L'engagement du Portugal en faveur de l'initiative du président français a été justifiée par des impératifs purement pragmatiques. L'engagement du Portugal en faveur de l'initiative du président français a été justifiée par des impératifs purement pragmatiques. «Le Portugal est en faveur du projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et y participera activement pour son aboutissement », a déclaré hier M. Luis de Almeida Sampaio, ambassadeur de ce pays à Alger lors de son passage au forum d'El Moudjahid. L'engagement du Portugal en faveur de l'initiative du président français a été justifié par des impératifs purement pragmatiques. L'ambassadeur portugais indiquera à ce sujet, que son pays est « pénalisé par l'élargissement de l'Union européenne vers l'Est et le Nord. » Plus explicite, il ajoutera : « Situé au sud-Ouest du continent européen, le Portugal se trouve marginalisé à la suite du déplacement de l'épicentre de l'UE vers l'est. » Il n y a qu'un seul élément qui peut désengager le Portugal de ce projet, a-t-il indiqué encore, en désignant le « désintéressement des pays de la rive sud de la Méditerranée. » Aussi, Luis de Almeida Sampaio estimera que « l'UPM est un projet très important dans la mesure où il va rééquilibrer l'Europe qui doit se tourner plus vers la Méditerranée. » Il faut dire que le projet de Sarkozy est perçu comme une véritable opportunité pour les pays du sud européens. L'UPM leur permet en effet, de jouer le médiateur entre deux régions des plus différentes, à savoir, le nord de l'Afrique et le nord et l'est du vieux continent. Le ministre portugais des affaires étrangères, qui sera à Alger cette semaine, donner a plus de détails sur cette question, a laissé entendre le diplomate. Celui-ci, ne manquera pas de souligner que l'élargissement de l'UE au sud constitue l'un des objectifs de l'Union. L'ambassadeur notera, par ailleurs, que l'évaluation des démarches de rapprochement entre les deux rives du bassin méditerranéen doit prendre le temps qu'il faut. Pour lui, « il n'est pas encore temps de dire que l'accord d'association conclu entre l'Algérie et l'UE, n'a rien donné de bénéfique ». Il soutiendra également, que «le processus de Barcelone et la politique européenne de voisinage constituent des étapes d'apprentissage.» L'invité du Forum d'El-Moudjahid indiquera d'autre part, que « l'approche sécuritaire ne vas pas régler le problème de l'immigration clandestine ». Ce phénomène qui prend de l'ampleur doit être réglé dans le cadre «d'une démarche globale comprenant les aspects sociaux et économiques de la question.», a-t-il expliqué. L'ambassadeur portugais s'est félicité du niveau de coopération entre les deux pays. Il citera en ce sens, le plan de réaménagement urbain de la ville d'Alger qui sera réalisé par une entreprise publique portugaise. Il rappellera dans le même sillage, que le premier ministre de son pays s'est rendu à trois reprises en Algérie et compte y revenir prochainement. Le diplomate fera part également d'une éventuelle ouverture de ligne aérienne directe entre Lisbonne et Alger. «Le Portugal est en faveur du projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et y participera activement pour son aboutissement », a déclaré hier M. Luis de Almeida Sampaio, ambassadeur de ce pays à Alger lors de son passage au forum d'El Moudjahid. L'engagement du Portugal en faveur de l'initiative du président français a été justifié par des impératifs purement pragmatiques. L'ambassadeur portugais indiquera à ce sujet, que son pays est « pénalisé par l'élargissement de l'Union européenne vers l'Est et le Nord. » Plus explicite, il ajoutera : « Situé au sud-Ouest du continent européen, le Portugal se trouve marginalisé à la suite du déplacement de l'épicentre de l'UE vers l'est. » Il n y a qu'un seul élément qui peut désengager le Portugal de ce projet, a-t-il indiqué encore, en désignant le « désintéressement des pays de la rive sud de la Méditerranée. » Aussi, Luis de Almeida Sampaio estimera que « l'UPM est un projet très important dans la mesure où il va rééquilibrer l'Europe qui doit se tourner plus vers la Méditerranée. » Il faut dire que le projet de Sarkozy est perçu comme une véritable opportunité pour les pays du sud européens. L'UPM leur permet en effet, de jouer le médiateur entre deux régions des plus différentes, à savoir, le nord de l'Afrique et le nord et l'est du vieux continent. Le ministre portugais des affaires étrangères, qui sera à Alger cette semaine, donner a plus de détails sur cette question, a laissé entendre le diplomate. Celui-ci, ne manquera pas de souligner que l'élargissement de l'UE au sud constitue l'un des objectifs de l'Union. L'ambassadeur notera, par ailleurs, que l'évaluation des démarches de rapprochement entre les deux rives du bassin méditerranéen doit prendre le temps qu'il faut. Pour lui, « il n'est pas encore temps de dire que l'accord d'association conclu entre l'Algérie et l'UE, n'a rien donné de bénéfique ». Il soutiendra également, que «le processus de Barcelone et la politique européenne de voisinage constituent des étapes d'apprentissage.» L'invité du Forum d'El-Moudjahid indiquera d'autre part, que « l'approche sécuritaire ne vas pas régler le problème de l'immigration clandestine ». Ce phénomène qui prend de l'ampleur doit être réglé dans le cadre «d'une démarche globale comprenant les aspects sociaux et économiques de la question.», a-t-il expliqué. L'ambassadeur portugais s'est félicité du niveau de coopération entre les deux pays. Il citera en ce sens, le plan de réaménagement urbain de la ville d'Alger qui sera réalisé par une entreprise publique portugaise. Il rappellera dans le même sillage, que le premier ministre de son pays s'est rendu à trois reprises en Algérie et compte y revenir prochainement. Le diplomate fera part également d'une éventuelle ouverture de ligne aérienne directe entre Lisbonne et Alger.