Les participants à la première journée scientifique sur l'insuffisance rénale chez les enfants, organisée jeudi à Alger, ont appelé à la nécessité de prendre en charge ces malades dans des centres pédiatriques spécialisés et non dans des centres pour adultes. Le Pr Farid Haddoum, néphrologue au CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), organisateur de cette journée, a indiqué que la prise en charge des maladies rénales chez les enfants diffère de celle des adultes et requiert une équipe médicale multidisciplinaire car la dialyse et la transplantation sont des opérations complexes chez les enfants. Le Dr Hussein Tlioua, chef du service néphrologie à l'hôpital de Koléa, a, pour sa part, estimé que le diagnostic précoce évite la transplantation rénale chez l'enfant, déplorant toutefois l'absence d'un registre national sur les insuffisants rénaux qui aiderait à mettre en place des programmes de prise en charge de ces malades. Sur 12.000 insuffisants rénaux en Algérie, a-t-il ajouté, les médecins n'arrivent pas à définir le nombre d'enfants atteints de cette maladie ce qui nécessite la mise en place de ce registre pour recenser les malades chroniques parmi ces enfants. Il a également déploré l'absence de néphrologues dans certaines cliniques privées qui font appel aux médecins du secteur public. L'intervenant a précisé que le tiers des affections rénales est dû aux maladies des reins et des voies urinaires, affirmant que le diagnostic de ces maladies dès la naissance de l'enfant au moyen de l'imagerie médicale le prémunit contre le recours plus tard à la greffe. Des facteurs héréditaires, notamment le mariage consanguin, peuvent également intervenir, a-t-il dit, soulignant que la réduction de ce type d'union peut concourir à préserver 40% des enfants de cette affection grave. Quant au dernier tiers des facteurs aggravant ou provoquant cette maladie, le Pr a cité les troubles du métabolisme et le diabète. Le Dr Malik Daoud, néphrologue dans une clinique privée, a, quant à lui, considéré que l'insuffisance rénale chronique qui prend de l'ampleur constitue une charge pour la santé publique d'où la nécessité de renforcer la prévention et la vigilance. L'intervenant a, de même, indiqué que "la prise en charge de l'enfant insuffisant rénal est une spécialité dans la spécialité qui requiert aussi une équipe multidisciplinaire car la maladie se développe rapidement". L'absence de prise en charge de certaines maladies, a-t-il ajouté, telles le diabète et les maladies cardio-vasculaires, peut provoquer l'insuffisance rénale en peu de temps. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, qui a assisté à la rencontre a affirmé la nécessité de définir les objectifs de la prise en charge de l'enfant atteint de cette maladie et mettre en place des centres de pédiatrie spécialisés, soulignant l'existence, jusqu'à présent, d'un seul centre à Oran et d'un service à Sidi Belabès où 12 transplantations rénales ont été effectuées chez des enfants de moins de 12 ans. Le ministre a rappelé la relance de la greffe rénale, soulignant les 116 opérations de transplantation effectuées l'année dernière dans de nombreux grands centre hospitaliers et établissements spécialisés. M. Tou a indiqué que son département œuvre à offrir les moyens nécessaires pour accompagner l'insuffisance rénale en attendant la transplantation comme solution permanente. Les participants à cette journée ont annoncé la naissance de la Société algérienne de néphrologie pédiatrique. Les participants à la première journée scientifique sur l'insuffisance rénale chez les enfants, organisée jeudi à Alger, ont appelé à la nécessité de prendre en charge ces malades dans des centres pédiatriques spécialisés et non dans des centres pour adultes. Le Pr Farid Haddoum, néphrologue au CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), organisateur de cette journée, a indiqué que la prise en charge des maladies rénales chez les enfants diffère de celle des adultes et requiert une équipe médicale multidisciplinaire car la dialyse et la transplantation sont des opérations complexes chez les enfants. Le Dr Hussein Tlioua, chef du service néphrologie à l'hôpital de Koléa, a, pour sa part, estimé que le diagnostic précoce évite la transplantation rénale chez l'enfant, déplorant toutefois l'absence d'un registre national sur les insuffisants rénaux qui aiderait à mettre en place des programmes de prise en charge de ces malades. Sur 12.000 insuffisants rénaux en Algérie, a-t-il ajouté, les médecins n'arrivent pas à définir le nombre d'enfants atteints de cette maladie ce qui nécessite la mise en place de ce registre pour recenser les malades chroniques parmi ces enfants. Il a également déploré l'absence de néphrologues dans certaines cliniques privées qui font appel aux médecins du secteur public. L'intervenant a précisé que le tiers des affections rénales est dû aux maladies des reins et des voies urinaires, affirmant que le diagnostic de ces maladies dès la naissance de l'enfant au moyen de l'imagerie médicale le prémunit contre le recours plus tard à la greffe. Des facteurs héréditaires, notamment le mariage consanguin, peuvent également intervenir, a-t-il dit, soulignant que la réduction de ce type d'union peut concourir à préserver 40% des enfants de cette affection grave. Quant au dernier tiers des facteurs aggravant ou provoquant cette maladie, le Pr a cité les troubles du métabolisme et le diabète. Le Dr Malik Daoud, néphrologue dans une clinique privée, a, quant à lui, considéré que l'insuffisance rénale chronique qui prend de l'ampleur constitue une charge pour la santé publique d'où la nécessité de renforcer la prévention et la vigilance. L'intervenant a, de même, indiqué que "la prise en charge de l'enfant insuffisant rénal est une spécialité dans la spécialité qui requiert aussi une équipe multidisciplinaire car la maladie se développe rapidement". L'absence de prise en charge de certaines maladies, a-t-il ajouté, telles le diabète et les maladies cardio-vasculaires, peut provoquer l'insuffisance rénale en peu de temps. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, qui a assisté à la rencontre a affirmé la nécessité de définir les objectifs de la prise en charge de l'enfant atteint de cette maladie et mettre en place des centres de pédiatrie spécialisés, soulignant l'existence, jusqu'à présent, d'un seul centre à Oran et d'un service à Sidi Belabès où 12 transplantations rénales ont été effectuées chez des enfants de moins de 12 ans. Le ministre a rappelé la relance de la greffe rénale, soulignant les 116 opérations de transplantation effectuées l'année dernière dans de nombreux grands centre hospitaliers et établissements spécialisés. M. Tou a indiqué que son département œuvre à offrir les moyens nécessaires pour accompagner l'insuffisance rénale en attendant la transplantation comme solution permanente. Les participants à cette journée ont annoncé la naissance de la Société algérienne de néphrologie pédiatrique.