Les mineurs sont largement exposés aux périls du tabagisme en Algérie. C'est ce que confirme une récente étude scientifique sur la prévalence du tabagisme chez les jeunes de moins de 18 ans. L'étude démontre ainsi que près de 40 % des fumeurs dans notre pays sont des mineurs. Les mineurs sont largement exposés aux périls du tabagisme en Algérie. C'est ce que confirme une récente étude scientifique sur la prévalence du tabagisme chez les jeunes de moins de 18 ans. L'étude démontre ainsi que près de 40 % des fumeurs dans notre pays sont des mineurs. Un pourcentage assez élevé, soulignent les experts, qui reflètel'ampleur dramatique du fléau du tabagisme en milieu des jeunes. Par ailleurs, l'étude exposée lors du premier congrès euro-africainsur les maladies d'asthme, d'allergie et d'immunité clinique indique que 40 % des jeunes Algériens âgés entre 13 et 18 ans ont déjà fumé. Le congrès qui s'est tenu récemment à Alger a vu la participation de nombreux pays africains, européens ainsi que l'intervention d'éminents spécialistes algériens sur les dangers du tabagisme, particulièrement chez les mineurs. A ce propos, les spécialistes intervenant lors de ce congrès ont mis l'accent sur l'augmentation des cas de tabagisme chez les jeunes de moins de 18 ans. Ils ont également tiré la sonnette d'alarme sur le risque de mortalité suscité par des troubles cardiaques, des difficultés respiratoires. Aussi, ces mineurs fumeurs encourent le danger de contracter un cancer de poumon qui mettra leur vie en péril. La sensibilisation fait défaut Il est à signaler à ce sujet que le manque de sensibilisation reste la cause principale de l'augmentation de ce taux élevé de fumeurs parmi les mineurs, relèvent bon nombre de spécialistes. Sur ce même chapitre, les intervenants évoquent l'importance de l'adoption d'une stratégie de lutte efficace contre le tabagisme fondée sur le principe de prévention par la sensibilisation de la société civile sur les périls de cette dépendance funeste qui tue annuellement, rappelons-le, près de 15.000 personnes en Algérie. Les spécialistes ont, d'autre part, indiqué que la majorité des fumeurs commencent à fumer entre 15 et 24 ans. Il faut savoir à cet égard que le pourcentage de tabagisme chez les hommes atteint facilement les 54 % contre 12 % seulement chez les femmes. Pour rappel, une étude de la Forem effectuée au cours de la première quinzaine de mai 2006 portant sur un échantillon de 1370 élèves, a montré que le tabagisme en Algérie toucherait 8% des jeunes de moins de 12 ans. De cette étude, il en est ressorti également que 77 % de ces enfants déclarent bénéficier d'argent de poche, pour acheter des cigarettes, de leurs parents et 13 % disent se débrouiller pour s'en procurer autrement. Signalons dans ce sillage que l'enquête de la FOREM a démontré que 15 % des enfants interrogés ignorent la relation entre la consommation de tabac et la consommation de drogue. Ce constat amer explique largement le passage de ces mineurs vers la toxicomanie, fléau encore plus dangereux et plus destructeur. Des classes sans tabac Soulignons en dernier lieu que le programme «classes sans tabac» dont l'objectif est d'aider les adolescents à ne pas entrer dans l'engrenage du tabac et faire renoncer ceux qui ont déjà commencé à fumer a été lancé l'année dernière dans cinq collèges d'enseignement moyen (CEM) : trois à Alger et deux à Tizi Ouzou (24 classes et 800 élèves). Ce programme, affirment des observateurs avertis, a bel et bien porté ses fruits. Considéré comme une première initiative, ce programme devra être généralisé à l'avenir dans tous les établissements scolaires et ce afin de lutter contre le tabagisme qui observe une augmentation inquiétante en milieu des jeunes de moins de 18 ans. En conclusion, les spécialistes ont mis en relief le rôle incontournable de la prévention et de la sensibilisation au niveau de la famille, de l'école et de la société. Un pourcentage assez élevé, soulignent les experts, qui reflètel'ampleur dramatique du fléau du tabagisme en milieu des jeunes. Par ailleurs, l'étude exposée lors du premier congrès euro-africainsur les maladies d'asthme, d'allergie et d'immunité clinique indique que 40 % des jeunes Algériens âgés entre 13 et 18 ans ont déjà fumé. Le congrès qui s'est tenu récemment à Alger a vu la participation de nombreux pays africains, européens ainsi que l'intervention d'éminents spécialistes algériens sur les dangers du tabagisme, particulièrement chez les mineurs. A ce propos, les spécialistes intervenant lors de ce congrès ont mis l'accent sur l'augmentation des cas de tabagisme chez les jeunes de moins de 18 ans. Ils ont également tiré la sonnette d'alarme sur le risque de mortalité suscité par des troubles cardiaques, des difficultés respiratoires. Aussi, ces mineurs fumeurs encourent le danger de contracter un cancer de poumon qui mettra leur vie en péril. La sensibilisation fait défaut Il est à signaler à ce sujet que le manque de sensibilisation reste la cause principale de l'augmentation de ce taux élevé de fumeurs parmi les mineurs, relèvent bon nombre de spécialistes. Sur ce même chapitre, les intervenants évoquent l'importance de l'adoption d'une stratégie de lutte efficace contre le tabagisme fondée sur le principe de prévention par la sensibilisation de la société civile sur les périls de cette dépendance funeste qui tue annuellement, rappelons-le, près de 15.000 personnes en Algérie. Les spécialistes ont, d'autre part, indiqué que la majorité des fumeurs commencent à fumer entre 15 et 24 ans. Il faut savoir à cet égard que le pourcentage de tabagisme chez les hommes atteint facilement les 54 % contre 12 % seulement chez les femmes. Pour rappel, une étude de la Forem effectuée au cours de la première quinzaine de mai 2006 portant sur un échantillon de 1370 élèves, a montré que le tabagisme en Algérie toucherait 8% des jeunes de moins de 12 ans. De cette étude, il en est ressorti également que 77 % de ces enfants déclarent bénéficier d'argent de poche, pour acheter des cigarettes, de leurs parents et 13 % disent se débrouiller pour s'en procurer autrement. Signalons dans ce sillage que l'enquête de la FOREM a démontré que 15 % des enfants interrogés ignorent la relation entre la consommation de tabac et la consommation de drogue. Ce constat amer explique largement le passage de ces mineurs vers la toxicomanie, fléau encore plus dangereux et plus destructeur. Des classes sans tabac Soulignons en dernier lieu que le programme «classes sans tabac» dont l'objectif est d'aider les adolescents à ne pas entrer dans l'engrenage du tabac et faire renoncer ceux qui ont déjà commencé à fumer a été lancé l'année dernière dans cinq collèges d'enseignement moyen (CEM) : trois à Alger et deux à Tizi Ouzou (24 classes et 800 élèves). Ce programme, affirment des observateurs avertis, a bel et bien porté ses fruits. Considéré comme une première initiative, ce programme devra être généralisé à l'avenir dans tous les établissements scolaires et ce afin de lutter contre le tabagisme qui observe une augmentation inquiétante en milieu des jeunes de moins de 18 ans. En conclusion, les spécialistes ont mis en relief le rôle incontournable de la prévention et de la sensibilisation au niveau de la famille, de l'école et de la société.