Le Maroc est le premier partenaire commercial de l'Algérie en Afrique, a révélé, samedi, au cours de l'émission Forum de l'ENTV, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Pour étonnant que cela puisse paraître, les chiffres fournis par le responsable politique, parlent d'eux-mêmes. «Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et le Maroc s'élève à 570 millions de dollars», a précisé Abdelkader Messahel. Il est évident que la fermeture des frontières terrestres a eu un impact négatif sur les échanges commerciaux entre les deux pays. Il en est autrement pour le tourisme, si l'on en croit les statistiques dévoilées par le ministre. «550.000 Algériens ont visité le Maroc en 2007» a-t-il indiqué. Il est vrai que le flux des touristes est à sens unique. Il ne profite pas à notre pays. Il en est de même pour les Marocains établis en Algérie. Ils sont 45.000 à avoir fait le choix de vivre dans notre pays, selon Abdelkader Messahel qui estime que la question de la réouverture des frontières algéro-marocaines, «doit être réglée dans le cadre d'une approche globale tant au niveau bilatéral que régional», rappelant l'existence de liaisons aériennes quotidiennes entre les capitales des deux pays, malgré la fermeture de ces frontières. Au sujet de l'Union du Maghreb arabe, le ministre a réitéré l'attachement de l'Algérie à ce projet, rappelant que l'idée d'un espace maghrébin est apparue en 1926 parallèlement à la création de l'Etoile nord-africaine. Pour redynamiser cette idée, Abdelkader Messahel dira que l'Algérie a fait une série de propositions, notamment la réforme de l'institution maghrébine pour qu'elle s'adapte aussi bien aux changements internes des pays de l'Union qu'à ceux intervenus à l'échelle internationale. Il précise dans ce chapitre que «la région est confrontée aux mêmes problèmes, notamment la désertification, le manque d'eau et d'infrastructures de base et autres se rapportant à la création d'une union économique maghrébine facilitant l'intégration économique». L'Algérie, a-t-il dit «plaide pour l'édification d'un espace maghrébin sur fond de politiques unies». Concernant le problème du Sahara Occidental, il réitère la position de l'Algérie et celle de l'Assemblée générale des Nations unies, en l'occurrence, le droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination, et exprime le vœu de l'Algérie de voir le Maroc et le Polisario poursuivre leur processus de négociations directes dans le cadre de la légalité internationale, en perspective d'un dénouement final à ce conflit. Sur la question des Algériens emprisonnés en Libye, M. Messahel souligne que les deux pays s'étaient mis d'accord pour l'échange de détenus, affirmant que des procédures d'ordre technique doivent être suivies pour l'exécution de cet accord. Abordant le phénomène des migrations en Afrique, particulièrement vers l'Algérie, Abdelkader Messahel a indiqué que «l'Algérie, qui était un pays de transit, est devenue une destination pour ces immigrés», affirmant dans ce sens que «le problème de l'immigration ne sera résolu qu'à travers le soutien aux pays africains en matière de développement». Ce sera l'occasion pour le ministre délégué d'aborder les conflits qui secouent l'Afrique, notamment celui qui oppose le gouvernement malien et l'Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement. Il annonce que cette dernière, avec toutes ses composantes, «se trouve à Alger, afin de se reconstituer pour aboutir à une mise en œuvre globale de l'accord d'Alger signé entre le gouvernement du Mali et l'Alliance démocratique » saluant le bond qualitatif réalisé par le continent en matière de résolution de ses problèmes. « Le nombre de conflits ébranlant le continent a diminué, passant de 13 il y a dix ans à 3 actuellement», a-t-il remarqué tout en déplorant que plusieurs pays africains souffrent du sous-développement et peinent à réaliser un véritable élan de croissance en dépit de leurs potentiels. Aussi, a-t-il assuré que les nombreux projets initiés dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique «Nepad» sont de nature à impulser l'investissement et la croissance économique en Afrique. Le