Dès l'entrée en exploitation de l'usine d'ammoniac d'Arzew prévue en 2010, l'Algérie compte atteindre 5 % de la production mondiale d'engrais et de fertilisants Dès l'entrée en exploitation de l'usine d'ammoniac d'Arzew prévue en 2010, l'Algérie compte atteindre 5 % de la production mondiale d'engrais et de fertilisants Sonatrach et la compagnie espagnole Fertiberia, filiale du groupe Vilar Mir, ont procédé hier à la signature d'un accord d'association portant sur la réalisation d'une usine de production d'ammoniac à Arzew. D'un investissement de 1 milliard de dollars, cette usine sera l'une des plus importantes au monde avec une production de 3.300 tonnes/jour, soit plus de 1,1 million de tonnes par an. Pour Sonatrach, «cet accord s'inscrit dans le cadre d'une réforme en vue de renforcer sa présence à l'international dans la commercialisation du produit fini autre que le gaz ou le pétrole », affirme Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines ,présent à cette cérémonie. Ainsi, dès l'entrée en exploitation de l'usine d'ammoniac d'Arzew prévue en 2010, l'Algérie compte atteindre 5 % de la production mondiale d'engrais et de fertilisants, précise M. Khelil. Le ministre de l'Energie rappelle à ce titre que «le développement de la pétrochimie constitue un axe stratégique et un vecteur important de développement du tissu industriel et de pénétration du marché international». «En cela, nous pouvons tirer profit du développement de la pétrochimie, eu égard à la forte demande mondiale, grâce notamment au développement de l'agriculture dans le monde. Aussi, l'enjeu de développer la pétrochimie s'inscrit dans un objectif d'assurer une autosuffisance alimentaire et de réduire la facture alimentaire», affirme, le ministre. Dès lors, ce challenge constitue un enjeu stratégique pour le pays, surtout dans une conjoncture mondiale caractérisée par une spéculation sur les produits alimentaires. L'objectif semble ainsi réalisable du fait que notre pays dispose de l'énergie, des terres cultivables, de l'eau et dorénavant des engrais grâce au développement de la pétrochimie. L'accord en question prévoit la création de deux sociétés conjointes. La première est une société de production de droit algérien ayant pour objet social la réalisation et l'exploitation de la nouvelle unité de production d'ammoniac. Détenue à hauteur de 49 % par Sonatrach et 51 % par Villar Mir, cette société vendra l'ammoniac sur le marché local. D'autre part, une seconde société de commercialisation en off-shore sera créée pour l'exportation de l'ammoniac sur le marché international. Sonatrach et Villar Mir détiondront respectivement 49% et 51 %. Les investissements de Fertiberia en Algérie totaliseront quelque 721 millions d'euros (938 millions de dollars) répartis essentiellement entre la construction de l'unité d'Arzew (315 millions d'euros), une prise de participation de 66% (équivalent de 123 millions d'euros) dans deux entreprises du secteur, Alzofert d'Annaba et Fertial d'Arzew, ainsi que la prise en charge d'une dette de 154 millions d'euros, précise-t-on. Sonatrach et la compagnie espagnole Fertiberia, filiale du groupe Vilar Mir, ont procédé hier à la signature d'un accord d'association portant sur la réalisation d'une usine de production d'ammoniac à Arzew. D'un investissement de 1 milliard de dollars, cette usine sera l'une des plus importantes au monde avec une production de 3.300 tonnes/jour, soit plus de 1,1 million de tonnes par an. Pour Sonatrach, «cet accord s'inscrit dans le cadre d'une réforme en vue de renforcer sa présence à l'international dans la commercialisation du produit fini autre que le gaz ou le pétrole », affirme Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines ,présent à cette cérémonie. Ainsi, dès l'entrée en exploitation de l'usine d'ammoniac d'Arzew prévue en 2010, l'Algérie compte atteindre 5 % de la production mondiale d'engrais et de fertilisants, précise M. Khelil. Le ministre de l'Energie rappelle à ce titre que «le développement de la pétrochimie constitue un axe stratégique et un vecteur important de développement du tissu industriel et de pénétration du marché international». «En cela, nous pouvons tirer profit du développement de la pétrochimie, eu égard à la forte demande mondiale, grâce notamment au développement de l'agriculture dans le monde. Aussi, l'enjeu de développer la pétrochimie s'inscrit dans un objectif d'assurer une autosuffisance alimentaire et de réduire la facture alimentaire», affirme, le ministre. Dès lors, ce challenge constitue un enjeu stratégique pour le pays, surtout dans une conjoncture mondiale caractérisée par une spéculation sur les produits alimentaires. L'objectif semble ainsi réalisable du fait que notre pays dispose de l'énergie, des terres cultivables, de l'eau et dorénavant des engrais grâce au développement de la pétrochimie. L'accord en question prévoit la création de deux sociétés conjointes. La première est une société de production de droit algérien ayant pour objet social la réalisation et l'exploitation de la nouvelle unité de production d'ammoniac. Détenue à hauteur de 49 % par Sonatrach et 51 % par Villar Mir, cette société vendra l'ammoniac sur le marché local. D'autre part, une seconde société de commercialisation en off-shore sera créée pour l'exportation de l'ammoniac sur le marché international. Sonatrach et Villar Mir détiondront respectivement 49% et 51 %. Les investissements de Fertiberia en Algérie totaliseront quelque 721 millions d'euros (938 millions de dollars) répartis essentiellement entre la construction de l'unité d'Arzew (315 millions d'euros), une prise de participation de 66% (équivalent de 123 millions d'euros) dans deux entreprises du secteur, Alzofert d'Annaba et Fertial d'Arzew, ainsi que la prise en charge d'une dette de 154 millions d'euros, précise-t-on.