Les autorités espagnoles ont procédé ces dernières 48 heures, à l'arrestation de 16 harragas algériens qui ont pu rejoindre les côtes de Cartagena (sud-est de l'Espagne) à bord de deux barques. Les deux embarcations ont pu être repérées après que les services de la garde civile espagnole eurent été informés de leur présence. Les 16 harragas interceptés ont été reconduits dans un centre aménagé pour la circonstance avant d'être expulsés vers leur pays d'origine, a indiqué un responsable local chargé de l'opération. Les autorités espagnoles avaient arrêté, quelques jours auparavant, 43 autres harragas algériens à bord de cinq embarcations qui venaient d'accoster sur les côtes de la ville de Murcia. Pour rappel, le journal espagnol "El Pais" avait tiré dernièrement la sonnette d'alarme face à la brusque reprise de l'immigration clandestine de l'Algérie vers l'Espagne, relevant que 91 migrants clandestins algériens ont été arrêtés en 48 heures au large des côtes de Murcie et Alicante, dans le sud-est de l'Espagne. Six embarcations ont été interceptées au large des côtes de Murcie, une septième a réussi à atteindre une plage de la localité de Cartagena et ses 22 occupants ont été arrêtés, alors que trois autres barques ont été découvertes abandonnées sur le littoral et leurs occupants disparus dans la nature. Le même journal précise que 91 migrants algériens qui étaient à bord des sept embarcations interceptées ont été interpellés, alors que les occupants des trois autres embarcations découvertes sur des plages de la région d'Alicante sont activement recherchés par la Garde Civile espagnole. Un conseiller de la présidence du gouvernement autonome de la région de Murcie, Juan Antonio de Heras, cité par le journal, a affirmé que la reprise des flux de l'immigration clandestine de l'Algérie vers l'Espagne démontre l'"imprévoyance" du gouvernement central espagnol. Il a vivement critiqué le gouvernement central de Madrid qui n'a pas encore déployé une batterie de radars dans cette région espagnole pour la surveillance maritime et la lutte contre l'immigration clandestine, à l'instar de celle déployée dans la région de l'Andalousie (sud). El Pais publie une illustration expliquant le modus operandi des migrants clandestins algériens qui utilisent généralement de petites embarcations de fortune ne dépassant pas trois mètres de long. Dotées de moteurs hors-bord de puissance moyenne, ces embarcations partent le plus souvent des localités algériennes de Ghazaouet et d'Oran en direction des côtes des régions espagnoles de Murcie, Alicante et Valence. Par ailleurs, un total de 66 candidats à l'émigration clandestine en Europe ont été arrêtés récemment aux larges de Annaba, au moment où ils tentaient de rejoindre la rive nord de la Méditerranée à bord d'une embarcation artisanale. Leur arrestation a été rendue possible grâce à des informations fournies par un navire étranger qui a alerté les garde-côtes. Durant le premier semestre 2008, 718 candidats à l'émigration clandestine en Europe ont été arrêtés et 38 embarcations saisies. Ces chiffres attestent, on ne peut mieux, du degré alarmant d'un phénomène de plus en plus inquiétant devant l'absence de mesures concrètes pouvant mettre fin ou, à défaut, diminuer de son ampleur. Les autorités espagnoles ont procédé ces dernières 48 heures, à l'arrestation de 16 harragas algériens qui ont pu rejoindre les côtes de Cartagena (sud-est de l'Espagne) à bord de deux barques. Les deux embarcations ont pu être repérées après que les services de la garde civile espagnole eurent été informés de leur présence. Les 16 harragas interceptés ont été reconduits dans un centre aménagé pour la circonstance avant d'être expulsés vers leur pays d'origine, a indiqué un responsable local chargé de l'opération. Les autorités espagnoles avaient arrêté, quelques jours auparavant, 43 autres harragas algériens à bord de cinq embarcations qui venaient d'accoster sur les côtes de la ville de Murcia. Pour rappel, le journal espagnol "El Pais" avait tiré dernièrement la sonnette d'alarme face à la brusque reprise de l'immigration clandestine de l'Algérie vers l'Espagne, relevant que 91 migrants clandestins algériens ont été arrêtés en 48 heures au large des côtes de Murcie et Alicante, dans le sud-est de l'Espagne. Six embarcations ont été interceptées au large des côtes de Murcie, une septième a réussi à atteindre une plage de la localité de Cartagena et ses 22 occupants ont été arrêtés, alors que trois autres barques ont été découvertes abandonnées sur le littoral et leurs occupants disparus dans la nature. Le même journal précise que 91 migrants algériens qui étaient à bord des sept embarcations interceptées ont été interpellés, alors que les occupants des trois autres embarcations découvertes sur des plages de la région d'Alicante sont activement recherchés par la Garde Civile espagnole. Un conseiller de la présidence du gouvernement autonome de la région de Murcie, Juan Antonio de Heras, cité par le journal, a affirmé que la reprise des flux de l'immigration clandestine de l'Algérie vers l'Espagne démontre l'"imprévoyance" du gouvernement central espagnol. Il a vivement critiqué le gouvernement central de Madrid qui n'a pas encore déployé une batterie de radars dans cette région espagnole pour la surveillance maritime et la lutte contre l'immigration clandestine, à l'instar de celle déployée dans la région de l'Andalousie (sud). El Pais publie une illustration expliquant le modus operandi des migrants clandestins algériens qui utilisent généralement de petites embarcations de fortune ne dépassant pas trois mètres de long. Dotées de moteurs hors-bord de puissance moyenne, ces embarcations partent le plus souvent des localités algériennes de Ghazaouet et d'Oran en direction des côtes des régions espagnoles de Murcie, Alicante et Valence. Par ailleurs, un total de 66 candidats à l'émigration clandestine en Europe ont été arrêtés récemment aux larges de Annaba, au moment où ils tentaient de rejoindre la rive nord de la Méditerranée à bord d'une embarcation artisanale. Leur arrestation a été rendue possible grâce à des informations fournies par un navire étranger qui a alerté les garde-côtes. Durant le premier semestre 2008, 718 candidats à l'émigration clandestine en Europe ont été arrêtés et 38 embarcations saisies. Ces chiffres attestent, on ne peut mieux, du degré alarmant d'un phénomène de plus en plus inquiétant devant l'absence de mesures concrètes pouvant mettre fin ou, à défaut, diminuer de son ampleur.