Maroc est le premier partenaire commercial de l'Algérie en Afrique, a révélé, samedi, au cours de l'émission Forum de l'ENTV, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Pour étonnant que cela puisse paraître, les chiffres fournis par le responsable politique, parlent d'eux-mêmes. «Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et le Maroc s'élève à 570 millions de dollars», a précisé Abdelkader Messahel. Il est évident que la fermeture des frontières terrestres a eu un impact négatif sur les échanges commerciaux entre les deux pays. Il en est autrement pour le tourisme, si l'on en croit les statistiques dévoilées par le ministre. «550.000 Algériens ont visité le Maroc en 2007» a-t-il indiqué. Il est vrai que le flux des touristes est à sens unique. Il ne profite pas à notre pays. Il en est de même pour les Marocains établis en Algérie. Ils sont 45.000 à avoir fait le choix de vivre dans notre pays, selon Abdelkader Messahel qui estime que la question de la réouverture des frontières algéro-marocaines, «doit être réglée dans le cadre d'une approche globale tant au niveau bilatéral que régional», rappelant l'existence de liaisons aériennes quotidiennes entre les capitales des deux pays, malgré la fermeture de ces frontières. Au sujet de l'Union du Maghreb arabe, le ministre a réitéré l'attachement de l'Algérie à ce projet, rappelant que l'idée d'un espace maghrébin est apparue en 1926 parallèlement à la création de l'Etoile nord-africaine. Pour redynamiser cette idée, Abdelkader Messahel dira que l'Algérie a fait une série de propositions, notamment la réforme de l'institution maghrébine pour qu'elle s'adapte aussi bien aux changements internes des pays de l'Union qu'à ceux intervenus à l'échelle internationale. Il précise dans ce chapitre que «la région est confrontée aux mêmes problèmes, notamment la désertification, le manque d'eau et d'infrastructures de base et autres se rapportant à la création d'une union économique maghrébine facilitant l'intégration économique». L'Algérie, a-t-il dit «plaide pour l'édification d'un espace maghrébin sur fond de politiques unies». Concernant le problème du Sahara Occidental, il réitère la position de l'Algérie et celle de l'Assemblée générale des Nations unies, en l'occurrence, le droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination, et exprime le vœu de l'Algérie de voir le Maroc et le Polisario poursuivre leur processus de négociations directes dans le cadre de la légalité internationale, en perspective d'un dénouement final à ce conflit. Sur la question des Algériens emprisonnés en Libye, M. Messahel souligne que les deux pays s'étaient mis d'accord pour l'échange de détenus, affirmant que des procédures d'ordre technique doivent être suivies pour l'exécution de cet accord. Abordant le phénomène des migrations en Afrique, particulièrement vers l'Algérie, Abdelkader Messahel a indiqué que «l'Algérie, qui était un pays de transit, est devenue une destination pour ces immigrés», affirmant dans ce sens que «le problème de l'immigration ne sera résolu qu'à travers le soutien aux pays africains en matière de développement». Ce sera l'occasion pour le ministre délégué d'aborder les conflits qui secouent l'Afrique, notamment celui qui oppose le gouvernement malien et l'Alliance démocratique du 23 mai 2006 pour le changement. Il annonce que cette dernière, avec toutes ses composantes, «se trouve à Alger, afin de se reconstituer pour aboutir à une mise en œuvre globale de l'accord d'Alger signé entre le gouvernement du Mali et l'Alliance démocratique » saluant le bond qualitatif réalisé par le continent en matière de résolution de ses problèmes. « Le nombre de conflits ébranlant le continent a diminué, passant de 13 il y a dix ans à 3 actuellement», a-t-il remarqué tout en déplorant que plusieurs pays africains souffrent du sous-développement et peinent à réaliser un véritable élan de croissance en dépit de leurs potentiels. Aussi, a-t-il assuré que les nombreux projets initiés dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique «Nepad» sont de nature à impulser l'investissement et la croissance économique en Afrique.