Rencontré, hier, lors d'un sit-in, devant l'Office national des œuvres universitaires (ONOU) à Alger, Ritchie, un étudiant camerounais, venu en compagnie de ses amis pour protester contre la décision prise par le directeur des œuvres universitaires, consistant en le transfert de l'ensemble des étudiants étrangers, résidant dans les différentes cités universitaires d'Alger vers la résidence, sise à Hydra, nous a déclaré que « le transfert vers une autre cité universitaire décidé par le directeur général des œuvres universitaires, est un acte désolant, qui n'a pas manqué de susciter la colère et la déception de l'ensemble des étudiants étrangers ». En effet, les différents protestataires, issus pour la majorité de Syrie, Yémen, Mauritanie, Tchad, Niger, Mozambique, Guinée, Cap Vert, Mali et autres, rencontrés lors du sit-in, n'ont pas manqué d'afficher leur colère et leur ferme décision de ne pas quitter leurs résidences universitaires pour aller s'installer à la cité universitaire de Hydra. Et pour cause, ces derniers s'accordent à dire que la nouvelle destination représente pour eux un lieu étranger, manquant de sécurité. « Vivre à la résidence universitaire de Hydra constitue pour nous un danger. C'est une résidence très isolée, entourée de plusieurs bidonvilles. Au niveau de cette cité, nous avons fait l'objet d'agressions. D'ailleurs, certains parmi nous ont demandé leur transfert vers d'autres cités, après avoir été orientés vers celle-ci », nous a fait savoir Sidatti, un étudiant en médecine, originaire du Mali. Pour Ahmed, un Syrien, la décision du DG de l'ONOU ne répond pas aux attentes et aspirations des étudiants étrangers. « Je ne comprend pas, comment peut-on prendre une décision, portant sur notre transfert de nos actuelles résidences vers une autre résidence, et ce, sans qu'on soit avisés », déplore-t-il. « Tous les étudiants étrangers résidants vivent dans de mauvaises conditions au sein des résidences universitaires, notamment en cette période de vacances, durant laquelle aucun service minimum n'est assuré », déplorent en chœur des dizaines d'étudiants qui soulignent qu'ils sont abandonnés et complètement ignorés tant par les responsables universitaires algériens que par les leurs. «Personne ne se soucie à notre égard, nous sommes livrés à nous-mêmes. Parmi nos camarades, il y a ceux qui ne sont pas repartis chez eux depuis qu'ils sont arrivés, alors qu'ils sont maintenant en fin de cycle », a regretté Diouf, étudiant en sciences économiques, originaire du Niger. Par ailleurs, il est à noter que les universités algériennes, regroupent 7.646 étudiants, issus de différentes nationalités, apprend-on de sources sûres. Ils sont originaires pour la plupart des pays subsahariens. Leur nombre connaît une hausse notable, notamment, ces cinq dernières années. K. L. C. Rencontré, hier, lors d'un sit-in, devant l'Office national des œuvres universitaires (ONOU) à Alger, Ritchie, un étudiant camerounais, venu en compagnie de ses amis pour protester contre la décision prise par le directeur des œuvres universitaires, consistant en le transfert de l'ensemble des étudiants étrangers, résidant dans les différentes cités universitaires d'Alger vers la résidence, sise à Hydra, nous a déclaré que « le transfert vers une autre cité universitaire décidé par le directeur général des œuvres universitaires, est un acte désolant, qui n'a pas manqué de susciter la colère et la déception de l'ensemble des étudiants étrangers ». En effet, les différents protestataires, issus pour la majorité de Syrie, Yémen, Mauritanie, Tchad, Niger, Mozambique, Guinée, Cap Vert, Mali et autres, rencontrés lors du sit-in, n'ont pas manqué d'afficher leur colère et leur ferme décision de ne pas quitter leurs résidences universitaires pour aller s'installer à la cité universitaire de Hydra. Et pour cause, ces derniers s'accordent à dire que la nouvelle destination représente pour eux un lieu étranger, manquant de sécurité. « Vivre à la résidence universitaire de Hydra constitue pour nous un danger. C'est une résidence très isolée, entourée de plusieurs bidonvilles. Au niveau de cette cité, nous avons fait l'objet d'agressions. D'ailleurs, certains parmi nous ont demandé leur transfert vers d'autres cités, après avoir été orientés vers celle-ci », nous a fait savoir Sidatti, un étudiant en médecine, originaire du Mali. Pour Ahmed, un Syrien, la décision du DG de l'ONOU ne répond pas aux attentes et aspirations des étudiants étrangers. « Je ne comprend pas, comment peut-on prendre une décision, portant sur notre transfert de nos actuelles résidences vers une autre résidence, et ce, sans qu'on soit avisés », déplore-t-il. « Tous les étudiants étrangers résidants vivent dans de mauvaises conditions au sein des résidences universitaires, notamment en cette période de vacances, durant laquelle aucun service minimum n'est assuré », déplorent en chœur des dizaines d'étudiants qui soulignent qu'ils sont abandonnés et complètement ignorés tant par les responsables universitaires algériens que par les leurs. «Personne ne se soucie à notre égard, nous sommes livrés à nous-mêmes. Parmi nos camarades, il y a ceux qui ne sont pas repartis chez eux depuis qu'ils sont arrivés, alors qu'ils sont maintenant en fin de cycle », a regretté Diouf, étudiant en sciences économiques, originaire du Niger. Par ailleurs, il est à noter que les universités algériennes, regroupent 7.646 étudiants, issus de différentes nationalités, apprend-on de sources sûres. Ils sont originaires pour la plupart des pays subsahariens. Leur nombre connaît une hausse notable, notamment, ces cinq dernières années. K. L. C.