », des projets qu'il qualifie de « plutôt commerciaux que stratégiques ». Il annonce, dans ce cadre, la réunion à Alger, les 5 et 6 juin prochain, des ministres des Affaires étrangères du pourtour méditerranéen et salue « la position commune des pays du Maghreb ». Il décèle dans cette position « un message fort aux décideurs pour le renforcement de la coopération » entre les deux rives de la Méditerranée. Concernant l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc, le premier responsable de la diplomatie algérienne affirme qu' « un destin commun lie les deux pays » et qu' il garde espoir en l'avenir, soulignant que cette ouverture « se fera d'une manière graduelle dès les conditions réunies ». La diplomatie algérienne ne travaille pas sur la base de déclarations, indique-t-il, affirmant que «des relations fraternelles nous lient au Maroc, nous n'avons pas de problèmes avec ce pays frère ». Sur la question du Sahara Occidental, il réitère les positions de l'Algérie et souligne que cette question « se trouve au niveau des Nations unies », saluant au passage les initiatives de cette institution comme celle de Manhasset (négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario). Abordant les relations économiques algéro-françaises, le chef de la diplomatie algérienne déplore qu'elles n'aient pas atteint le niveau souhaité et refuse l'argument brandi par les investisseurs français quant à l'environnement qui serait défavorable à l'investissement arguant que « les investisseurs arabes ont dépassé ce problème ». Toutefois, Mourad Medelci annonce la signature, pour le 11 juin prochain, à l'occasion de la visite du Premier ministre français, François Fillon à Alger, de l'accord algéro-français sur le nucléaire civil, avant de s'étaler sur les relations stratégiques dans le domaine de l'énergie, avec l'Union européenne, soulignant « la volonté politique des deux parties de promouvoir des relations stratégiques dans tous les domaines de l'énergie ». Il affirme dans ce contexte que dans l'accord d'association avec l'UE, « l'Algerie s'attend à ce que l'UE l'aide à sortir de la dépendance des hydrocarbures et à la diversification de son économie ». Le Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée, l'Union du Maghreb arabe, l'ouverture des frontières avec le Maroc, les relations algéro-françaises, les accords stratégiques Algérie/UE dans le domaine de l'énergie, ont été l'essentiel des questions auxquelles a répondu, hier, lors de l'émission «Tahaoulet» de la Chaîne I de la radio nationale, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères. Sur le premier point, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que l'initiative de la création de l'Union pour la Méditerranée revient au président français Nikolas Sarkozy avant de devenir « un projet commun européen ». De ce fait, a t-il dit, « les décisions ne sont plus prises à Paris mais à Bruxelles (siège de la Commission européenne) », soulignant que « pour les pays arabes ,plusieurs zones d'ombre demeurent quant au contenu du projet ». En tout état de cause, Mourad Medelci exprime l'espoir que « les lourds points d'interrogation soient levés » avant le lancement effectif, dans deux mois, de l'UPM, dans lequel il voit « un nouveau moyen pour la coopération ». Il reste pour Mourad Medelci à éclaircir les points comme le financement des projets pour lesquels l'Union européenne souhaite participer d'une façon « symbolique », des projets qu'il qualifie de « plutôt commerciaux que stratégiques ». Il annonce, dans ce cadre, la réunion à Alger, les 5 et 6 juin prochain, des ministres des Affaires étrangères du pourtour méditerranéen et salue « la position commune des pays du Maghreb ». Il décèle dans cette position « un message fort aux décideurs pour le renforcement de la coopération » entre les deux rives de la Méditerranée. Concernant l'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc, le premier responsable de la diplomatie algérienne affirme qu' « un destin commun lie les deux pays » et qu' il garde espoir en l'avenir, soulignant que cette ouverture « se fera d'une manière graduelle dès les conditions réunies ». La diplomatie algérienne ne travaille pas sur la base de déclarations, indique-t-il, affirmant que «des relations fraternelles nous lient au Maroc, nous n'avons pas de problèmes avec ce pays frère ». Sur la question du Sahara Occidental, il réitère les positions de l'Algérie et souligne que cette question « se trouve au niveau des Nations unies », saluant au passage les initiatives de cette institution comme celle de Manhasset (négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario). Abordant les relations économiques algéro-françaises, le chef de la diplomatie algérienne déplore qu'elles n'aient pas atteint le niveau souhaité et refuse l'argument brandi par les investisseurs français quant à l'environnement qui serait défavorable à l'investissement arguant que « les investisseurs arabes ont dépassé ce problème ». Toutefois, Mourad Medelci annonce la signature, pour le 11 juin prochain, à l'occasion de la visite du Premier ministre français, François Fillon à Alger, de l'accord algéro-français sur le nucléaire civil, avant de s'étaler sur les relations stratégiques dans le domaine de l'énergie, avec l'Union européenne, soulignant « la volonté politique des deux parties de promouvoir des relations stratégiques dans tous les domaines de l'énergie ». Il affirme dans ce contexte que dans l'accord d'association avec l'UE, « l'Algerie s'attend à ce que l'UE l'aide à sortir de la dépendance des hydrocarbures et à la diversification de son économie ».