Il y a 52 ans de cela mourut au maquis l'aspirant Henri Maillot, grand défenseur de la cause algérienne. Les Algériens se souviennent de cet illustre révolutionnaire qui a payé de son sang la libération du pays du joug français. Jeudi dernier, plusieurs dizaines de personnes se sont recueillies sur la tombe de ce grand martyr, au cimetière chrétien de Diar Es-Saâda, près de son quartier natal, El-Mouradia (ex- Clos Salembier), où il repose depuis le transfert de ses cendres, en 1963, juste après l'indépendance de l'Algérie. Des compagnons de guerre de la wilaya IV historique, où il militait, ont tenu à associer leur témoignage à celui de la frangine du chahid, Mme Ivette Maillot, glorifiant sa grande contribution et son attachement indéfectible à la cause algérienne pour laquelle il mourut les armes à la main. Qui ne se souvient pas de cet aspirant rebelle qui, d'un geste de bravoure inégalée, réussit, en avril 1956, à subtiliser un camion plein d'armes appartenant à l'armée française pour rejoindre ses frères combattants au maquis, avant que de lâches supplétifs ne l'assassine un certain 5 juin 1956 à El-Karimia dans le massif du Chélif ? Qui ne se souvient pas de cette grande âme révolutionnaire qui répliqua à l'armée française qui le traitait « d'aspirant félon », en proclamant son algérianité répondant à l'appel de la mère patrie comme tous les Algériens ? « J'ai conscience, en donnant des armes à mes compatriotes, que j'agis dans l'intérêt de mon peuple et de mon pays », écrivait dans sa fameuse lettre Henri Maillot, en guise de testament, administrant à l'occupant français une leçon qu'il n'oubliera pas éternellement. Qui ne se souvient pas de ce fils d'un Algérien d'Europe, qui se souleva contre un régime colonial au sommet de ses forces et alla combattre auprès de ses autres compagnons pour que vive l'Algérie ? Qui ne se souvient pas de celui qui, mourant, répondait aux soldats français « vive l'Algérie », lorsqu'ils lui intimèrent l'ordre de scander « vive la France » ? Henri Maillot est une figure héroïque des combattants qui ont embrassé la cause algérienne avec beaucoup de dévouement. Le fondateur du Parti communiste algérien (PCA), a marqué de son empreinte l'histoire de la Révolution algérienne. L''historien Henri Alleg a qualifié « d'épopée » la constitution du « maquis rouge » dans la région du Chélif aux côtés de Maurice Laban et un groupe de maquisards. Aujourd'hui, on ne peut que s'incliner devant la mémoire de cet aspirant qui portait l'Algérie dans son cœur. Il y a 52 ans de cela mourut au maquis l'aspirant Henri Maillot, grand défenseur de la cause algérienne. Les Algériens se souviennent de cet illustre révolutionnaire qui a payé de son sang la libération du pays du joug français. Jeudi dernier, plusieurs dizaines de personnes se sont recueillies sur la tombe de ce grand martyr, au cimetière chrétien de Diar Es-Saâda, près de son quartier natal, El-Mouradia (ex- Clos Salembier), où il repose depuis le transfert de ses cendres, en 1963, juste après l'indépendance de l'Algérie. Des compagnons de guerre de la wilaya IV historique, où il militait, ont tenu à associer leur témoignage à celui de la frangine du chahid, Mme Ivette Maillot, glorifiant sa grande contribution et son attachement indéfectible à la cause algérienne pour laquelle il mourut les armes à la main. Qui ne se souvient pas de cet aspirant rebelle qui, d'un geste de bravoure inégalée, réussit, en avril 1956, à subtiliser un camion plein d'armes appartenant à l'armée française pour rejoindre ses frères combattants au maquis, avant que de lâches supplétifs ne l'assassine un certain 5 juin 1956 à El-Karimia dans le massif du Chélif ? Qui ne se souvient pas de cette grande âme révolutionnaire qui répliqua à l'armée française qui le traitait « d'aspirant félon », en proclamant son algérianité répondant à l'appel de la mère patrie comme tous les Algériens ? « J'ai conscience, en donnant des armes à mes compatriotes, que j'agis dans l'intérêt de mon peuple et de mon pays », écrivait dans sa fameuse lettre Henri Maillot, en guise de testament, administrant à l'occupant français une leçon qu'il n'oubliera pas éternellement. Qui ne se souvient pas de ce fils d'un Algérien d'Europe, qui se souleva contre un régime colonial au sommet de ses forces et alla combattre auprès de ses autres compagnons pour que vive l'Algérie ? Qui ne se souvient pas de celui qui, mourant, répondait aux soldats français « vive l'Algérie », lorsqu'ils lui intimèrent l'ordre de scander « vive la France » ? Henri Maillot est une figure héroïque des combattants qui ont embrassé la cause algérienne avec beaucoup de dévouement. Le fondateur du Parti communiste algérien (PCA), a marqué de son empreinte l'histoire de la Révolution algérienne. L''historien Henri Alleg a qualifié « d'épopée » la constitution du « maquis rouge » dans la région du Chélif aux côtés de Maurice Laban et un groupe de maquisards. Aujourd'hui, on ne peut que s'incliner devant la mémoire de cet aspirant qui portait l'Algérie dans son cœur.