L'état de santé des grévistes se détériore. Il ne se passe pas un jour sans que l'un d'entre eux soit évacué à l'hôpital. L'état de santé des grévistes se détériore. Il ne se passe pas un jour sans que l'un d'entre eux soit évacué à l'hôpital. Alors que les messages de soutien et/ou de solidarité émanant de différents organismes syndicaux, des droits de l'Homme, et autres ONG ne cessent de «pleuvoir» sur le siège du Snapap, où les enseignants contractuels observent une grève de la faim depuis le 14 juillet, le département de Benbouzid persiste à faire la sourde oreille. D'où les interrogations des représentants du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) : «Quand est-ce que le gouvernement réagira-t-il? Après le décès d'un enseignant peut-être !? » Pendant ce temps, l'état de santé des grévistes se détériore ; il ne se passe pas un jour, sans que l'un d'entre eux soit évacué à l'hôpital. Au 27e jour de grève, les symptomes de fatigue physique et morale, chute de tension, hypoglycémie, douleurs musculaires et perte sensible de poids sont diagnostiqués par le médecin bénévole qui les suit. Cependant, le soutien des ONG, autant au niveau national qu'international, renforce davantage la détermination des protestataires qui comptent aller jusqu'au bout de leur action. Mais face au risque d'une issue fatale qui pèse sur les grévistes de la faim arrivés pour certains aux limites de l'épuisement physique, les différentes organisations ne cessent de lancer des appels de détresse ; elles interpellent le ministre de tutelle afin d'initier en toute urgence des mesures susceptibles d'«ouvrir la voie à un arrêt immédiat de ce mouvement dans la dignité et la sécurité pour tous». Ainsi, après les SOS de la Laddh, des organisations syndicales nationales (CLA, Cnapest, Snapap…), des associations des parents d'élèves etc., hier, c'était autour de l'Internationale des services publics (ISP) d'exprimer son «soutien indéfectible» à la cause des enseignants contractuels, apprend-on dans un communiqué du Cnec. «Nous regrettons que l'intransigeance du gouvernement algérien, qui n'a pas encore saisi l'occasion de négocier avec le mouvement syndical, vous ait menés à prendre ces mesures …)» lit-on dans le message de soutien, fort de sens, adressé par l'ISP au Cnec, tout en exhortant les autorités algériennes à «ouvrir le dialogue social». Rappelons enfin que les conditions des grévistes tourne autour de l'intégration, la régularisation des enseignants contractuels, la réintégration des enseignants abusivement exclus, ainsi que l'octroi de toutes les primes auxquelles ouvrent droit les contractuels. F. A. Alors que les messages de soutien et/ou de solidarité émanant de différents organismes syndicaux, des droits de l'Homme, et autres ONG ne cessent de «pleuvoir» sur le siège du Snapap, où les enseignants contractuels observent une grève de la faim depuis le 14 juillet, le département de Benbouzid persiste à faire la sourde oreille. D'où les interrogations des représentants du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) : «Quand est-ce que le gouvernement réagira-t-il? Après le décès d'un enseignant peut-être !? » Pendant ce temps, l'état de santé des grévistes se détériore ; il ne se passe pas un jour, sans que l'un d'entre eux soit évacué à l'hôpital. Au 27e jour de grève, les symptomes de fatigue physique et morale, chute de tension, hypoglycémie, douleurs musculaires et perte sensible de poids sont diagnostiqués par le médecin bénévole qui les suit. Cependant, le soutien des ONG, autant au niveau national qu'international, renforce davantage la détermination des protestataires qui comptent aller jusqu'au bout de leur action. Mais face au risque d'une issue fatale qui pèse sur les grévistes de la faim arrivés pour certains aux limites de l'épuisement physique, les différentes organisations ne cessent de lancer des appels de détresse ; elles interpellent le ministre de tutelle afin d'initier en toute urgence des mesures susceptibles d'«ouvrir la voie à un arrêt immédiat de ce mouvement dans la dignité et la sécurité pour tous». Ainsi, après les SOS de la Laddh, des organisations syndicales nationales (CLA, Cnapest, Snapap…), des associations des parents d'élèves etc., hier, c'était autour de l'Internationale des services publics (ISP) d'exprimer son «soutien indéfectible» à la cause des enseignants contractuels, apprend-on dans un communiqué du Cnec. «Nous regrettons que l'intransigeance du gouvernement algérien, qui n'a pas encore saisi l'occasion de négocier avec le mouvement syndical, vous ait menés à prendre ces mesures …)» lit-on dans le message de soutien, fort de sens, adressé par l'ISP au Cnec, tout en exhortant les autorités algériennes à «ouvrir le dialogue social». Rappelons enfin que les conditions des grévistes tourne autour de l'intégration, la régularisation des enseignants contractuels, la réintégration des enseignants abusivement exclus, ainsi que l'octroi de toutes les primes auxquelles ouvrent droit les contractuels. F. A.