Cette formule des temps modernes épargne, certes, aux élèves de longs déplacements, mais elle ne reste pas moins critiquée vu l'accès à l'outil informatique qui fait toujours défaut chez nous. Cette formule des temps modernes épargne, certes, aux élèves de longs déplacements, mais elle ne reste pas moins critiquée vu l'accès à l'outil informatique qui fait toujours défaut chez nous. Ils sont plus de 300.000 nouveaux bacheliers à effectuer leur inscription à l'université cet été. Et comme il est de mise ces dernières années, les préinscriptions se font exclusivement en ligne sur des sites Internet. Cependant, élèves et parents ne cachent pas leur appréhention quant à cette nouvelle formule technologique. La cause ? Cette formule des temps modernes épargne, certes, aux élèves de longs déplacements, mais elle ne reste pas moins critiquée vu l'accès à l'outil informatique qui fait toujours défaut chez nous. Alors, ne fallait-il pas penser à temps à la généralisation de cet outil indispensable ? A l'instar des réformes de l'éducation nationale en général, de l'aveu même des universitaires, cette formule est introduite à « la hâte». Joint par téléphone, Abdelmalek Rahmani, enseignant universitaire, soutient que cette formule technologique reste «bonne, voire excellente» tant elle permet de gagner plus de temps, outre d'éviter les longs déplacements aux nouveaux bacheliers. Il ne manque pas de soulever «l'enclavement informatique» de plusieurs régions en Algérie, appelant ainsi à «la généralisation» de l'Internet. Le même constat est fait par des parents d'élèves, y compris ceux résidant dans les grandes villes, qui soulèvent en outre les problèmes de connexion. « Aller au cyber en cette période d'inscriptions est un vrai casse-tête pour moi le réseau Internet est souvent saturé ; il m'arrive de passer toute la journée dans ces espaces ! » nous dit Hocine, préoccupé, depuis l'affichage des résultats du Bac, par la préinscription de sa fille lauréate. Ainsi, la nouvelle formule technologique s'avère insuffisante pour atténuer le stress des parents d'élèves, inquiets pour l'avenir de leurs enfants. Un avenir, faut-il le dire, tributaire de cette étape décisive pour tous les élèves ayant décroché le fameux sésame leur permettant d'accéder à l'université, ultime étape avant la vie active. Ne pouvant cacher son angoisse, Ammi Sadek affirme pour sa part, qu'il est « très soucieux quant au choix » qu'effectuera sa fille, lauréate avec mention, qui, dit-il, «elle-même, ne tarda pas d'ailleurs à oublier sa joie de la réussite, pour s'investir davantage à ses inscriptions». Le stress de ce parent se prolonge, vu surtout le nombre élevé de lauréats cette année. Quelle stratégie ? Appréhendant le devenir de sa progéniture, Ammi Sadek ne cesse de conseiller alors, à sa fille d'«étudier tous les paramètres avant de trancher», à même, dit-il, qu'elle puisse éviter tout remord. Quant à la formule des préinscriptions par voie électronique, ce même parent d'élève, n'en fait pas autant de soucis, tant, argue t-il naïvement, que «l'outil informatique est plus rapide, précis et juste ! ». Par ailleurs, Abdelmalek Rahmani ne manquera pas de tenter de soulager un tant soit peu la tension des parents et élèves, affirmant que l'on ne peut satisfaire tous les choix des lauréats « les pouvoirs publics ne peuvent former tous les étudiants dans une même filière ! Mais ils doivent plutôt avoir une stratégie bien définie dans ce sens ». S'agissant du nouveau système LMD, M. Rahmani a tenu à rassurer les futurs étudiants que ce n'est au fait, qu'une «nouvelle approche, efficace même, de l'enseignement supérieur qu'il ne faut pas appréhender». Surtout, ajoute t-il, que le système LMD « offre d'autres alternatives aux étudiants n'étant pas satisfait de leur premier choix à l'université, car après le tronc commun, ce même système offre le choix de passerelles entre spécialités». Toutefois, l'universitaire ne rate pas l'occasion pour critiquer la manière avec laquelle ce système est introduit chez nous. Dans son évaluation esquissée sur le terrain, M. Rahmani a constaté que le système LMD, en Algérie, doit intervenir a posteriori. C'est-à-dire, tranche t-il, il est impératif de procéder au préalable, à la «généralisation de l'Internet» à travers toutes les universités algériennes, et à la « facilitation de l'accès aux différentes bibliothèques », entre autres. Insistant en outre sur « le tutorat » pour l'accompagnement de l'étudiant durant tout son