Des grossistes en fruits et légumes de Blida, Alger et Tipasa que nous avons rencontrés ont déploré « l'intrusion de forces parasitaires qui par des pratiques de spéculation et diktat sur les prix, continuent à s'imposer ». M.Slimane qui est mandataire d'Alger nous a souligné que « certains activent sans registre de commerce et soudoient les fellahs pour leur fournir toute leur production, ce qui est illégal ». En effet, plusieurs de ces mandataires en fruits et légumes ont dénoncé « les conditions d'insalubrité et des pratiques de l'informel que subissent actuellement les marchés de gros ». Ce dernier estime que les marchés de la Mitidja restent les plus importants car ils desservent une bonne partie de régions qui peuvent s'étendre à toutes les wilayas côtières. Mustapha Achour, qui est également mandataire en gros dans la région de Blida, souligne le caractère important de l'union des intermédiaires dans cette activité. « Les intermédiaires ne doivent en principe fonctionner qu'avec des commissions prélevés sur les marchandises à écouler ». Il appelle à « une réorganisation totale de ces marchés qui doivent fonctionner comme des bourses à l'instar d'autres pays ». Quelques professionnels de ce secteur évoquent comme solution à leurs déboires « un marché de distribution transparent où seuls les intermédiaires peuvent acheter et vendre». Un des commerçants de gros nous cite les exemples « de l'oignon, la tomate et la pomme de terre qui sont raflés par des inconnus qui versent la totalité des montants aux fellahs ». Selon lui « un fellah ne doit vendre qu'aux distributeurs agréés après signature d'un contrat de vente » ajoute-il. L'on apprend également que la pratique « des spéculateurs consiste à stocker les produits et les écouler à prix fort pendant la période de soudure ». D'ailleurs, c'est l'une des périodes qui accuse un déficit en récoltes sur certains produits maraîchers et qui ne profite selon nos interlocuteurs qu'aux vendeurs de l'informel. Pour mettre un terme à ces agissements, les mandataires de la région centre sollicitent « l'aide des pouvoirs publics pour mettre les outils de contrôle nécessaire afin de réguler l'activité des marchés de gros en fruits et légumes». Ils proposent comme solution «la création d'une véritable mercuriale suivie par des agents dûment mandatés». Pour eux «il faut créer des centres d'agréages et revoir les conditions d'approvisionnement surtout des produits facilement périssables ». En attendant, ces mandataires restent disponibles pour des discussions avec le ministère du commerce pour y présenter leurs doléances. Des grossistes en fruits et légumes de Blida, Alger et Tipasa que nous avons rencontrés ont déploré « l'intrusion de forces parasitaires qui par des pratiques de spéculation et diktat sur les prix, continuent à s'imposer ». M.Slimane qui est mandataire d'Alger nous a souligné que « certains activent sans registre de commerce et soudoient les fellahs pour leur fournir toute leur production, ce qui est illégal ». En effet, plusieurs de ces mandataires en fruits et légumes ont dénoncé « les conditions d'insalubrité et des pratiques de l'informel que subissent actuellement les marchés de gros ». Ce dernier estime que les marchés de la Mitidja restent les plus importants car ils desservent une bonne partie de régions qui peuvent s'étendre à toutes les wilayas côtières. Mustapha Achour, qui est également mandataire en gros dans la région de Blida, souligne le caractère important de l'union des intermédiaires dans cette activité. « Les intermédiaires ne doivent en principe fonctionner qu'avec des commissions prélevés sur les marchandises à écouler ». Il appelle à « une réorganisation totale de ces marchés qui doivent fonctionner comme des bourses à l'instar d'autres pays ». Quelques professionnels de ce secteur évoquent comme solution à leurs déboires « un marché de distribution transparent où seuls les intermédiaires peuvent acheter et vendre». Un des commerçants de gros nous cite les exemples « de l'oignon, la tomate et la pomme de terre qui sont raflés par des inconnus qui versent la totalité des montants aux fellahs ». Selon lui « un fellah ne doit vendre qu'aux distributeurs agréés après signature d'un contrat de vente » ajoute-il. L'on apprend également que la pratique « des spéculateurs consiste à stocker les produits et les écouler à prix fort pendant la période de soudure ». D'ailleurs, c'est l'une des périodes qui accuse un déficit en récoltes sur certains produits maraîchers et qui ne profite selon nos interlocuteurs qu'aux vendeurs de l'informel. Pour mettre un terme à ces agissements, les mandataires de la région centre sollicitent « l'aide des pouvoirs publics pour mettre les outils de contrôle nécessaire afin de réguler l'activité des marchés de gros en fruits et légumes». Ils proposent comme solution «la création d'une véritable mercuriale suivie par des agents dûment mandatés». Pour eux «il faut créer des centres d'agréages et revoir les conditions d'approvisionnement surtout des produits facilement périssables ». En attendant, ces mandataires restent disponibles pour des discussions avec le ministère du commerce pour y présenter leurs doléances.