Les protestataires se sont insurgés contre la nomination de nouveaux receveurs, transfuges d'autres administrations, aux guichets de plusieurs bureaux de poste, alors que les cadres formés par l'entreprise, après tant d'années d'expérience et de service, sont écartés. Les protestataires se sont insurgés contre la nomination de nouveaux receveurs, transfuges d'autres administrations, aux guichets de plusieurs bureaux de poste, alors que les cadres formés par l'entreprise, après tant d'années d'expérience et de service, sont écartés. Le torchon brûle entre la direction d'Algérie Poste et le syndicat de son conseil d'administration. Les agents et cadres de cette entité relevant du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication montent au créneau pour dénoncer « les agissements » de leur hiérarchie administrative. En effet, les bureaux de poste de la capitale, ont observé, hier, un débrayage dans la matinée (jusqu'à 14h00). « Il s'agit d'un débrayage spontané improvisé par les cadres et les syndicalistes d'Algérie Poste, pour dénoncer leur ras-le-bol face à la situation de leur entreprise », nous a indiqué M. Ghanem, chargé de l'organique au sein du conseil d'administration du syndicat d'Algérie Poste. Joint par nos soins, il nous a fait savoir que les protestataires se sont insurgés contre la nomination de nouveaux receveurs, transfuges d'autres administrations, aux guichets de plusieurs bureaux de poste, alors que les cadres formés par l'entreprise, après tant d'années d'expérience et de service, sont écartés. Notre interlocuteur parle de 90 receveurs formés par l'Entreprise, qui ont payé les frais de cette démarche. « Ce n'est que la partie cachée de nos revendications qui sont assez nombreuses », devait ajouter M. Ghanem, qui parle de dépassements et de passe-droit dans la haute hiérarchie de l'entreprise. Ce débrayage est synonyme d'un malaise accru et qui va crescendo au sein d'Algérie Poste, car les syndicalistes de cette entreprise ont déjà observé des mouvements de protestation par le passé. Plus virulent, le chargé de l'organique au sein du conseil d'administration du syndicat d'entreprise d'Algérie Poste, n y est pas allé avec le dos de la cuillère pour pointer un doigt accusateur sur la personne de la directrice générale de l'entreprise. « Cette femme ne respecte aucune hiérarchie (…) Elle se dit qu'elle est intouchable », assènera-t-il tout en critiquant sévèrement la gestion des affaires de l'entreprise par la direction actuelle. Par ailleurs, les protestataires, qui ne comptent pas baisser les bras de sitôt, interpellent le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), pour intervenir et trouver une solution aux problèmes qui persistent au sein d'Algérie Poste. « Nous interpellons M. Boudjemaâ Haichour pour remettre de l'ordre au sein d'Algérie Poste (…) nous voulons la reprise en main de notre entreprise », a soutenu ce syndicaliste, qui dénonce la situation des cadres et agents de cette entité « pris en otages par une situation inextricable ». Pour rappel, ce même syndicat a observé un débrayage le 8 mars dernier, marqué par un imposant rassemblement au sein même de l'entreprise. Mais, selon toute vraisemblance, la situation s'envenime davantage et le divorce semble être consommé entre les postiers et leur hiérarchie administrative. Affaire à suivre. Le torchon brûle entre la direction d'Algérie Poste et le syndicat de son conseil d'administration. Les agents et cadres de cette entité relevant du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication montent au créneau pour dénoncer « les agissements » de leur hiérarchie administrative. En effet, les bureaux de poste de la capitale, ont observé, hier, un débrayage dans la matinée (jusqu'à 14h00). « Il s'agit d'un débrayage spontané improvisé par les cadres et les syndicalistes d'Algérie Poste, pour dénoncer leur ras-le-bol face à la situation de leur entreprise », nous a indiqué M. Ghanem, chargé de l'organique au sein du conseil d'administration du syndicat d'Algérie Poste. Joint par nos soins, il nous a fait savoir que les protestataires se sont insurgés contre la nomination de nouveaux receveurs, transfuges d'autres administrations, aux guichets de plusieurs bureaux de poste, alors que les cadres formés par l'entreprise, après tant d'années d'expérience et de service, sont écartés. Notre interlocuteur parle de 90 receveurs formés par l'Entreprise, qui ont payé les frais de cette démarche. « Ce n'est que la partie cachée de nos revendications qui sont assez nombreuses », devait ajouter M. Ghanem, qui parle de dépassements et de passe-droit dans la haute hiérarchie de l'entreprise. Ce débrayage est synonyme d'un malaise accru et qui va crescendo au sein d'Algérie Poste, car les syndicalistes de cette entreprise ont déjà observé des mouvements de protestation par le passé. Plus virulent, le chargé de l'organique au sein du conseil d'administration du syndicat d'entreprise d'Algérie Poste, n y est pas allé avec le dos de la cuillère pour pointer un doigt accusateur sur la personne de la directrice générale de l'entreprise. « Cette femme ne respecte aucune hiérarchie (…) Elle se dit qu'elle est intouchable », assènera-t-il tout en critiquant sévèrement la gestion des affaires de l'entreprise par la direction actuelle. Par ailleurs, les protestataires, qui ne comptent pas baisser les bras de sitôt, interpellent le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), pour intervenir et trouver une solution aux problèmes qui persistent au sein d'Algérie Poste. « Nous interpellons M. Boudjemaâ Haichour pour remettre de l'ordre au sein d'Algérie Poste (…) nous voulons la reprise en main de notre entreprise », a soutenu ce syndicaliste, qui dénonce la situation des cadres et agents de cette entité « pris en otages par une situation inextricable ». Pour rappel, ce même syndicat a observé un débrayage le 8 mars dernier, marqué par un imposant rassemblement au sein même de l'entreprise. Mais, selon toute vraisemblance, la situation s'envenime davantage et le divorce semble être consommé entre les postiers et leur hiérarchie administrative. Affaire à suivre.