Les habitants de Pékin pouvaient profiter hier de rues sans embouteillages, au premier jour de la mise en place d'un système de circulation alternée visant à réduire pollution et encombrements pendant les jeux Olympiques (8-24 août). Même pour un jour de week-end, le trafic était inhabituellement fluide dans les rues de la capitale chinoise, la nouvelle règle interdisant de circulation les voitures un jour sur deux en fonction du dernier chiffre de leurs plaques d'immatriculation, pair ou impair. «C'est super. C'est comme conduire en plein milieu de la nuit. Cela va apporter un grand soulagement pour les jeux Olympiques», s'est félicitée Fan Wenling en montant dans sa voiture pour se rendre à son travail. Cette nouvelle réglementation, appliquée jusqu'au 20 septembre, fait partie d'une campagne plus large destinée à assainir l'air dans une des villes les plus polluées au monde et habituellement enveloppée d'un brouillard âcre, qui s'apprête à accueillir 10.000 athlètes. Pour faire face à la progression attendue de quatre millions de voyages quotidiens dans les transports en commun (pour atteindre 20 millions), trois nouvelles lignes de métro ont été inaugurées samedi. Egalement depuis hier, certaines entreprises doivent modifier les horaires de travail, en commençant une heure plus tard et en terminant une heure plus tôt, pour alléger les embouteillages. Les employeurs sont aussi invités à permettre à leur personnel de prendre leurs congés annuels pendant les Jeux. Le Comité international olympique a prévenu que les épreuves d'endurance, notamment le marathon, pourraient être suspendues en cas de mauvaise qualité de l'air afin de protéger les sportifs. Avec la circulation alternée, les autorités chinoises espèrent réduire le trafic de plus d'un million de voitures, contre 3,3 millions habituellement. Le ciel semblait déjà plus clair dimanche au-dessus de la mégalopole de 17 millions d'habitants, mais il était difficile d'attribuer cette percée aux nouvelles conditions de circulation ou à la météo. L'impact de la nouvelle mesure pourra être plus facilement mesuré aujourd'hui, quand les Pékinois prendront ou non la route. Un test grandeur nature réalisé en août 2007, un an avant les Jeux, n'avait pas été concluant: la réduction autoritaire du nombre de voitures pendant quatre jours à Pékin n'avait pas sensiblement amélioré la qualité de l'air. Mais les autorités assortissent cet été la nouvelle réglementation d'autres mesures, comme l'arrêt des industries les plus polluantes autour de Pékin ou de tous les travaux de construction dans la ville. Hier, seuls les véhicules aux plaques d'immatriculation finissant par un chiffre pair étaient autorisés à rouler et des policiers en moto surveillaient le trafic aux principaux carrefours. Une amende de 100 yuans (14 dollars), une somme dissuasive pour de nombreux Chinois, est prévue pour les contrevenants, a prévenu le bureau des transports de la ville. La circulation alternée ne s'applique toutefois pas aux taxis, et certains chauffeurs se réjouissent de cette aubaine. «Je pense qu'il sera possible de se faire plus d'argent mais on devra probablement travailler plus pour ça», a souligné Ma Guiwei, conductrice d'un taxi. «Il sera de toute façon plus agréable de conduire dans de meilleures conditions de trafic pour un certain temps», a-t-elle ajouté. Les habitants de Pékin pouvaient profiter hier de rues sans embouteillages, au premier jour de la mise en place d'un système de circulation alternée visant à réduire pollution et encombrements pendant les jeux Olympiques (8-24 août). Même pour un jour de week-end, le trafic était inhabituellement fluide dans les rues de la capitale chinoise, la nouvelle règle interdisant de circulation les voitures un jour sur deux en fonction du dernier chiffre de leurs plaques d'immatriculation, pair ou impair. «C'est super. C'est comme conduire en plein milieu de la nuit. Cela va apporter un grand soulagement pour les jeux Olympiques», s'est félicitée Fan Wenling en montant dans sa voiture pour se rendre à son travail. Cette nouvelle réglementation, appliquée jusqu'au 20 septembre, fait partie d'une campagne plus large destinée à assainir l'air dans une des villes les plus polluées au monde et habituellement enveloppée d'un brouillard âcre, qui s'apprête à accueillir 10.000 athlètes. Pour faire face à la progression attendue de quatre millions de voyages quotidiens dans les transports en commun (pour atteindre 20 millions), trois nouvelles lignes de métro ont été inaugurées samedi. Egalement depuis hier, certaines entreprises doivent modifier les horaires de travail, en commençant une heure plus tard et en terminant une heure plus tôt, pour alléger les embouteillages. Les employeurs sont aussi invités à permettre à leur personnel de prendre leurs congés annuels pendant les Jeux. Le Comité international olympique a prévenu que les épreuves d'endurance, notamment le marathon, pourraient être suspendues en cas de mauvaise qualité de l'air afin de protéger les sportifs. Avec la circulation alternée, les autorités chinoises espèrent réduire le trafic de plus d'un million de voitures, contre 3,3 millions habituellement. Le ciel semblait déjà plus clair dimanche au-dessus de la mégalopole de 17 millions d'habitants, mais il était difficile d'attribuer cette percée aux nouvelles conditions de circulation ou à la météo. L'impact de la nouvelle mesure pourra être plus facilement mesuré aujourd'hui, quand les Pékinois prendront ou non la route. Un test grandeur nature réalisé en août 2007, un an avant les Jeux, n'avait pas été concluant: la réduction autoritaire du nombre de voitures pendant quatre jours à Pékin n'avait pas sensiblement amélioré la qualité de l'air. Mais les autorités assortissent cet été la nouvelle réglementation d'autres mesures, comme l'arrêt des industries les plus polluantes autour de Pékin ou de tous les travaux de construction dans la ville. Hier, seuls les véhicules aux plaques d'immatriculation finissant par un chiffre pair étaient autorisés à rouler et des policiers en moto surveillaient le trafic aux principaux carrefours. Une amende de 100 yuans (14 dollars), une somme dissuasive pour de nombreux Chinois, est prévue pour les contrevenants, a prévenu le bureau des transports de la ville. La circulation alternée ne s'applique toutefois pas aux taxis, et certains chauffeurs se réjouissent de cette aubaine. «Je pense qu'il sera possible de se faire plus d'argent mais on devra probablement travailler plus pour ça», a souligné Ma Guiwei, conductrice d'un taxi. «Il sera de toute façon plus agréable de conduire dans de meilleures conditions de trafic pour un certain temps», a-t-elle ajouté.