La naissance de l'Union pour la méditerranée (UPM) est officiellement proclamée hier, à l'issue des travaux du sommet de Paris, auquel plus de 40 chefs d'Etats et de gouvernements d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe ont pris part. Cette nouvelle alliance entre le nord et le sud, se veut un espace de coopération, de paix et de prospérité autour du bassin méditerranéen, ce qui suppose une nouvelle forme relationnelle entre les deux rives de la méditerranée, aussi bien dans le secteur économique, énergétique surtout, que sécuritaire. En effet, la question de la circulation des personnes, induite par la problématique de l'émigration clandestine n'est pas en reste dans la teneur du projet de Nicolas Sarkozy. L'UPM est également érigée sur les vestiges du processus de Barcelone, qui a montré ses limites après plus de dix ans d'existence. C'est à vrai dire, la poursuite de ce processus avec une vision nouvelle dans la perspective d'impulser une dynamique qui saura rectifier les échecs de cette expérience, décriée, notamment, par les pays du sud de la rive méditerranéenne. Dans ce sens, les pays de l'Union européenne (UE) qui se sont joints au projet du président français, se veulent persuasifs dans le cadre de l'UPM, au moment où ceux de la rive sud, déçus par les résultats du processus de Barcelone, attendent des avancées concrètes et des relations équilibrées susceptibles de rétrécir la fracture et créer des ponts de rapprochement à travers la mer méditerranée. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a d'ailleurs souhaité que la mer méditerranée ne soit plus cet espace qui sépare les pays riverains, mais plutôt un point de rapprochement et de coopération, la vraie. Le sommet des chefs d'Etats et de gouvernements qui a donné naissance à l'UPM aura réussi ce pari, en parvenant dans un premier lieu à réunir des pays séparés par de profondes divergences historiques, de l'avis du président français Nicolas Sarkozy, se réjouissant de l'éclatant succès de son projet. Et comme pour témoigner de la bonne foi de cette alliance proposée par le nord aux pays du sud, l'UPM a retenu, pour son baptême, d'importants projets concrets, à l'image de la dépollution de la mer méditerranée, les autoroutes en mer, la promotion des énergies renouvelables, solaire notamment, et un partenariat dans le secteur de la PME. Sur le plan diplomatique, Sarkozy a réussi une grande prouesse. En réussissant à regrouper autour d'une même table, et par ricochet au sein d'un même projet, celui de l'UPM en l'occurrence, la totalité des dirigeants arabes, à l'exception de Kadafi, l'Autorité palestinienne et Israël, il aura fondé les jalons d'une nouvelle dynamique, voir une nouvelle donne sur la scène politique proche-orientale, mais aussi au Maghreb. A ce titre, il y a lieu de souligner la spécificité de l'Union pour la méditerranée, en dehors de son aspect géographique, en ce sens qu'elle couvre une région très stratégique dans le monde, de surcroît au cœur de toutes les convoitises. La naissance de l'Union pour la méditerranée (UPM) est officiellement proclamée hier, à l'issue des travaux du sommet de Paris, auquel plus de 40 chefs d'Etats et de gouvernements d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe ont pris part. Cette nouvelle alliance entre le nord et le sud, se veut un espace de coopération, de paix et de prospérité autour du bassin méditerranéen, ce qui suppose une nouvelle forme relationnelle entre les deux rives de la méditerranée, aussi bien dans le secteur économique, énergétique surtout, que sécuritaire. En effet, la question de la circulation des personnes, induite par la problématique de l'émigration clandestine n'est pas en reste dans la teneur du projet de Nicolas Sarkozy. L'UPM est également érigée sur les vestiges du processus de Barcelone, qui a montré ses limites après plus de dix ans d'existence. C'est à vrai dire, la poursuite de ce processus avec une vision nouvelle dans la perspective d'impulser une dynamique qui saura rectifier les échecs de cette expérience, décriée, notamment, par les pays du sud de la rive méditerranéenne. Dans ce sens, les pays de l'Union européenne (UE) qui se sont joints au projet du président français, se veulent persuasifs dans le cadre de l'UPM, au moment où ceux de la rive sud, déçus par les résultats du processus de Barcelone, attendent des avancées concrètes et des relations équilibrées susceptibles de rétrécir la fracture et créer des ponts de rapprochement à travers la mer méditerranée. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a d'ailleurs souhaité que la mer méditerranée ne soit plus cet espace qui sépare les pays riverains, mais plutôt un point de rapprochement et de coopération, la vraie. Le sommet des chefs d'Etats et de gouvernements qui a donné naissance à l'UPM aura réussi ce pari, en parvenant dans un premier lieu à réunir des pays séparés par de profondes divergences historiques, de l'avis du président français Nicolas Sarkozy, se réjouissant de l'éclatant succès de son projet. Et comme pour témoigner de la bonne foi de cette alliance proposée par le nord aux pays du sud, l'UPM a retenu, pour son baptême, d'importants projets concrets, à l'image de la dépollution de la mer méditerranée, les autoroutes en mer, la promotion des énergies renouvelables, solaire notamment, et un partenariat dans le secteur de la PME. Sur le plan diplomatique, Sarkozy a réussi une grande prouesse. En réussissant à regrouper autour d'une même table, et par ricochet au sein d'un même projet, celui de l'UPM en l'occurrence, la totalité des dirigeants arabes, à l'exception de Kadafi, l'Autorité palestinienne et Israël, il aura fondé les jalons d'une nouvelle dynamique, voir une nouvelle donne sur la scène politique proche-orientale, mais aussi au Maghreb. A ce titre, il y a lieu de souligner la spécificité de l'Union pour la méditerranée, en dehors de son aspect géographique, en ce sens qu'elle couvre une région très stratégique dans le monde, de surcroît au cœur de toutes les convoitises.