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Ahmadinejad fera-t-il trembler l'Amérique?
L'IRAN PRESIDERA L'OPEP EN 20
Publié dans L'Expression le 16 - 10 - 2010

La République islamique d'Iran accède à un voeu, vieux de trente-six ans.
Le bras de fer qui oppose la Maison-Blanche à Téhéran, au sujet du dossier du nucléaire, pourrait s'étendre à la redoutable arme du pétrole. Ahmadinejad la brandira-t-il? Quatre géants du pétrole ont décidé de se conformer aux nouvelles sanctions contre l'Iran. Le français Total, l'anglo-néerlandais Shell, le norvégien Statoil et l'italien Eni ont annoncé leur retrait prochain d'Iran, avait indiqué le n° 2 de la diplomatie américaine il y a quelque deux semaines. Ils ont promis de «liquider leurs investissements et de renoncer à toute nouvelle activité dans le secteur de l'énergie en Iran», avait ajouté James Steinberg.
«Le retrait des entreprises occidentales est une opportunité pour nos propres banques et nos propres entreprises. Tant que les investisseurs étrangers étaient là, les Iraniens ne devaient pas interférer», a répliqué jeudi à l'occasion de la tenue de la réunion de l'Opep le ministre iranien du Pétrole, Masoud Mirkazemi. La présidence tournante de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole reviendra aux Iraniens dans un peu plus de deux mois. C'est l'information majeure de cette 157e réunion de l'Opep qui s'est tenue le 14 octobre 2010 dans la capitale autrichienne. Cette consécration, qui revêt un aspect symbolique aux yeux des observateurs étrangers, représente concrètement une véritable bouffée d'oxygène sur le plan politique pour la république des mollahs. En effet, l'Iran a subi une avalanche de résolutions visant à le sanctionner, notamment, depuis que la loi d'Amato-Kennedy a été adoptée par le Congrès américain le 8 août 1996. Cette dernière consiste à sanctionner les «Rogue states», les «Etats voyous» en d'autres termes, soupçonnés de soutenir le terrorisme international, de détenir des armes de destruction massive (sauf l'Etat hébreu)... Pour rappel, la résolution votée au mois de juin dernier reprend et élargit quant à elle, le champ des sanctions déjà adoptées à trois reprises par l'Organisation des Nations unies, en décembre 2006, mars 2007 et mars 2008.
Le texte prévoit notamment, que la République islamique d'Iran ne pourra investir à l'étranger dans certaines activités sensibles. Les mines d'uranium à titre d'exemple. Par ailleurs, ses navires pourront être inspectés en haute mer. Ces inspections n'étaient jusqu'ici autorisées qu'à quai. La résolution interdit aussi la vente à l'Iran de huit nouveaux types d'armements lourds, les chars en particulier. Le texte est accompagné de trois annexes contenant des listes de particuliers, d'entités et de banques de nationalité iranienne qui s'ajouteront à ceux qui sont déjà frappés de sanctions individuelles - gel des avoirs financiers et interdiction de voyager à l'étranger. D'aucuns ont émis des doutes quant à l'efficacité de ces nouvelles sanctions. «Elles ne valent pas un sou. Elles sont bonnes pour la poubelle», avait estimé le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad. Le bras de fer qui oppose Téhéran aux pays occidentaux et à leur tête les Etats-Unis, n'a pas fait reculer d'un iota le gouvernement iranien quant au développement de son programme nucléaire. «Rien ne va changer. Nous allons continuer nos activités d'enrichissement sans aucune interruption», avait lancé l'ambassadeur iranien auprès de l'Aiea, l'Agence internationale pour l'énergie atomique, qui se trouvait à Vienne lorsqu'il avait commenté l'adopton, le 9 juin 2010, de ces sanctions par le Conseil de sécurité.
L'administration Obama qui veut étouffer la République islamique d'Iran, soupçonnée de vouloir détenir l'arme nucléaire, par le biais de draconiennes sanctions veut arriver à ses fins en tentant d'immobiliser le secteur énergétique iranien et en particulier celui du pétrole.
«L'Iran utilise les revenus de son secteur énergétique pour financer son programme nucléaire», a affirmé le n°2 du département d'Etat américain. Il représente la cible privilégiée des ennemis du pouvoir iranien. Une arme à double tranchant qui pourrait priver la demande mondiale d'or noir de 4 millions de barils par jour. Ce qui entraînerait la production de l'Opep, qui assure actuellement quelque 40% de la demande mondiale, à ne fournir que quelque 20 millions de b/j. Soit la consommation quotidienne des Etats-Unis. De quoi mettre le feu aux cours de l'or noir!
Qui prendra le risque d'un tel scénario? Avec une production estimée à 4 millions de barils par jour, la République islamique d'Iran occupe le quatrième rang mondial. Elle vient de mettre en garde la communauté internationale contre son éventuelle exclusion du dossier de la sécurité énergétique.
«La sécurité énergétique sans l'Iran n'a pas de sens», a averti le ministre iranien du Pétrole Masoud Mirkazemi qui présidera aux destinées de l'Opep en 2011.
Ahmadinejad pourrait faire trembler l'Amérique.


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