L'Union pour la Méditerranée apporte une valeur ajoutée représentée par la réalisation de projets concrets et la mise en place d'institutions qui sont appelées à donner un nouvel élan au Partenariat dans la région. L'Union pour la Méditerranée apporte une valeur ajoutée représentée par la réalisation de projets concrets et la mise en place d'institutions qui sont appelées à donner un nouvel élan au Partenariat dans la région. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a précisé hier, que l'UPM prévoyait, « de réunir les seuls pays riverains de la Méditerranée pour s'engager, sur une base volontaire, dans des projets communs à géométrie variable ». Cette nouvelle institution, remarque Abdelaziz Bouteflika « devait se déployer indépendamment du Processus de Barcelone et avoir ses institutions propres : un Sommet biennal, une coprésidence, un siège avec un secrétariat mixte et étoffé, des réunions ministérielles sectorielles et des agences spécialisées en charge de la gestion des projets ». Les consultations, qui ont eu lieu durant le deuxième semestre de l'année dernière, indique Bouteflika, « ont illustré un intérêt plus ou moins marqué de la plupart des pays du sud de la Méditerranée et des interrogations suivies d'une forte opposition des grands pays européens ». Les négociations inter-européennes et le compromis qui en résulte, explique le chef de l'Etat « intègre l'initiative française dans le cadre du Processus de Barcelone, préconise la participation de l'ensemble des pays membres de l'UE et non plus seulement les pays riverains de la Méditerranée, prévoit une co-présidente et un secrétariat réduit, et charge la Commission de lui soumettre un document précisant la configuration et l'architecture institutionnelle de ce qui est devenu "Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée ». De par ses objectifs, souligne, Bouteflika « l'Union pour la Méditerranée s'inscrit dans le cadre du Processus de Barcelone, dont la déclaration et les différents volets se trouvent reconduits. Elle apporte une valeur ajoutée représentée par la réalisation de projets concrets et la mise en place d'institutions qui sont appelées à donner un nouvel élan au Partenariat dans la région ». Sur les projets retenus et qui vont être symboliquement lancés, lors du Sommet de Paris, le Président de la République confie qu'il s'agit « des Autoroutes de la Mer, de la Dépollution de la Méditerranée, de la Protection civile, du Plan solaire méditerranéen, de l'Université euro-méditerranéenne, et de l'Agence de développement des PME/PMI », s'interrogeant « sur la volonté réelle de l'UE de contribuer de manière décisive à la mise à niveau des pays de la rive sud de la Méditerranée », sachant que l'UE « ayant bouclé ses équilibres financiers jusqu'en 2013, elle ne prévoit pas, à court terme, d'engagements financiers importants ». Doute ou pessimisme, le chef de l'Etat exprime tout de même, « l'espoir que la nouvelle expérience connaîtra un meilleur résultat que le processus de Barcelone, pour le bien de tous ». Il est évident que la réalisation du projet d'Union pour la Méditerranée comporte un grand nombre de défis, compte tenu des contraintes inévitables qu'elle peut rencontrer. Comment le Président voit-il les moyens de relever ces défis ? Pour Abdelaziz Bouteflika « les difficultés auxquelles se heurtera l'Union pour la Méditerranée se situeront d'abord au niveau du financement des actions projetées » et « de la composition même du partenariat euro-méditerranéen. Et il s'interroge de savoir « comment, en effet, réunir quarante-quatre volontés partagées autour de la réalisation d'un projet concret ». La solution, préconise-t-il « c'est les projets dits "à géométrie variable » expliquant que ce sont des projets qui « seront le fruit d'une volonté partagée entre quelques-uns, engagements et risques compris, et qui s'inscrivent tous dans la réalisation des objectifs du processus de Barcelone ». C'est là, selon Abdelaziz Bouteflika « le moyen le plus souple et le plus pratique, pour donner un contenu concret à cette Union pour la Méditerranée qui mérite qu'une vision commune puisse, au cours des prochains mois, gagner en lisibilité et en cohérence globale, pour la rendre réellement porteuse d'ambitions légitimes ». Une occasion pour Bouteflika d'aborder les investissements directs étrangers, se disant « convaincu que le développement et la prospérité ne peuvent être engendrés que par une croissance saine, soutenue par des investissements massifs et productifs, et s'accompagnant d'un transfert de technologie » et qui reste selon lui, « le meilleur des remparts contre la pauvreté, l'instabilité et l'extrémisme, autrement plus efficace que le renforcement des frontières et leur étanchéité ». L'eau et la sécurité alimentaire représentent de graves préoccupations pour le monde entier. Quelle place l'Union pour la Méditerranée pourrait ou devrait leur accorder dans ses programmes? Selon le chef de l'Etat, « l'Union pour la Méditerranée réserve une place privilégiée à la question de l'eau, qui va constituer un axe prioritaire de la coopération entre l'Union européenne et ses partenaires méditerranéens ». Les conséquences du dérèglement climatique qui s'annonce, conjuguées à la hausse de la demande en eau douce dans les années à venir, devraient, confie Bouteflika, engager à une « réflexion collective au plan national et régional le plus tôt possible, en vue d'en atténuer les effets dévastateurs ». Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a précisé hier, que l'UPM prévoyait, « de réunir les seuls pays riverains de la Méditerranée pour s'engager, sur une base volontaire, dans des projets communs à géométrie variable ». Cette nouvelle institution, remarque Abdelaziz Bouteflika « devait se déployer indépendamment du Processus de Barcelone et avoir ses institutions propres : un Sommet biennal, une coprésidence, un siège avec un secrétariat mixte et étoffé, des réunions ministérielles sectorielles et des agences spécialisées en charge de la gestion des projets ». Les consultations, qui ont eu lieu durant le deuxième semestre de l'année dernière, indique Bouteflika, « ont illustré un intérêt plus ou moins marqué de la plupart des pays du sud de la Méditerranée et des interrogations suivies d'une forte opposition des grands pays européens ». Les négociations inter-européennes et le compromis qui en résulte, explique le chef de l'Etat « intègre l'initiative française dans le cadre du Processus de Barcelone, préconise la participation de l'ensemble des pays membres de l'UE et non plus seulement les pays riverains de la Méditerranée, prévoit une co-présidente et un secrétariat réduit, et charge la Commission de lui soumettre un document précisant la configuration et l'architecture institutionnelle de ce qui est devenu "Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée ». De par ses objectifs, souligne, Bouteflika « l'Union pour la Méditerranée s'inscrit dans le cadre du Processus de Barcelone, dont la déclaration et les différents volets se trouvent reconduits. Elle apporte une valeur ajoutée représentée par la réalisation de projets concrets et la mise en place d'institutions qui sont appelées à donner un nouvel élan au Partenariat dans la région ». Sur les projets retenus et qui vont être symboliquement lancés, lors du Sommet de Paris, le Président de la République confie qu'il s'agit « des Autoroutes de la Mer, de la Dépollution de la Méditerranée, de la Protection civile, du Plan solaire méditerranéen, de l'Université euro-méditerranéenne, et de l'Agence de développement des PME/PMI », s'interrogeant « sur la volonté réelle de l'UE de contribuer de manière décisive à la mise à niveau des pays de la rive sud de la Méditerranée », sachant que l'UE « ayant bouclé ses équilibres financiers jusqu'en 2013, elle ne prévoit pas, à court terme, d'engagements financiers importants ». Doute ou pessimisme, le chef de l'Etat exprime tout de même, « l'espoir que la nouvelle expérience connaîtra un meilleur résultat que le processus de Barcelone, pour le bien de tous ». Il est évident que la réalisation du projet d'Union pour la Méditerranée comporte un grand nombre de défis, compte tenu des contraintes inévitables qu'elle peut rencontrer. Comment le Président voit-il les moyens de relever ces défis ? Pour Abdelaziz Bouteflika « les difficultés auxquelles se heurtera l'Union pour la Méditerranée se situeront d'abord au niveau du financement des actions projetées » et « de la composition même du partenariat euro-méditerranéen. Et il s'interroge de savoir « comment, en effet, réunir quarante-quatre volontés partagées autour de la réalisation d'un projet concret ». La solution, préconise-t-il « c'est les projets dits "à géométrie variable » expliquant que ce sont des projets qui « seront le fruit d'une volonté partagée entre quelques-uns, engagements et risques compris, et qui s'inscrivent tous dans la réalisation des objectifs du processus de Barcelone ». C'est là, selon Abdelaziz Bouteflika « le moyen le plus souple et le plus pratique, pour donner un contenu concret à cette Union pour la Méditerranée qui mérite qu'une vision commune puisse, au cours des prochains mois, gagner en lisibilité et en cohérence globale, pour la rendre réellement porteuse d'ambitions légitimes ». Une occasion pour Bouteflika d'aborder les investissements directs étrangers, se disant « convaincu que le développement et la prospérité ne peuvent être engendrés que par une croissance saine, soutenue par des investissements massifs et productifs, et s'accompagnant d'un transfert de technologie » et qui reste selon lui, « le meilleur des remparts contre la pauvreté, l'instabilité et l'extrémisme, autrement plus efficace que le renforcement des frontières et leur étanchéité ». L'eau et la sécurité alimentaire représentent de graves préoccupations pour le monde entier. Quelle place l'Union pour la Méditerranée pourrait ou devrait leur accorder dans ses programmes? Selon le chef de l'Etat, « l'Union pour la Méditerranée réserve une place privilégiée à la question de l'eau, qui va constituer un axe prioritaire de la coopération entre l'Union européenne et ses partenaires méditerranéens ». Les conséquences du dérèglement climatique qui s'annonce, conjuguées à la hausse de la demande en eau douce dans les années à venir, devraient, confie Bouteflika, engager à une « réflexion collective au plan national et régional le plus tôt possible, en vue d'en atténuer les effets dévastateurs ».