Engagée depuis 2004, la réforme bancaire et financière fera l'objet d'évaluation dont le bilan sera rendu public d'ici 10 jours. C'est du moins, ce qu' a déclaré hier le ministre des Finances Karim Djoudi, lors de la journée d'études, organisée au siège de son département, sur le sujet, justement, de la reforme bancaire et financière. Il appellera, à cette occasion, les responsables des banques et des compagnies d'assurances «à faire des propositions pour corriger l'action du gouvernement.» Plus loin encore, il a incité les responsables à faire des critiques pour apporter des corrections à la feuille de route des réformes. Aussi, le premier argentier du pays indiquera, en marge de cette rencontre qu': «Il faut que les banques apprennent à prendre les risques nécessaires pour financer l'économie nationale.» Cette évaluation ajoutera-t-il, permettra « d'évaluer avec transparence les pertes de ce secteur». Il faut dire que l'évaluation du processus de reformes qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, intervient après les critiques formulées par pratiquement tous les intervenants dans la sphère économique. Opérateurs nationaux, investisseurs étrangers et acteurs politiques, ne cessent d'ailleurs de se plaindre de la lourdeur des procédures et du manque de transparence caractérisant l'octroi des crédits. Des carences qui s'ajoutent, aux multiples scandales traitant de détournement de fonds ayants touché la quasi-totalité des banques publiques. Il convient de noter, à ce sujet, que bon nombre d'observateurs considèrent que le limogeage de Mme Mentouri, ex-ministre déléguée chargée de la réforme financière, est dû à son échec dans la conduites des dites reformes. Ajoutons à cela, les critiques acerbes formulées par le nouveau chef du gouvernement, qui a déclaré que «les institutions financières publiques refusent de financer les projets des jeunes promoteurs et accordent des dizaines de milliards à des gens qui ne remboursent jamais.» Les banques marquent le pas pour ce qui est du financement de l'économie nationale, a noté ce même responsable, en dépit de l'existence d'un Fond de garantie des crédits, financé directement par le Trésor. Soulignons à ce propos, que le ministre des Finances ne manquera pas de défendre ces institutions, mises sous sa tutelle, en déclarant que «les crédits d'investissement connaissent une croissance de 15% annuellement et les banques ont largement varié leur gamme de produits» Et d'ajouter, dans la lancée, que «les insuffisances se situent également au niveau des demandeurs de crédits qui ne donnent pas assez de garanties de remboursement». D'autre part, interrogé sur le devenir du dossier de la privatisation du Crédit populaire algérien (CPA), le premier argentier du pays, avancera que «le manque de visibilité persiste encore et la crise financière tend à se propager au marché européen.» Indiquons enfin que les travaux de cette journée d'études consacrée à l'évaluation du processus des reformes se dérouleront en ateliers qui traiteront de trois thèmes différents. Il s'agit, des réformes bancaires, du marché financier, et de la réforme concernant le secteur des assurances. Engagée depuis 2004, la réforme bancaire et financière fera l'objet d'évaluation dont le bilan sera rendu public d'ici 10 jours. C'est du moins, ce qu' a déclaré hier le ministre des Finances Karim Djoudi, lors de la journée d'études, organisée au siège de son département, sur le sujet, justement, de la reforme bancaire et financière. Il appellera, à cette occasion, les responsables des banques et des compagnies d'assurances «à faire des propositions pour corriger l'action du gouvernement.» Plus loin encore, il a incité les responsables à faire des critiques pour apporter des corrections à la feuille de route des réformes. Aussi, le premier argentier du pays indiquera, en marge de cette rencontre qu': «Il faut que les banques apprennent à prendre les risques nécessaires pour financer l'économie nationale.» Cette évaluation ajoutera-t-il, permettra « d'évaluer avec transparence les pertes de ce secteur». Il faut dire que l'évaluation du processus de reformes qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, intervient après les critiques formulées par pratiquement tous les intervenants dans la sphère économique. Opérateurs nationaux, investisseurs étrangers et acteurs politiques, ne cessent d'ailleurs de se plaindre de la lourdeur des procédures et du manque de transparence caractérisant l'octroi des crédits. Des carences qui s'ajoutent, aux multiples scandales traitant de détournement de fonds ayants touché la quasi-totalité des banques publiques. Il convient de noter, à ce sujet, que bon nombre d'observateurs considèrent que le limogeage de Mme Mentouri, ex-ministre déléguée chargée de la réforme financière, est dû à son échec dans la conduites des dites reformes. Ajoutons à cela, les critiques acerbes formulées par le nouveau chef du gouvernement, qui a déclaré que «les institutions financières publiques refusent de financer les projets des jeunes promoteurs et accordent des dizaines de milliards à des gens qui ne remboursent jamais.» Les banques marquent le pas pour ce qui est du financement de l'économie nationale, a noté ce même responsable, en dépit de l'existence d'un Fond de garantie des crédits, financé directement par le Trésor. Soulignons à ce propos, que le ministre des Finances ne manquera pas de défendre ces institutions, mises sous sa tutelle, en déclarant que «les crédits d'investissement connaissent une croissance de 15% annuellement et les banques ont largement varié leur gamme de produits» Et d'ajouter, dans la lancée, que «les insuffisances se situent également au niveau des demandeurs de crédits qui ne donnent pas assez de garanties de remboursement». D'autre part, interrogé sur le devenir du dossier de la privatisation du Crédit populaire algérien (CPA), le premier argentier du pays, avancera que «le manque de visibilité persiste encore et la crise financière tend à se propager au marché européen.» Indiquons enfin que les travaux de cette journée d'études consacrée à l'évaluation du processus des reformes se dérouleront en ateliers qui traiteront de trois thèmes différents. Il s'agit, des réformes bancaires, du marché financier, et de la réforme concernant le secteur des assurances.