La classe politique nationale se penche de plus en plus sur le dossier de la révision constitutionnelle. Toutefois — si la révision interviendra —, les avis des politiques sont divergents notamment sur les amendements de la loi fondamentale du pays, et la voie par laquelle elle sera approuvée. Après le FLN qui préconise d'ores et déjà la voie parlementaire, le FNA est revenu à la charge, ce week-end, pour s'opposer à cette idée et préconiser plutôt la voie référendaire. Moussa Touati, président du FNA, qui s'est exprimé jeudi dernier, en marge de sa réunion avec les cadres de son parti, a affirmé en effet, que «seul le peuple est crédible à voter une Constitution qui le concerne directement ». Insistant sur la «nécessité» de la révision constitutionnelle, M. Touati dira clairement qu'il est «inimaginable que la Constitution soit votée par des parlementaires ayant acheté les voix des électeurs aux dernières législatives !», voulant signifier par là que ces derniers ne représentent pas le peuple algérien, d'autant plus que 65% des électeurs, enchaîne Moussa Touati, se sont abstenus lors de la même échéance. S'agissant du remaniement ministériel, le président du FNA a déclaré qu'«il ne faut pas s'attendre à de grands changements», tant, croit-il, que le remaniement se fera de «la même manière que les récents "mouvements" des walis». «Le remaniement du gouvernement ne connaîtra sûrement pas de grands changements. Et tout porte à croire que seules quelques mutations y seront faites, comme ce fut le cas lors du dernier mouvement des walis» s'est-il contenté de dire. M. Touati ne nourrit donc pas d'espoir à voir des changements importants au prochain remaniement ministériel, d'où, vraisemblablement, son abstention à s'exprimer sur l'intégration ou non de son parti à l'Exécutif. Interrogé, par ailleurs, sur la position du FNA par rapport au projet phare de Sarkozy, l'UPM, qui divise la classe politique nationale, Moussa Touati s'est montré réticent à trancher sur cette question tant que, dit-il, «l'Algérie ne sait pas encore grand-chose du contenu de ce projet». Cependant, M. Touati qui revient d'une visite en Libye où il a eu justement à débattre longuement de cette question précise avec les dirigeants de ce pays voisin, ne manque pas de souligner que le projet phare de Sarkozy «ne suscite pas l'intérêt de notre pays». Pour lui, l'objectif primordial dudit projet est «l'intégration de l'Etat d'Israël», avant d'ajouter que «l'Algérie est une partie intégrante de la Ligue arabe et de l'Union africaine». De ce fait, il dira que «si une union entre les pays du Nord et ceux du Sud doit se faire, elle se fera entre les deux continents». La classe politique nationale se penche de plus en plus sur le dossier de la révision constitutionnelle. Toutefois — si la révision interviendra —, les avis des politiques sont divergents notamment sur les amendements de la loi fondamentale du pays, et la voie par laquelle elle sera approuvée. Après le FLN qui préconise d'ores et déjà la voie parlementaire, le FNA est revenu à la charge, ce week-end, pour s'opposer à cette idée et préconiser plutôt la voie référendaire. Moussa Touati, président du FNA, qui s'est exprimé jeudi dernier, en marge de sa réunion avec les cadres de son parti, a affirmé en effet, que «seul le peuple est crédible à voter une Constitution qui le concerne directement ». Insistant sur la «nécessité» de la révision constitutionnelle, M. Touati dira clairement qu'il est «inimaginable que la Constitution soit votée par des parlementaires ayant acheté les voix des électeurs aux dernières législatives !», voulant signifier par là que ces derniers ne représentent pas le peuple algérien, d'autant plus que 65% des électeurs, enchaîne Moussa Touati, se sont abstenus lors de la même échéance. S'agissant du remaniement ministériel, le président du FNA a déclaré qu'«il ne faut pas s'attendre à de grands changements», tant, croit-il, que le remaniement se fera de «la même manière que les récents "mouvements" des walis». «Le remaniement du gouvernement ne connaîtra sûrement pas de grands changements. Et tout porte à croire que seules quelques mutations y seront faites, comme ce fut le cas lors du dernier mouvement des walis» s'est-il contenté de dire. M. Touati ne nourrit donc pas d'espoir à voir des changements importants au prochain remaniement ministériel, d'où, vraisemblablement, son abstention à s'exprimer sur l'intégration ou non de son parti à l'Exécutif. Interrogé, par ailleurs, sur la position du FNA par rapport au projet phare de Sarkozy, l'UPM, qui divise la classe politique nationale, Moussa Touati s'est montré réticent à trancher sur cette question tant que, dit-il, «l'Algérie ne sait pas encore grand-chose du contenu de ce projet». Cependant, M. Touati qui revient d'une visite en Libye où il a eu justement à débattre longuement de cette question précise avec les dirigeants de ce pays voisin, ne manque pas de souligner que le projet phare de Sarkozy «ne suscite pas l'intérêt de notre pays». Pour lui, l'objectif primordial dudit projet est «l'intégration de l'Etat d'Israël», avant d'ajouter que «l'Algérie est une partie intégrante de la Ligue arabe et de l'Union africaine». De ce fait, il dira que «si une union entre les pays du Nord et ceux du Sud doit se faire, elle se fera entre les deux continents».