Le séisme a été très fortement ressenti dans toute la région, provoquant la panique parmi les habitants de certains quartiers aux bâtisses vétustes. On signale l'effondrement de quelques balcons et des lézardes dans les murs. Le séisme a été très fortement ressenti dans toute la région, provoquant la panique parmi les habitants de certains quartiers aux bâtisses vétustes. On signale l'effondrement de quelques balcons et des lézardes dans les murs. Des scènes de panique ont été enrégistrées à Oran à la suite du séisme de magnitude 5,6 degrés qui a secoué la région et ses environs, vendredi en début de soirée, vers 21h 00, selon des données fournies par le Centre Sismologique Euro-méditerranéen.Son épicentre a été localisé à 25 kilomètres au nord-ouest d'Oran. A titre de comparaison, le séisme meurtrier de Boumerdès, qui avait fait plus de 2.300 victimes en mai 2003 avait une magnitude de 6,7. Des répliques variant entre 3,2 et 4 degrés sur l'échelle de Richter ont continué de tenir en haleine la population, bien que de nombreux habitants aient déserté leurs maisons pour dormir à la belle étoile, dans les places ou les parcs publics, ou chez les membres de leurs familles résidant dans des habitations individuelles. Le séisme a été très fortement ressenti dans toute la région, provoquant la panique parmi les habitants : s'il n'y a pas eu d'effondrement de bâtiment et de morts, il faut savoir que les cas de blessés, près d'une trentaine, ont été provoqués par la panique et les bousculades dans les cages d'escalier. Mais dans certains quartiers, comme les Plateaux, Sidi El Houari ou El Hamri, où existent des bâtisses vétustes, on signale l'effondrement de quelques balcons et des lézardes dans les pans des murs. Les wilayas limitrophes ont toutes ressenti le séisme, comme Sidi Bel Abbes, Tlemcen, Mostaganem ou Ain Temouchent. Les secousses ont été ressenties jusque dans des provinces du sud de l'Espagne comme Murcie, Almeria et Grenade, a indiqué l'Institut géographique national espagnol. De son côté, le service des urgences dans ces trois villes a indiqué avoir reçu, peu après 22 heures, de nombreux appels téléphoniques d'habitants qui ont ressenti de "légères secousses". A Oran, les informations fournies par la Protection civile font état de recherches qui se poursuivent en mer pour retrouver un pêcheur à la ligne porté disparu, à la suite de l'effondrement d'une falaise au niveau de la côté-est d'Oran. La région d'Oran est coutumière de ces sautes d'humeur de la nature, puisqu' un séisme de magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter avait déjà frappé la région en janvier dernier, heureusement sans dégâts ni victimes. La ville avait déjà été détruite en 1790. A l'époque, elle était sous occupation espagnole. Après cette catastrophe naturelle qui fit 3.000 morts en moins de deux minutes, le roi d'Espagne, Charles IV, estima qu'il devenait onéreux et périlleux pour lui de continuer à occuper ce poste avancé en terre d'islam, et décida de capituler devant le Dey d'Alger, Mohamed el Kébir, qui libéra la ville, après trois siècles de domination espagnole. Or en 1794, un autre fléau frappa la ville, celui d'une peste introduite par des pèlerins. Oran fut une nouvelle fois désertée. Mais en fait, c'est toute la région nord du pays qui est déclarée zone sismique. Un Centre japonais était justement chargé d'établir la carte sismique de l'Algérie, alors qu'à la suite du tremblement de terre de Boumerdès, des mesures ont été prises dans le domaine des normes de construction. Une campagne de prévention avait été lancée dans les établissements scolaires pour inculquer aux écoliers la manière de se comporter en cas de séisme. Mais cette campagne a marqué le pas apparemment. La panique qu'a vécue la ville d'Oran avant-hier en est la preuve. Des scènes de panique ont été enrégistrées à Oran à la suite du séisme de magnitude 5,6 degrés qui a secoué la région et ses environs, vendredi en début de soirée, vers 21h 00, selon des données fournies par le Centre Sismologique Euro-méditerranéen.Son épicentre a été localisé à 25 kilomètres au nord-ouest d'Oran. A titre de comparaison, le séisme meurtrier de Boumerdès, qui avait fait plus de 2.300 victimes en mai 2003 avait une magnitude de 6,7. Des répliques variant entre 3,2 et 4 degrés sur l'échelle de Richter ont continué de tenir en haleine la population, bien que de nombreux habitants aient déserté leurs maisons pour dormir à la belle étoile, dans les places ou les parcs publics, ou chez les membres de leurs familles résidant dans des habitations individuelles. Le séisme a été très fortement ressenti dans toute la région, provoquant la panique parmi les habitants : s'il n'y a pas eu d'effondrement de bâtiment et de morts, il faut savoir que les cas de blessés, près d'une trentaine, ont été provoqués par la panique et les bousculades dans les cages d'escalier. Mais dans certains quartiers, comme les Plateaux, Sidi El Houari ou El Hamri, où existent des bâtisses vétustes, on signale l'effondrement de quelques balcons et des lézardes dans les pans des murs. Les wilayas limitrophes ont toutes ressenti le séisme, comme Sidi Bel Abbes, Tlemcen, Mostaganem ou Ain Temouchent. Les secousses ont été ressenties jusque dans des provinces du sud de l'Espagne comme Murcie, Almeria et Grenade, a indiqué l'Institut géographique national espagnol. De son côté, le service des urgences dans ces trois villes a indiqué avoir reçu, peu après 22 heures, de nombreux appels téléphoniques d'habitants qui ont ressenti de "légères secousses". A Oran, les informations fournies par la Protection civile font état de recherches qui se poursuivent en mer pour retrouver un pêcheur à la ligne porté disparu, à la suite de l'effondrement d'une falaise au niveau de la côté-est d'Oran. La région d'Oran est coutumière de ces sautes d'humeur de la nature, puisqu' un séisme de magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter avait déjà frappé la région en janvier dernier, heureusement sans dégâts ni victimes. La ville avait déjà été détruite en 1790. A l'époque, elle était sous occupation espagnole. Après cette catastrophe naturelle qui fit 3.000 morts en moins de deux minutes, le roi d'Espagne, Charles IV, estima qu'il devenait onéreux et périlleux pour lui de continuer à occuper ce poste avancé en terre d'islam, et décida de capituler devant le Dey d'Alger, Mohamed el Kébir, qui libéra la ville, après trois siècles de domination espagnole. Or en 1794, un autre fléau frappa la ville, celui d'une peste introduite par des pèlerins. Oran fut une nouvelle fois désertée. Mais en fait, c'est toute la région nord du pays qui est déclarée zone sismique. Un Centre japonais était justement chargé d'établir la carte sismique de l'Algérie, alors qu'à la suite du tremblement de terre de Boumerdès, des mesures ont été prises dans le domaine des normes de construction. Une campagne de prévention avait été lancée dans les établissements scolaires pour inculquer aux écoliers la manière de se comporter en cas de séisme. Mais cette campagne a marqué le pas apparemment. La panique qu'a vécue la ville d'Oran avant-hier en est la preuve.