as moins de 350 étudiants en médecine ont protesté, hier, en organisant une marche pacifique de la cité universitaire des 1 000-Lits à la direction des œuvres universitaires, sise cité El-Maâbouda. Les étudiants, qui ont observé une grève de la faim pendant plusieurs jours, ont opté pour la marche afin de faire entendre leur voix. Les protestataires, qui refusent de quitter la cité précitée pour occuper la nouvelle cité située au nouveau pôle universitaire El-Bez et autres résidences de la ville, ont même séquestré le directeur des œuvres universitaires. “Il ne faut pas oublier que notre cité est en plein centre-ville et très proche des sites de pratique, à savoir l'hôpital avec toutes ses unités. Nous ne comprenons pas pourquoi les responsables ne nous ont pas consultés avant de prendre cette décision contestée par l'ensemble des étudiants”, dira un étudiant. Les représentants des étudiants ont, dans un communiqué daté d'hier, demandé d'annuler la décision de délocaliser la cité universitaire des étudiants en médecine ; ils demandent aussi des excuses de la part du premier responsable de l'office, tout en revendiquant une commission et l'ouverture d'une enquête dans la gestion de l'enveloppe financière destinée à la gestion de leur cité, ainsi que l'annulation des poursuites judiciaires contre douze étudiants. Pour rappel, le mouvement de protestation des étudiants en médecine a commencé au début du mois de septembre quand la cité a été ouverte aux étudiants internes, sans assurer le repas du f'tour ; ces derniers ont tenu un sit-in devant le siège de la wilaya et après quelques jours, le mouvement a pris une autre dimension. Les étudiants ont débrayé au niveau des différents services du CHU où ils étaient réquisitionnés. Ces actions ont fait bouger les responsables de l'administration des œuvres universitaires au niveau national, et une délégation fut dépêchée d'Alger. Après douze heures de réunion avec 12 représentants des étudiants, le resto est rouvert. Ce dernier n'a assuré les repas aux étudiants que durant six jours pour fermer ses portes de nouveau au grand dam des futurs médecins. Pis, le directeur de wilaya a déposé une plainte contre les 12 étudiants qui ont participé aux négociations avec la commission nationale. Notons que les grévistes sont actuellement sans chauffage, sans resto et sans aucune commodité. Pis, ladite cité est, selon les étudiants, sans directeur. Pour avoir l'autre son de cloche, nous avons essayé de contacter le directeur, mais nos tentatives sont restées vaines.