Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, qui a clôturé, hier, son cycle de rencontres avec les acteurs du secteur, a affiché sa grande ambition et sa volonté à booster ce secteur fondamental de l'économie nationale. S'exprimant en marge de la dernière rencontre consacrée aux inspecteurs vétérinaires et phytosanitaires ainsi qu'aux contrôleurs des postes frontaliers, le ministre a notamment appelé les éleveurs ayant abandonné leurs étables à reprendre du service, tout en les rassurant de l'aide de l'Etat. Relevant dans ce cadre que plus de «100.000 places vides aux étables» ont été recensées au niveau national, M. Benaïssa a affirmé que son département les accompagnera, par la «création de toutes les conditions» pour le repeuplement de ces étables. S'agissant des agriculteurs dont la production céréalière est déficitaire pour la campagne de cette année, le ministre a tenu à les rassurer quant à leur indemnisation. «On n'attend que les évaluations des déficits enregistrés durant cette campagne pour leur indemnisation», a-t-il martelé, soulignant que l'objectif est de «sauvegarder les agriculteurs». La production céréalière, faut-il le rappeler, a connu une nette régression cette année.. Etant de 17 millions de quintaux (selon un bilan provisoire), elle pourrait atteindre les 21 millions de quintaux, alors que la production a atteint 41 millions de quintaux en 2007. Soit une de baisse de 50%. Toutefois le taux de collecte des céréales a connu cette année une hausse remarquable, atteignant les 20%, a signalé le ministre. Pour ce qui est des capacités de stockage, (chambres froides), des produits de première nécessité, le ministre a rassuré que les 100.000 tonnes de pomme de terre stockées ne saturent pas les espaces de stockage, étant donné qu'avec les grands investissements des privés, la capacité de stockage est d'un niveau acceptable. Mettant toujours en avant la bonne volonté de l'Etat et les grands moyens qu'il compte apporter au secteur de l'agriculture, M. Benaïssa a, par ailleurs exhorté les inspecteurs à «prendre conscience» de leur rôle pour «accompagner» et «sécuriser» les éleveurs, non sans les accabler pour, dit-il, ce même rôle jusque-là «manqué». Dans son réquisitoire, M. Benaïssa n'a pas manqué de relever le manque flagrant de professionnalisme. D'où, son appel à «prendre des actions d'intensification, à même de donner plus de visibilité à l'Etat, mais aussi aux agriculteurs». Et comme pour les mettre en garde contre toute défaillance, le ministre a annoncé, la création d'un «corps de veille». «Soyez à la hauteur de votre tâche, ou bien laissez la place aux jeunes !» a lancé le ministre à la face des inspecteurs vétirinaires, les appelant à plus d'«implication», tout en insistant sur la base de la «logique d'ensemble». Il a insisté dans ce sens, sur le renforcement du système d'information entre les 45.000 vétérinaires exerçant au niveau national. Le ministre a également mis l'accent sur les relations «individuelles entre vétérinaires et agriculteurs». C'est-à-dire, explique-t-il, que ces professionnels doivent tisser des relations de confiance avec les agriculteurs. Par ailleurs, le ministre n'a pas raté l'occasion, pour instruire le corps d'inspection d'activer tous les systèmes de veille pour contrôler les «abattages clandestins», notamment à l'approche du mois sacré. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, qui a clôturé, hier, son cycle de rencontres avec les acteurs du secteur, a affiché sa grande ambition et sa volonté à booster ce secteur fondamental de l'économie nationale. S'exprimant en marge de la dernière rencontre consacrée aux inspecteurs vétérinaires et phytosanitaires ainsi qu'aux contrôleurs des postes frontaliers, le ministre a notamment appelé les éleveurs ayant abandonné leurs étables à reprendre du service, tout en les rassurant de l'aide de l'Etat. Relevant dans ce cadre que plus de «100.000 places vides aux étables» ont été recensées au niveau national, M. Benaïssa a affirmé que son département les accompagnera, par la «création de toutes les conditions» pour le repeuplement de ces étables. S'agissant des agriculteurs dont la production céréalière est déficitaire pour la campagne de cette année, le ministre a tenu à les rassurer quant à leur indemnisation. «On n'attend que les évaluations des déficits enregistrés durant cette campagne pour leur indemnisation», a-t-il martelé, soulignant que l'objectif est de «sauvegarder les agriculteurs». La production céréalière, faut-il le rappeler, a connu une nette régression cette année.. Etant de 17 millions de quintaux (selon un bilan provisoire), elle pourrait atteindre les 21 millions de quintaux, alors que la production a atteint 41 millions de quintaux en 2007. Soit une de baisse de 50%. Toutefois le taux de collecte des céréales a connu cette année une hausse remarquable, atteignant les 20%, a signalé le ministre. Pour ce qui est des capacités de stockage, (chambres froides), des produits de première nécessité, le ministre a rassuré que les 100.000 tonnes de pomme de terre stockées ne saturent pas les espaces de stockage, étant donné qu'avec les grands investissements des privés, la capacité de stockage est d'un niveau acceptable. Mettant toujours en avant la bonne volonté de l'Etat et les grands moyens qu'il compte apporter au secteur de l'agriculture, M. Benaïssa a, par ailleurs exhorté les inspecteurs à «prendre conscience» de leur rôle pour «accompagner» et «sécuriser» les éleveurs, non sans les accabler pour, dit-il, ce même rôle jusque-là «manqué». Dans son réquisitoire, M. Benaïssa n'a pas manqué de relever le manque flagrant de professionnalisme. D'où, son appel à «prendre des actions d'intensification, à même de donner plus de visibilité à l'Etat, mais aussi aux agriculteurs». Et comme pour les mettre en garde contre toute défaillance, le ministre a annoncé, la création d'un «corps de veille». «Soyez à la hauteur de votre tâche, ou bien laissez la place aux jeunes !» a lancé le ministre à la face des inspecteurs vétirinaires, les appelant à plus d'«implication», tout en insistant sur la base de la «logique d'ensemble». Il a insisté dans ce sens, sur le renforcement du système d'information entre les 45.000 vétérinaires exerçant au niveau national. Le ministre a également mis l'accent sur les relations «individuelles entre vétérinaires et agriculteurs». C'est-à-dire, explique-t-il, que ces professionnels doivent tisser des relations de confiance avec les agriculteurs. Par ailleurs, le ministre n'a pas raté l'occasion, pour instruire le corps d'inspection d'activer tous les systèmes de veille pour contrôler les «abattages clandestins», notamment à l'approche du mois sacré.