La Bolivie a commencé à voter hier, lors d'un référendum à «haut risque» pour renouveler sa confiance au président socialiste Evo Morales ainsi qu'à huit gouverneurs de régions, dont six sont des opposants libéraux et autonomistes. Pour sortir la Bolivie de l'impasse politique et de la division, Evo Morales, le premier président indigène de ce pays andin pauvre peuplé de 10 millions d'habitants, a relevé le défi en organisant après 32 mois au pouvoir, un référendum révocatoire remettant en jeu son mandat. Le scrutin concerne également les mandats du vice-président et de huit gouverneurs de régions, dont six sont hostiles au gouvernement de gauche. Le président Morales (48 ans) qui espère obtenir plus de 74% des voix devrait être confirmé à son poste ainsi que son principal adversaire, Ruben Costas, le puissant gouverneur de la région de Santa Cruz (est), moteur économique de la Bolivie qui représente 30% de son PIB. La Bolivie est divisée entre les régions de montagnes andines comme La Paz (ouest), Oruro (sud) et Potosi (sud), peuplées de paysans quechuas et aymaras favorables à M. Morales, et les régions agricoles riches de l'Amazonie et des plaines où vivent les blancs et les métis. Ces régions, Santa Cruz (est), Tarija (sud), Beni et Pando au nord, réclament avec insistance leur autonomie. Le vote est obligatoire pour les 4 millions d'électeurs boliviens qui étaient appelés aux urnes entre 8h00 et 16h00, heure locale. La Bolivie a commencé à voter hier, lors d'un référendum à «haut risque» pour renouveler sa confiance au président socialiste Evo Morales ainsi qu'à huit gouverneurs de régions, dont six sont des opposants libéraux et autonomistes. Pour sortir la Bolivie de l'impasse politique et de la division, Evo Morales, le premier président indigène de ce pays andin pauvre peuplé de 10 millions d'habitants, a relevé le défi en organisant après 32 mois au pouvoir, un référendum révocatoire remettant en jeu son mandat. Le scrutin concerne également les mandats du vice-président et de huit gouverneurs de régions, dont six sont hostiles au gouvernement de gauche. Le président Morales (48 ans) qui espère obtenir plus de 74% des voix devrait être confirmé à son poste ainsi que son principal adversaire, Ruben Costas, le puissant gouverneur de la région de Santa Cruz (est), moteur économique de la Bolivie qui représente 30% de son PIB. La Bolivie est divisée entre les régions de montagnes andines comme La Paz (ouest), Oruro (sud) et Potosi (sud), peuplées de paysans quechuas et aymaras favorables à M. Morales, et les régions agricoles riches de l'Amazonie et des plaines où vivent les blancs et les métis. Ces régions, Santa Cruz (est), Tarija (sud), Beni et Pando au nord, réclament avec insistance leur autonomie. Le vote est obligatoire pour les 4 millions d'électeurs boliviens qui étaient appelés aux urnes entre 8h00 et 16h00, heure locale.