Pour réussir le nouveau découpage administratif, le gouvernement veut éviter les erreurs commises en 1984. En marge de la visite de travail effectuée hier par le président de la République dans la wilaya de Blida, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a confirmé que les nouveaux walis délégués seront installés «le plus tôt possible». Il a même laissé entendre que cela serait possible avant la fin de l'année en cours. Toutefois, la désignation des nouvelles wilayas prendra du retard, selon Yazid Zerhouni. Sans aucune équivoque, il affirme qu'il n'est pas question de reproduire les erreurs du découpage de 1984 lorsque des wilayas ont été créées alors qu'elles ne disposaient pas d'outils nécessaires, citant l'exemple de certaines qui, jusqu'à aujourd'hui, ne disposent pas de certains services. Ce qui affecte les citoyens contraints de se déplacer dans les localités environnantes pour régler des problèmes administratifs. Pour toutes ces raisons, Yazid Zerhouni, niant l'existence d'une commission qui planche sur le dossier, affirme préférer donner plus de temps aux prochaines circonscriptions administratives de se préparer avant de les promouvoir au rang administratif de wilayas. Il avance, par exemple, le transfert des archives d'une wilaya à une autre qui prend beaucoup de temps et l'absence de certaines infrastructures administratives. A rappeler que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait annoncé, lors du discours prononcé le 5 juillet au ministère de la Défense nationale, qu'un nouveau découpage administratif verra le jour. Des dizaines de grandes daïras vont changer de statut pour devenir, dans un premier temps, des wilayas déléguées. Un statut qui leur permettra d'être promues au rang de wilaya dans un avenir proche sans toutefois donner de date butoir pour cette entreprise. Notons que le dernier découpage administratif a été opéré en 1984, portant le nombre de wilayas, 31 depuis 1974, à 48. A. B.
Le ministre de l'Intérieur a confirmé que l'attentat terroriste perpétré dimanche à Tizi Ouzou est «l'œuvre du GSPC». Il a indiqué, hier à Blida, que les autorités n'ont pas encore identifié l'auteur de l'attentat. «On dispose, pour l'instant, d'indices matériels», a-t-il dit, estimant que le recours au test ADN peut être effectué même si cela prendra du temps puisqu'il faudra consulter le fichier national. «Je répète que la seule solution au problème reste la vigilance de tous», a conclu le ministre. A rappeler que l'attentat terroriste perpétré dimanche à 5h du matin contre un commissariat au centre-ville de Tizi Ouzou a fait 25 blessés et des dégâts matériels.