Le futur accord en cours de négociations entre le gouvernement irakien et les Etats-unis sur la présence américaine au-delà de 2008 en Irak continue de susciter de vives réactions au sein des partis politiques irakiens, alors que les violences se poursuivent à travers le pays. Le futur accord en cours de négociations entre le gouvernement irakien et les Etats-unis sur la présence américaine au-delà de 2008 en Irak continue de susciter de vives réactions au sein des partis politiques irakiens, alors que les violences se poursuivent à travers le pays. Plusieurs responsables irakiens, notamment chiîtes, ont fermement dénoncé tout accord qui violerait la «souveraineté» de l'Irak, mais l'armée américaine a assuré qu'elle ne voulait pas disposer de bases permanentes dans ce pays qu'elle occupe depuis mars 2003. Ainsi, la plus haute autorité chiîte du pays, l'Ayatollah Ali Sistani, a exprimé son opposition à un tel accord qui, selon lui «limiterait la souveraineté de l'Irak» tandis que son porte-parole a salué «la détermination des partis politiques à défendre des principes nationalistes». Pour sa part, le Conseil suprême islamique d'Irak (CSII), qui soutient le Premier ministre Nouri al-Maliki, a indiqué qu'il rejetait un accord qui, à ses yeux, violait la souveraineté de l'Irak soulignant par la voix de son porte-parole, Djelal al-Din al-Saguir, que «Washington est en contradiction claire avec le principe de souveraineté». Farouchement opposé à la présence militaire étrangère en Irak, le chef chiîte Moqtada Sadr, dénonce, de son côté, depuis des semaines le principe de cet accord qui doit établir les conditions de maintien d'un contingent américain en Irak après l'expiration fin 2008 du mandat de l'Onu qui autorise ce déploiement. A cet effet, Moqtada Sadr a appelé les Irakiens à se mobiliser pour s'y opposer alors qu'un de ses proches a estimé que cet accord avec les Américains «est synonyme d'acte de guerre contre le peuple irakien». En signe de protestation contre cet accord, des manifestations avaient été organisées vendredi à travers l'Irak, notamment dans le quartier de Sadr City (nord-est de Baghdad) bastion de la milice de Moqtada Sadr, l'Armée du Mehdi. Face à cette fronde, le gouvernement de M. al-Maliki a déjà laissé entendre qu'il n'était pas disposé à se soumettre à toutes les demandes américaines, soulignant que les deux parties ne sont pas encore parvenues à une «vision commune», et que la partie irakienne a «une vision différente» de celle des Etats-Unis sur le sujet. Baghdad a également «réaffirmé sa volonté de protéger la sécurité, les biens et les ressources de l'Irak, et étudie tous les choix possibles pour préserver la souveraineté et les intérêts du pays». De leur côté, les Etats-Unis ont exprimé leur volonté de parvenir «d'ici la fin juillet» à un accord qu'ils négocient actuellement avec l'Irak sur la présence militaire américaine après 2008, sans toutefois révéler la teneur des négociations en cours et les éventuels points du futur accord. Baptisé Status of Forces Agreement (SOFA), l'accord est destiné à donner des bases légales à la présence de troupes américaines sur le sol irakien au-delà du 31 décembre 2008, à l'expiration du délai fixé dans la résolution de l'ONU qui régit actuellement leur présence. Il doit être signé d'ici le 31 juillet, selon une «déclaration de principes» décidée en novembre 2007 entre le président américain, George W. Bush, et Nouri al-Maliki. Pour rappel, quelque 155.000 soldats américains sont actuellement déployés en Irak. Plusieurs responsables irakiens, notamment chiîtes, ont fermement dénoncé tout accord qui violerait la «souveraineté» de l'Irak, mais l'armée américaine a assuré qu'elle ne voulait pas disposer de bases permanentes dans ce pays qu'elle occupe depuis mars 2003. Ainsi, la plus haute autorité chiîte du pays, l'Ayatollah Ali Sistani, a exprimé son opposition à un tel accord qui, selon lui «limiterait la souveraineté de l'Irak» tandis que son porte-parole a salué «la détermination des partis politiques à défendre des principes nationalistes». Pour sa part, le Conseil suprême islamique d'Irak (CSII), qui soutient le Premier ministre Nouri al-Maliki, a indiqué qu'il rejetait un accord qui, à ses yeux, violait la souveraineté de l'Irak soulignant par la voix de son porte-parole, Djelal al-Din al-Saguir, que «Washington est en contradiction claire avec le principe de souveraineté». Farouchement opposé à la présence militaire étrangère en Irak, le chef chiîte Moqtada Sadr, dénonce, de son côté, depuis des semaines le principe de cet accord qui doit établir les conditions de maintien d'un contingent américain en Irak après l'expiration fin 2008 du mandat de l'Onu qui autorise ce déploiement. A cet effet, Moqtada Sadr a appelé les Irakiens à se mobiliser pour s'y opposer alors qu'un de ses proches a estimé que cet accord avec les Américains «est synonyme d'acte de guerre contre le peuple irakien». En signe de protestation contre cet accord, des manifestations avaient été organisées vendredi à travers l'Irak, notamment dans le quartier de Sadr City (nord-est de Baghdad) bastion de la milice de Moqtada Sadr, l'Armée du Mehdi. Face à cette fronde, le gouvernement de M. al-Maliki a déjà laissé entendre qu'il n'était pas disposé à se soumettre à toutes les demandes américaines, soulignant que les deux parties ne sont pas encore parvenues à une «vision commune», et que la partie irakienne a «une vision différente» de celle des Etats-Unis sur le sujet. Baghdad a également «réaffirmé sa volonté de protéger la sécurité, les biens et les ressources de l'Irak, et étudie tous les choix possibles pour préserver la souveraineté et les intérêts du pays». De leur côté, les Etats-Unis ont exprimé leur volonté de parvenir «d'ici la fin juillet» à un accord qu'ils négocient actuellement avec l'Irak sur la présence militaire américaine après 2008, sans toutefois révéler la teneur des négociations en cours et les éventuels points du futur accord. Baptisé Status of Forces Agreement (SOFA), l'accord est destiné à donner des bases légales à la présence de troupes américaines sur le sol irakien au-delà du 31 décembre 2008, à l'expiration du délai fixé dans la résolution de l'ONU qui régit actuellement leur présence. Il doit être signé d'ici le 31 juillet, selon une «déclaration de principes» décidée en novembre 2007 entre le président américain, George W. Bush, et Nouri al-Maliki. Pour rappel, quelque 155.000 soldats américains sont actuellement déployés en Irak.