Une fresque artistique inspirée de contes arabes, intitulée « les Chevaliers de la lune », remarquablement exécutée par la cinquantaine de danseuses et de danseurs du ballet libanais Caracalla, a ouvert, mercredi soir, le 4e festival arabe de Djemila. Sur le site archéologique de l'antique Cuicul, à quelque 50 km de Sétif, sur l'immense scène dressée au pied de l'arc de Caracalla, fils de l'empereur d'origine berbère Septime Sévère et de la Syrienne Juila Domna, les artistes du Pays du cèdre ont enchanté le public par leur maîtrise, leur grâce et la parfaite synchronisation de la chorégraphie présentée. Le conte des « Chevaliers de la lune » qui relate l'histoire d'un roi séparé de son fils, kidnappé par la fille d'une bohémienne, est surtout prétexte à un spectacle de très haute facture où la qualité de l'orchestration et des chants le dispute aux mouvements amples et gracieux des artistes qui miment avec un égal bonheur la douleur d'un roi, la détermination d'une mère et l'âpreté des affrontements épiques entre tribus. La beauté des costumes et la recherche dans la mise en scène permettent au public de voguer, tour à tour, du désert d'Arabie aux bords de la Méditerranée au son d'une orchestration rythmée par la voix suave d'une talentueuse chanteuse qui n'est autre que la soeur de la grande Fayrouz. Auparavant, le coup d'envoi du festival avait été officiellement donné par le wali de Sétif juste avant un impressionnant feu d'artifice qui illumina le ciel de Djemila sur une musique entraînante d'ONB (Orchestre national de Barbès). Le public, relativement nombreux se mettra ensuite en « appétit » avec le jeune groupe sétifien « Amer » qui présentera quelques morceaux rythmés du terroir sétifien avec la traditionnelle « chekoua » (une sorte de cornemuse locale) et la « tabla ». De l'avis de nombreux spectateurs, la soirée d'ouverture de la 4e édition du festival arabe de Djemila aura été une franche réussite avant l'entrée en lice des autres artistes programmés, dont certains sont très attendus, comme Houari Dauphin, Zakia Mohamed, Djamel Allam, la Tunisienne Nabiha Karawli, le Libanais Marwan Khoury et, surtout, la grande diva algérienne Warda qui remontera sur scène, à la grande joie de ses millions de fans, pour clôturer en apothéose le festival, vendredi prochain. Une fresque artistique inspirée de contes arabes, intitulée « les Chevaliers de la lune », remarquablement exécutée par la cinquantaine de danseuses et de danseurs du ballet libanais Caracalla, a ouvert, mercredi soir, le 4e festival arabe de Djemila. Sur le site archéologique de l'antique Cuicul, à quelque 50 km de Sétif, sur l'immense scène dressée au pied de l'arc de Caracalla, fils de l'empereur d'origine berbère Septime Sévère et de la Syrienne Juila Domna, les artistes du Pays du cèdre ont enchanté le public par leur maîtrise, leur grâce et la parfaite synchronisation de la chorégraphie présentée. Le conte des « Chevaliers de la lune » qui relate l'histoire d'un roi séparé de son fils, kidnappé par la fille d'une bohémienne, est surtout prétexte à un spectacle de très haute facture où la qualité de l'orchestration et des chants le dispute aux mouvements amples et gracieux des artistes qui miment avec un égal bonheur la douleur d'un roi, la détermination d'une mère et l'âpreté des affrontements épiques entre tribus. La beauté des costumes et la recherche dans la mise en scène permettent au public de voguer, tour à tour, du désert d'Arabie aux bords de la Méditerranée au son d'une orchestration rythmée par la voix suave d'une talentueuse chanteuse qui n'est autre que la soeur de la grande Fayrouz. Auparavant, le coup d'envoi du festival avait été officiellement donné par le wali de Sétif juste avant un impressionnant feu d'artifice qui illumina le ciel de Djemila sur une musique entraînante d'ONB (Orchestre national de Barbès). Le public, relativement nombreux se mettra ensuite en « appétit » avec le jeune groupe sétifien « Amer » qui présentera quelques morceaux rythmés du terroir sétifien avec la traditionnelle « chekoua » (une sorte de cornemuse locale) et la « tabla ». De l'avis de nombreux spectateurs, la soirée d'ouverture de la 4e édition du festival arabe de Djemila aura été une franche réussite avant l'entrée en lice des autres artistes programmés, dont certains sont très attendus, comme Houari Dauphin, Zakia Mohamed, Djamel Allam, la Tunisienne Nabiha Karawli, le Libanais Marwan Khoury et, surtout, la grande diva algérienne Warda qui remontera sur scène, à la grande joie de ses millions de fans, pour clôturer en apothéose le festival, vendredi prochain.