cursus universitaire, Abdelmalek Rahmani, également syndicaliste du Cnes, appelle dans ce sens, les autorités à « la revalorisation » du statut de l'enseignant, ce premier tuteur de l'étudiant. Ils sont plus de 300.000 nouveaux bacheliers à effectuer leur inscription à l'université cet été. Et comme il est de mise ces dernières années, les préinscriptions se font exclusivement en ligne sur des sites Internet. Cependant, élèves et parents ne cachent pas leur appréhention quant à cette nouvelle formule technologique. La cause ? Cette formule des temps modernes épargne, certes, aux élèves de longs déplacements, mais elle ne reste pas moins critiquée vu l'accès à l'outil informatique qui fait toujours défaut chez nous. Alors, ne fallait-il pas penser à temps à la généralisation de cet outil indispensable ? A l'instar des réformes de l'éducation nationale en général, de l'aveu même des universitaires, cette formule est introduite à « la hâte». Joint par téléphone, Abdelmalek Rahmani, enseignant universitaire, soutient que cette formule technologique reste «bonne, voire excellente» tant elle permet de gagner plus de temps, outre d'éviter les longs déplacements aux nouveaux bacheliers. Il ne manque pas de soulever «l'enclavement informatique» de plusieurs régions en Algérie, appelant ainsi à «la généralisation» de l'Internet. Le même constat est fait par des parents d'élèves, y compris ceux résidant dans les grandes villes, qui soulèvent en outre les problèmes de connexion. « Aller au cyber en cette période d'inscriptions est un vrai casse-tête pour moi le réseau Internet est souvent saturé ; il m'arrive de passer toute la journée dans ces espaces ! » nous dit Hocine, préoccupé, depuis l'affichage des résultats du Bac, par la préinscription de sa fille lauréate. Ainsi, la nouvelle formule technologique s'avère insuffisante pour atténuer le stress des parents d'élèves, inquiets pour l'avenir de leurs enfants. Un avenir, faut-il le dire, tributaire de cette étape décisive pour tous les élèves ayant décroché le fameux sésame leur permettant d'accéder à l'université, ultime étape avant la vie active. Ne pouvant cacher son angoisse, Ammi Sadek affirme pour sa part, qu'il est « très soucieux quant au choix » qu'effectuera sa fille, lauréate avec mention, qui, dit-il, «elle-même, ne tarda pas d'ailleurs à oublier sa joie de la réussite, pour s'investir davantage à ses inscriptions». Le stress de ce parent se prolonge, vu surtout le nombre élevé de lauréats cette année. Quelle stratégie ? Appréhendant le devenir de sa progéniture, Ammi Sadek ne cesse de conseiller alors, à sa fille d'«étudier tous les paramètres avant de trancher», à même, dit-il, qu'elle puisse éviter tout remord. Quant à la formule des préinscriptions par voie électronique, ce même parent d'élève, n'en fait pas autant de soucis, tant, argue t-il naïvement, que «l'outil informatique est plus rapide, précis et juste ! ». Par ailleurs, Abdelmalek Rahmani ne manquera pas de tenter de soulager un tant soit peu la tension des parents et élèves, affirmant que l'on ne peut satisfaire tous les choix des lauréats « les pouvoirs publics ne peuvent former tous les étudiants dans une même filière ! Mais ils doivent plutôt avoir une stratégie bien définie dans ce sens ». S'agissant du nouveau système LMD, M. Rahmani a tenu à rassurer les futurs étudiants que ce n'est au fait, qu'une «nouvelle approche, efficace même, de l'enseignement supérieur qu'il ne faut pas appréhender». Surtout, ajoute t-il, que le système LMD « offre d'autres alternatives aux étudiants n'étant pas satisfait de leur premier choix à l'université, car après le tronc commun, ce même système offre le choix de passerelles entre spécialités». Toutefois, l'universitaire ne rate pas l'occasion pour critiquer la manière avec laquelle ce système est introduit chez nous. Dans son évaluation esquissée sur le terrain, M. Rahmani a constaté que le système LMD, en Algérie, doit intervenir a posteriori. C'est-à-dire, tranche t-il, il est impératif de procéder au préalable, à la «généralisation de l'Internet» à travers toutes les universités algériennes, et à la « facilitation de l'accès aux différentes bibliothèques », entre autres. Insistant en outre sur « le tutorat » pour l'accompagnement de l'étudiant durant tout son cursus universitaire, Abdelmalek Rahmani, également syndicaliste du Cnes, appelle dans ce sens, les autorités à « la revalorisation » du statut de l'enseignant, ce premier tuteur de l'étudiant.