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«Les PME génèrent 80 % des emplois»
Boualem M'rakech, Président de la CAP
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 07 - 2008

Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem Merrakech, nous explique, dans cet entretien, le rôle de la PME dans la croissance économique et l'accumulation des richesses, ainsi que l'impérieuse nécessité de la rendre davantage performante et compétitive dans le contexte de la mondialisation et de l'économie de marché.
Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem Merrakech, nous explique, dans cet entretien, le rôle de la PME dans la croissance économique et l'accumulation des richesses, ainsi que l'impérieuse nécessité de la rendre davantage performante et compétitive dans le contexte de la mondialisation et de l'économie de marché.
Le Midi Libre : Quel est l'apport de la PME dans l'économie nationale ?
Boualem M'rakech : Dans une étape supérieure, il s'agit de penser à l'extension des petites et moyennes entreprises, car les PME sont créatrices de richesses et participent activement au développement durable. Ainsi, il faut se situer dans le contexte de l'extension et de l'expansion des PME-PMI, sachant qu'elles génèrent 80 % des emplois en Algérie et même dans les pays du pourtour méditerranéen, tels que la France, l'Espagne et surtout l'Italie, pays où la PME a joué un rôle prépondérant dans la croissance économique.
En Algérie, nous avons grandement besoin de la PME, notamment en la dotant d'un système d'innovation performant et d'une structure recherche et développement. La formation des ingénieurs et des chercheurs et leur perfectionnement sont très utiles pour le processus de production et l'amélioration des compétences des entreprises.
Notre devise consiste constamment à promouvoir la PME et sortir du carcan des hydrocarbures, sachant que le pays est mono-exportateur. Les exportations de produits hors hydrocarbures doivent connaître une expansion, car l'Algérie recèle des potentialités importantes et insoupçonnées de produits industriels et agricoles de qualité.
Quelle est votre principale revendication auprès des pouvoirs publics ?
La relation entre le développement économique et social est le fondement même de la PME; cela nécessite des solutions opportunes et adéquates pour aider un certain nombre de PME à réaliser leur extension, source de développement et de promotion.
La Confédération algérienne du patronat s'est, à maintes fois, exprimée sur les questions clés relevant de la stratégie de développement de la PME.. Nous revendiquons l'allègement des charges fiscales et parafiscales, ainsi qu'un système financier et bancaire opérationnel répondant aux exigences et aux aspirations des PME.
Car, aujourd'hui, le système financier et bancaire en Algérie est inapproprié. Nous avons travaillé avec la Chefferie du gouvernement et nous espérons arriver à un accord complet et pratique sur le financement des entreprises avec l'apport des banques.
Aujourd'hui, nous avons réellement matière à réflexion et à discussion.
Les démarches auprès du gouvernement ont-elles été fructueuses pour négocier la refonte du système financier et bancaire ?
La CAP a formulé des propositions au Chef du gouvernement pour la relance de la politique des PME et le financement. Nous avons notamment fait des suggestions à Ouyahia pour rechercher des solutions, et nous avons l'accord préalable pour mener à bien les pourparlers.
Nous voulons savoir comment s'effectue le traitement d'un dossier de financement. En général, celui-ci se fait sur la base de priorités économiques et à la suite de garanties formulées par les PME.
Il s'agit d'une double garantie englobant les encours, car il existe des risques. Néanmoins, la PME tend à retrouver ses moyens financiers et réaliser des dividendes.
Le crédit financier consiste à assurer une totale cohésion sur la garantie commerciale. Il ne faut pas qu'il soit au-delà des capacités financières des entreprises, car la banque est le facilitateur de développement pour la PME.
L'autorité d'une banque et les conditions de son épanouissement ne peuvent se réaliser qu'avec l'essor des entreprises, car les institutions financières et bancaires créent les conditions de leur propre développement.
La carte de crédit accordée aux VIP n'est, en réalité, qu'une carte de paiement et non pas une carte de crédit, proprement dit, puisqu'on ne peut pas retirer des sommes d'argent supérieures au solde existant dans le compte bancaire. Ce qui désavantage énormément les opérateurs économiques et les hommes d'affaires.
Le Midi Libre : Quel est l'apport de la PME dans l'économie nationale ?
Boualem M'rakech : Dans une étape supérieure, il s'agit de penser à l'extension des petites et moyennes entreprises, car les PME sont créatrices de richesses et participent activement au développement durable. Ainsi, il faut se situer dans le contexte de l'extension et de l'expansion des PME-PMI, sachant qu'elles génèrent 80 % des emplois en Algérie et même dans les pays du pourtour méditerranéen, tels que la France, l'Espagne et surtout l'Italie, pays où la PME a joué un rôle prépondérant dans la croissance économique.
En Algérie, nous avons grandement besoin de la PME, notamment en la dotant d'un système d'innovation performant et d'une structure recherche et développement. La formation des ingénieurs et des chercheurs et leur perfectionnement sont très utiles pour le processus de production et l'amélioration des compétences des entreprises.
Notre devise consiste constamment à promouvoir la PME et sortir du carcan des hydrocarbures, sachant que le pays est mono-exportateur. Les exportations de produits hors hydrocarbures doivent connaître une expansion, car l'Algérie recèle des potentialités importantes et insoupçonnées de produits industriels et agricoles de qualité.
Quelle est votre principale revendication auprès des pouvoirs publics ?
La relation entre le développement économique et social est le fondement même de la PME; cela nécessite des solutions opportunes et adéquates pour aider un certain nombre de PME à réaliser leur extension, source de développement et de promotion.
La Confédération algérienne du patronat s'est, à maintes fois, exprimée sur les questions clés relevant de la stratégie de développement de la PME.. Nous revendiquons l'allègement des charges fiscales et parafiscales, ainsi qu'un système financier et bancaire opérationnel répondant aux exigences et aux aspirations des PME.
Car, aujourd'hui, le système financier et bancaire en Algérie est inapproprié. Nous avons travaillé avec la Chefferie du gouvernement et nous espérons arriver à un accord complet et pratique sur le financement des entreprises avec l'apport des banques.
Aujourd'hui, nous avons réellement matière à réflexion et à discussion.
Les démarches auprès du gouvernement ont-elles été fructueuses pour négocier la refonte du système financier et bancaire ?
La CAP a formulé des propositions au Chef du gouvernement pour la relance de la politique des PME et le financement. Nous avons notamment fait des suggestions à Ouyahia pour rechercher des solutions, et nous avons l'accord préalable pour mener à bien les pourparlers.
Nous voulons savoir comment s'effectue le traitement d'un dossier de financement. En général, celui-ci se fait sur la base de priorités économiques et à la suite de garanties formulées par les PME.
Il s'agit d'une double garantie englobant les encours, car il existe des risques. Néanmoins, la PME tend à retrouver ses moyens financiers et réaliser des dividendes.
Le crédit financier consiste à assurer une totale cohésion sur la garantie commerciale. Il ne faut pas qu'il soit au-delà des capacités financières des entreprises, car la banque est le facilitateur de développement pour la PME.
L'autorité d'une banque et les conditions de son épanouissement ne peuvent se réaliser qu'avec l'essor des entreprises, car les institutions financières et bancaires créent les conditions de leur propre développement.
La carte de crédit accordée aux VIP n'est, en réalité, qu'une carte de paiement et non pas une carte de crédit, proprement dit, puisqu'on ne peut pas retirer des sommes d'argent supérieures au solde existant dans le compte bancaire. Ce qui désavantage énormément les opérateurs économiques et les hommes d'affaires.


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