Des députés iraniens ont menacé, hier, d'abandonner le protocole additionnel du Traité de non prolifération nucléaire en cas de nouvelles sanctions européennes relatives au programme nucléaire iranien, rapporte l'agence Fars. Une majorité de députés iraniens a signé hier un texte où ils déclarent qu'ils sont prêts à réduire la coopération iranienne avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et d'abandonner le protocole additionnel du Traité de non prolifération nucléaire (TNP) si leur pays était confronté à de nouvelles sanctions. Les puissances mondiales «devraient savoir qu'elles ne peuvent arriver à rien avec l'adoption de résolutions et de sanctions. Cela nous mène à prendre des décisions comme celle d'abandonner le protocole additionnel» du TNP, précise le texte rapporté par l'agence iranienne. L'Iran, rappelle-t-on, avait décidé le 5 février 2006 de suspendre l'application de ce protocole qui permettait des inspections avancées sur le programme nucléaire iranien, après que l'AIEA eut décidé de remettre le dossier iranien au Conseil de sécurité de l'ONU. L'Iran a qualifié récemment d'«illégales» les nouvelles sanctions adoptées à son encontre par l'Union européenne (UE) en vue de la contraindre à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium civiles. Le 23 juin, l'UE avait adopté une série de sanctions visant notamment la grande banque Melli, en gelant ses avoirs et en interdisant ses opérations en Europe. Vingt Iraniens et quinze entités iraniennes sont aussi visés par des mesures similaires, avec des interdictions de visa pour voyager dans l'UE ou des gels de leurs avoirs. Début mars, le Conseil de sécurité avait adopté une résolution numérotée 1803 pour persuader l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, renforçant ainsi les sanctions économiques et commerciales imposées à ce pays, décidées dans deux résolutions précédentes la 1737 de décembre 2006 et la 1747 de mars 2007. Des députés iraniens ont menacé, hier, d'abandonner le protocole additionnel du Traité de non prolifération nucléaire en cas de nouvelles sanctions européennes relatives au programme nucléaire iranien, rapporte l'agence Fars. Une majorité de députés iraniens a signé hier un texte où ils déclarent qu'ils sont prêts à réduire la coopération iranienne avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et d'abandonner le protocole additionnel du Traité de non prolifération nucléaire (TNP) si leur pays était confronté à de nouvelles sanctions. Les puissances mondiales «devraient savoir qu'elles ne peuvent arriver à rien avec l'adoption de résolutions et de sanctions. Cela nous mène à prendre des décisions comme celle d'abandonner le protocole additionnel» du TNP, précise le texte rapporté par l'agence iranienne. L'Iran, rappelle-t-on, avait décidé le 5 février 2006 de suspendre l'application de ce protocole qui permettait des inspections avancées sur le programme nucléaire iranien, après que l'AIEA eut décidé de remettre le dossier iranien au Conseil de sécurité de l'ONU. L'Iran a qualifié récemment d'«illégales» les nouvelles sanctions adoptées à son encontre par l'Union européenne (UE) en vue de la contraindre à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium civiles. Le 23 juin, l'UE avait adopté une série de sanctions visant notamment la grande banque Melli, en gelant ses avoirs et en interdisant ses opérations en Europe. Vingt Iraniens et quinze entités iraniennes sont aussi visés par des mesures similaires, avec des interdictions de visa pour voyager dans l'UE ou des gels de leurs avoirs. Début mars, le Conseil de sécurité avait adopté une résolution numérotée 1803 pour persuader l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, renforçant ainsi les sanctions économiques et commerciales imposées à ce pays, décidées dans deux résolutions précédentes la 1737 de décembre 2006 et la 1747 de mars 2007.