Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine a entamé, hier, une réunion à Addis Abeba pour débattre de la demande de poursuites faite par le procureur de la CPI visant le président soudanais Omar el Béchir accusé de «génocide et crimes» au Darfour (ouest du Soudan). La réunion se tient au siège de l'UA en présence d'une délégation gouvernementale soudanaise, conduite par le ministre de la Justice, Abdel Basit Sabdarat. M. Sabdarat a rencontré des ambassadeurs à l'UA avec lesquels il a discuté d'une éventuelle issue à la demande de poursuites faite par le procureur de la CPI visant le président el Béchir pour «génocide et crimes» au Darfour. Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait réclamé le 14 juillet aux juges de la Cour d'émettre un mandat d'arrêt contre M. El Béchir qu'il a accusé de «génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité» au Darfour, une province de l'Ouest du Soudan en conflit armé depuis 2003. Ces accusations ont été catégoriquement rejetées par le gouvernement de Khartoum. Il s'agit de la première demande d'arrestation d'un chef d'Etat en exercice devant la CPI, seul tribunal permanent compétent pour juger les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide. La présidence de l'UA avait mis en garde contre la possibilité «de coups d'Etat militaires et d'une anarchie généralisée» au Soudan si la CPI inculpait M. El Béchir. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine a entamé, hier, une réunion à Addis Abeba pour débattre de la demande de poursuites faite par le procureur de la CPI visant le président soudanais Omar el Béchir accusé de «génocide et crimes» au Darfour (ouest du Soudan). La réunion se tient au siège de l'UA en présence d'une délégation gouvernementale soudanaise, conduite par le ministre de la Justice, Abdel Basit Sabdarat. M. Sabdarat a rencontré des ambassadeurs à l'UA avec lesquels il a discuté d'une éventuelle issue à la demande de poursuites faite par le procureur de la CPI visant le président el Béchir pour «génocide et crimes» au Darfour. Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait réclamé le 14 juillet aux juges de la Cour d'émettre un mandat d'arrêt contre M. El Béchir qu'il a accusé de «génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité» au Darfour, une province de l'Ouest du Soudan en conflit armé depuis 2003. Ces accusations ont été catégoriquement rejetées par le gouvernement de Khartoum. Il s'agit de la première demande d'arrestation d'un chef d'Etat en exercice devant la CPI, seul tribunal permanent compétent pour juger les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide. La présidence de l'UA avait mis en garde contre la possibilité «de coups d'Etat militaires et d'une anarchie généralisée» au Soudan si la CPI inculpait M. El Béchir.