L'augmentation des salaires du secteur économique et privé sera effective après la signature des conventions de branches prévue le 1er mai. Des augmentations qui varient entre 10% et 20% selon la santé financière des entreprises. Néanmoins, l'augmentation des ces revalorisations pourrait rencontrer de difficultés d'ordre financier notamment. Le président de la Confédération algérienne du patronat (Cap), Boualem Merrakeche, a mis en avant sur les ondes de la radio chaîne III, ce problème qui pourrait toucher au mois quatre secteurs comme le "textile et l'industrie du plastique". Selon le président de la Cap, les experts ont planché sur ce dossier en soulevant les "difficultés de certaines entreprises" lors de la rencontre avec l'UGTA. D'où les propositions du patronat qui souhaite des "solutions de la part de l'Etat et un suivi de la situation des entreprises en vue de la promouvoir", a-t-il déclaré. En d'autres termes, les chefs d'entreprises demandent et proposent "l'intervention de l'Etat pour sauver les secteurs vulnérables". Autre proposition soumise au gouvernement est liée à l'environnement de l'entreprise comme la "nécessité de lever les obstacles bureaucratiques qui freinent son évolution et soutenir davantage la production nationale", a affirmé Boualem Merrakeche. Ce dernier, estime qui des mesures doivent être prises dans ce sens. Interrogé sur le respect des entreprises publiques et privées de la décision de la tripartite d'augmenter les salaires, le président de la Cap, a fait savoir que le patronat fera une proposition de création d'un "système pour l'application de cette décision" non sans rappeler qu'"un dispositif réglementaire existe déjà". A propos de cette augmentation, Boualem Merrakeche, a souligné, qu'elle a été décidée suivant des paramètres précis comme le taux d'inflation qui dépasse "5%", et son objectif est "l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs". Pour ce qui est des autres dossiers traités par des groupes de travail installés lors de la 13eme tripartite, le président de la Cap a précisé que les consultations se poursuivent en vue de leur finalisation. Sur les quatre groupes, celui des allocations familiales est en passe d'être ajourné car le patronat a demandé de différer son application à une date ultérieure. Pour le président de la Cap, le mieux est de retarder sa mise en œuvre le "plus loin possible".