La situation de la mortalité maternelle et néonatale constitue encore une source de préoccupation dans certains pays de la Méditerranée orientale, où la grossesse et l'accouchement sont parmi les principales causes de décès chez les femmes en âge de procréer, relève l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Réunis lundi à Tunis, dans le cadre d'une rencontre régionale de planification pour l'initiative intitulée "Pour une grossesse à moindre risque", des représentant de l'OMS, d'organisations onusiennes telles que l'UNICEF et le FNUAP, et de différents pays de la région, traitent des orientations stratégiques visant à résoudre les "très graves problèmes" auxquels sont confrontés certains pays de la région. 55.000 mères meurent pendant la grossesse, lors de l'accouchement ou dans les semaines qui suivent, et 610.000 enfants décèdent durant le premier mois de vie, chaque année dans la région, signale le Dr Hussein Djezaïri, directeur du bureau régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale (basé au Caire). La mortalité néo-natale représente aujourd'hui 40% de tous les décès d'enfants de moins de cinq ans et plus de 60% de la mortalité infantile dans la région, déplore le Dr Djezaïri. Il avertit "qu'à moins d'un soutien sans précédent apporté de toute urgence et d'une allocation de ressources, il est improbable, au rythme actuel de progression, d'atteindre les objectifs de réduction de la mortalité maternelle et néonatale, en particulier dans les pays où les taux de mortalité maternelle et néonatale demeurent beaucoup trop élevés". Pour sa part, le coordinateur pour la santé de la famille et la société (OMS- Méditerranée orientale), le Dr Ramez Al-Mehaïni, constate une amélioration des indicateurs de santé pour certains pays de la région et reconnaît, cependant, que d'autres pays sont confrontés à des problèmes de stabilité et d'allocation de ressources humaines, financières et matérielles. Il citera, à titre d'exemple, les cas de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Somalie, du Soudan, de la Palestine et de Djibouti. La rencontre de Tunis, dira-t-il, s'inscrit dans le cadre de rencontres périodiques annuelles visant à faire le point des plans adoptés dans la perspective d'améliorer la santé maternelle et néonatale dans la région qui regroupe des pays d'Afrique du Nord, du Moyen- Orient, des pays du Golfe, en plus du Soudan, de la Somalie, de Djibouti et de l'Afghanistan. Ces rencontres constituent une occasion d'interaction, d'échanges d'informations, d'expériences et de compétences, afin d'accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans la région et d'y améliorer les indicateurs de santé, avec un appel à davantage d'engagement des Etats membres et des partenaires intéressés, avec le concours de l'OMS, estime le directeur du bureau régional de l'OMS. La situation de la mortalité maternelle et néonatale constitue encore une source de préoccupation dans certains pays de la Méditerranée orientale, où la grossesse et l'accouchement sont parmi les principales causes de décès chez les femmes en âge de procréer, relève l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Réunis lundi à Tunis, dans le cadre d'une rencontre régionale de planification pour l'initiative intitulée "Pour une grossesse à moindre risque", des représentant de l'OMS, d'organisations onusiennes telles que l'UNICEF et le FNUAP, et de différents pays de la région, traitent des orientations stratégiques visant à résoudre les "très graves problèmes" auxquels sont confrontés certains pays de la région. 55.000 mères meurent pendant la grossesse, lors de l'accouchement ou dans les semaines qui suivent, et 610.000 enfants décèdent durant le premier mois de vie, chaque année dans la région, signale le Dr Hussein Djezaïri, directeur du bureau régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale (basé au Caire). La mortalité néo-natale représente aujourd'hui 40% de tous les décès d'enfants de moins de cinq ans et plus de 60% de la mortalité infantile dans la région, déplore le Dr Djezaïri. Il avertit "qu'à moins d'un soutien sans précédent apporté de toute urgence et d'une allocation de ressources, il est improbable, au rythme actuel de progression, d'atteindre les objectifs de réduction de la mortalité maternelle et néonatale, en particulier dans les pays où les taux de mortalité maternelle et néonatale demeurent beaucoup trop élevés". Pour sa part, le coordinateur pour la santé de la famille et la société (OMS- Méditerranée orientale), le Dr Ramez Al-Mehaïni, constate une amélioration des indicateurs de santé pour certains pays de la région et reconnaît, cependant, que d'autres pays sont confrontés à des problèmes de stabilité et d'allocation de ressources humaines, financières et matérielles. Il citera, à titre d'exemple, les cas de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Somalie, du Soudan, de la Palestine et de Djibouti. La rencontre de Tunis, dira-t-il, s'inscrit dans le cadre de rencontres périodiques annuelles visant à faire le point des plans adoptés dans la perspective d'améliorer la santé maternelle et néonatale dans la région qui regroupe des pays d'Afrique du Nord, du Moyen- Orient, des pays du Golfe, en plus du Soudan, de la Somalie, de Djibouti et de l'Afghanistan. Ces rencontres constituent une occasion d'interaction, d'échanges d'informations, d'expériences et de compétences, afin d'accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans la région et d'y améliorer les indicateurs de santé, avec un appel à davantage d'engagement des Etats membres et des partenaires intéressés, avec le concours de l'OMS, estime le directeur du bureau régional de l'OMS.