Le Président Bouteflika a confirmé hier l'intention du gouvernement de promouvoir certaines grandes daïras au statut de wilayas déléguées. « La réorganisation territoriale va bientôt se traduire par la désignation de walis délégués à la tête des circonscriptions jugées importantes par leur population, le nombre de leurs communes, leur vocation et la complexité de leur gestion », a-t-il déclaré. Selon lui, le nouveau découpage vise à assurer « une meilleure emprise sur la réalité du terrain et pour réduire les distances entre les centres de décision et l'espace territorial concerné pour une meilleure gestion de proximité ». Le chef de l'Etat a déploré, cependant, le manque de ressources humaines pour la gestion de ces nouvelles entités administratives et même de celles existant actuellement. « Nous n'avons pas et de cadres compétents », a-t-il lancé à son auditoire composé, outre des présidents d'APC, de walis, chefs de daïras ainsi que des membres du gouvernement. Le Président soutiendra, cependant, que la machine de formation sera accélérée pour combler les lacunes. Il a rappelé en ce sens que la réalisation de 6 nouveaux établissements de formation des cadres des collectivités est inscrite. Lesquels établissements, en plus des 5 déjà existants, ont une capacité de 9.000 places pédagogiques. D'autre part, le chef de l'Etat indiquera aux présidents d'APC que «les citoyens algériens, notamment les jeunes, attendent de vous des réponses à leurs multiples attentes ». Il citera dans ce sens, l'amélioration de la qualité de vie et plus de transparence et d'écoute et de participation dans les choix relatifs au développement de leurs communes. Aussi, Bouteflika indiquera que la réforme des collectivités territoriales vise à « consolider la démocratie locale et lui donner tous les moyens pour qu'elle s'exprime ». Parlant de décentralisation et de déconcentration, il notera que cette démarche est aujourd'hui largement engagée. Il arguera à ce propos que des projets de loi ont été préparés en vue de « clarifier les missions et les compétences de l'ensemble des acteurs locaux et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement des collectivités territoriales». Le chef de l'Etat rappellera qu'un intérêt particulier a été accordé à la refonte des finances et de la fiscalité locales, parce qu'elles sont une condition préalable à toute la réforme des collectivités locales. Cette refonte, a-t-il ajouté, permettra une augmentation appréciable des ressources communales et donnera à l'élu les moyens d'exercer pleinement ses missions. Sur un autre plan, le chef de l'Etat rappellera aux élus que la prise en charge des réalisations achevées dans le cadre des programmes relève de leurs missions. Il citera notamment la gestion, la maintenance et leur bonne exploitation en vue « d'éviter toute dégradation préjudiciable à la collectivité ». Les APC, estimera le Président, « ont aussi un rôle essentiel à jouer dans l'encouragement aux investissements productifs. » Le Président Bouteflika a confirmé hier l'intention du gouvernement de promouvoir certaines grandes daïras au statut de wilayas déléguées. « La réorganisation territoriale va bientôt se traduire par la désignation de walis délégués à la tête des circonscriptions jugées importantes par leur population, le nombre de leurs communes, leur vocation et la complexité de leur gestion », a-t-il déclaré. Selon lui, le nouveau découpage vise à assurer « une meilleure emprise sur la réalité du terrain et pour réduire les distances entre les centres de décision et l'espace territorial concerné pour une meilleure gestion de proximité ». Le chef de l'Etat a déploré, cependant, le manque de ressources humaines pour la gestion de ces nouvelles entités administratives et même de celles existant actuellement. « Nous n'avons pas et de cadres compétents », a-t-il lancé à son auditoire composé, outre des présidents d'APC, de walis, chefs de daïras ainsi que des membres du gouvernement. Le Président soutiendra, cependant, que la machine de formation sera accélérée pour combler les lacunes. Il a rappelé en ce sens que la réalisation de 6 nouveaux établissements de formation des cadres des collectivités est inscrite. Lesquels établissements, en plus des 5 déjà existants, ont une capacité de 9.000 places pédagogiques. D'autre part, le chef de l'Etat indiquera aux présidents d'APC que «les citoyens algériens, notamment les jeunes, attendent de vous des réponses à leurs multiples attentes ». Il citera dans ce sens, l'amélioration de la qualité de vie et plus de transparence et d'écoute et de participation dans les choix relatifs au développement de leurs communes. Aussi, Bouteflika indiquera que la réforme des collectivités territoriales vise à « consolider la démocratie locale et lui donner tous les moyens pour qu'elle s'exprime ». Parlant de décentralisation et de déconcentration, il notera que cette démarche est aujourd'hui largement engagée. Il arguera à ce propos que des projets de loi ont été préparés en vue de « clarifier les missions et les compétences de l'ensemble des acteurs locaux et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement des collectivités territoriales». Le chef de l'Etat rappellera qu'un intérêt particulier a été accordé à la refonte des finances et de la fiscalité locales, parce qu'elles sont une condition préalable à toute la réforme des collectivités locales. Cette refonte, a-t-il ajouté, permettra une augmentation appréciable des ressources communales et donnera à l'élu les moyens d'exercer pleinement ses missions. Sur un autre plan, le chef de l'Etat rappellera aux élus que la prise en charge des réalisations achevées dans le cadre des programmes relève de leurs missions. Il citera notamment la gestion, la maintenance et leur bonne exploitation en vue « d'éviter toute dégradation préjudiciable à la collectivité ». Les APC, estimera le Président, « ont aussi un rôle essentiel à jouer dans l'encouragement aux investissements productifs. »