La Banque centrale d'Iran sera désormais chargée de sélectionner les banques étrangères où seront déposés les revenus du pétrole iranien, afin d'atténuer l'impact des sanctions internationales sur le dossier du nucléaire La Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC), chargée de placer l'argent du pétrole sur des comptes étrangers, choisissait jusqu'alors les établissements bancaires de façon indépendante «La NIOC devra désormais déposer 100% des revenus des exportations de brut sur des comptes en banque étrangers choisis par la Banque centrale d'Iran», a annoncé la télévision publique, citant une nouvelle directive du gouvernement. Les gouvernements de l'Union européenne ont fait pression sur les institutions financières européennes pour qu'elles réduisent leurs activités avec l'Iran afin de persuader la République iranienne de coopérer sur le dossier nucléaire. Les capitales occidentales souhaitent également que les banques asiatiques prennent leurs distances avec l'Iran. «La décision a été prise en raison d'une nouvelle série de sanctions contre l'Iran, pour que les ressources financières de l'Iran ne puissent pas être bloquées dans les banques étrangères», a déclaré un responsable du ministère du Pétrole sous le sceau de l'anonymat, cité par le journal Sarmayeh. La Banque centrale d'Iran sera désormais chargée de sélectionner les banques étrangères où seront déposés les revenus du pétrole iranien, afin d'atténuer l'impact des sanctions internationales sur le dossier du nucléaire La Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC), chargée de placer l'argent du pétrole sur des comptes étrangers, choisissait jusqu'alors les établissements bancaires de façon indépendante «La NIOC devra désormais déposer 100% des revenus des exportations de brut sur des comptes en banque étrangers choisis par la Banque centrale d'Iran», a annoncé la télévision publique, citant une nouvelle directive du gouvernement. Les gouvernements de l'Union européenne ont fait pression sur les institutions financières européennes pour qu'elles réduisent leurs activités avec l'Iran afin de persuader la République iranienne de coopérer sur le dossier nucléaire. Les capitales occidentales souhaitent également que les banques asiatiques prennent leurs distances avec l'Iran. «La décision a été prise en raison d'une nouvelle série de sanctions contre l'Iran, pour que les ressources financières de l'Iran ne puissent pas être bloquées dans les banques étrangères», a déclaré un responsable du ministère du Pétrole sous le sceau de l'anonymat, cité par le journal Sarmayeh.