Le nouveau président russe Dmitri Medvedev est arrivé hier, soir à Tokyo pour son premier sommet du G8 qui marquera son entrée officielle dans le club très fermé des dirigeants des grandes puissances industrialisées. M. Medvedev, qui a pris ses fonctions le 7 mai, a déjà effectué des déplacements à Pékin, Berlin et présidé un sommet UE-Russie fin juin. Il rencontrera son homologue américain George W. Bush pour la première fois depuis son investiture - la deuxième depuis son élection en mars - et fera la connaissance du président français Nicolas Sarkozy ainsi que du Premier ministre Gordon Brown. Il s'annonce tout aussi inflexible que son prédécesseur sur les sujets de tensions avec l'Occident, à commencer par les projets de bouclier antimissile américain en Europe et d'expansion de l'Otan aux portes de la Russie. Il l'interpellera sur le bouclier antimissile - un projet «nuisible», a-t-il déjà dit - et sur le START (traité de réduction des armes stratégiques) qui arrive à échéance en 2009 alors que les dernières propositions américaines en la matière sont «vides» selon le Kremlin. Moscou espère un «pas en avant» vers une détente dans les relations russo-britanniques. Londres, qui table sur l'arrivée d'un nouveau locataire au Kremlin pour apaiser les tensions souligne de son côté un «intérêt commun à travailler ensemble sur une série de points» Le nouveau président russe Dmitri Medvedev est arrivé hier, soir à Tokyo pour son premier sommet du G8 qui marquera son entrée officielle dans le club très fermé des dirigeants des grandes puissances industrialisées. M. Medvedev, qui a pris ses fonctions le 7 mai, a déjà effectué des déplacements à Pékin, Berlin et présidé un sommet UE-Russie fin juin. Il rencontrera son homologue américain George W. Bush pour la première fois depuis son investiture - la deuxième depuis son élection en mars - et fera la connaissance du président français Nicolas Sarkozy ainsi que du Premier ministre Gordon Brown. Il s'annonce tout aussi inflexible que son prédécesseur sur les sujets de tensions avec l'Occident, à commencer par les projets de bouclier antimissile américain en Europe et d'expansion de l'Otan aux portes de la Russie. Il l'interpellera sur le bouclier antimissile - un projet «nuisible», a-t-il déjà dit - et sur le START (traité de réduction des armes stratégiques) qui arrive à échéance en 2009 alors que les dernières propositions américaines en la matière sont «vides» selon le Kremlin. Moscou espère un «pas en avant» vers une détente dans les relations russo-britanniques. Londres, qui table sur l'arrivée d'un nouveau locataire au Kremlin pour apaiser les tensions souligne de son côté un «intérêt commun à travailler ensemble sur une série de points»