Les pressions occidentales, à la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères des 26 pays de l'OTAN, se multiplient. La Russie, pour sa part, refuse de céder aux menaces. Le chaudron caucasien est plus que jamais à l'ordre du jour. Les pressions occidentales, à la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères des 26 pays de l'OTAN, se multiplient. La Russie, pour sa part, refuse de céder aux menaces. Le chaudron caucasien est plus que jamais à l'ordre du jour. C'est fait : l'accord en six point négocié par le président français Nicolas Sarkozy , au titre de la présidence tournante de l'Union européenne, intervient après avoir été signé vendredi, par le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, de l'être également, hier samedi, par le Russe, Dmitri Medvedev. Mais les observateurs sont unanimes, vu les dimensions internationales du conflit qui opposait initialement les seules Géorgie et Russie, à prendre en considération qu'il y aura loin de la coupe aux lèvres pour enfin pouvoir prétendre à son effectivité sur le terrain. Au plan de la coopération internationale pour ce faire, on apprenait dans l'après-midi d'hier, que le président du CICR allait se rendre en Géorgie et en Russie pour évaluer l'impact humanitaire du conflit et mettre en valeur le principe de l'importance qu'il y a à protéger l'accord en le mettant en conformité avec les lois humanitaires. «L'accord de cessez le feu, rappelle-t-on, n'a pas de limites dans le temps ni en nombre pour les contingents de maintien de la paix. » Précisant la position russe, le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que les forces russes « resteront aussi longtemps que nécessaire. Elles se retireront au fur et à mesure de la mise en place des contingents de maintien de la paix. Le contingent russe en Ossétie du sud ne quittera pas ce territoire » Par ailleurs, le président russe a donné l'ordre aux ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense d'ouvrir incessamment des consultations avec l'ONU et l'OSCE dans le cadre du déploiement d' observateurs internationaux, y compris militaires. Autre fait qui risquerait d'aggraver la situation, outre la décision prise par la Pologne d'autoriser l'installation d'éléments du bouclier antimissile américain sur son sol, l'offre faite par l'Ukraine aux pays occidentaux pour disposer de ses missiles antiradars d'une part, et la menace à peine voilée de pouvoir expulser la flotte russe installée sur la base de Sébastopol, en Crimée. Ces deux éléments, ajoutés aux prises de position des trois républiques baltes, auront achevé de convaincre Moscou qu'elle était plus que jamais en ligne de mire des pays occidentaux. Ce n'est pas un hasard si Dmitri Medvedev vient de rappeler le plus fermement possible que «la Russie est le seul garant de la sécurité dans le Caucase. » Cette affirmation ne risque pas de passer inaperçue lors de la réunion, programmée pour mardi, des ministres des affaires étrangères de l'OTAN, à Bruxelles. Autre point qui attirera toute l'attention des membres de l'OTAN, la volonté réaffirmée de l'Ukraine d'accélérer le processus de son intégration au sein de l'Alliance atlantique. Toutes ces prises de position ne sont pas fortuites, sachant que Moscou voit d'un mauvais œil l'entrée des ex-Républiques soviétiques dans l'OTAN. A terme, il pourrait ne s'agir de rien d'autre que de son propre encerclement. D'autant que celui-ci est largement entamé par les Américains au niveau de l'ensemble des ex Républiques situées au nord de la ligne frontière avec l'Afghanistan. Présentement, l'offensive occidentale bat son plein, puisque tout à la fois l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les USA et l'OTAN ont unanimement condamné l'action militaire russe et enjoint de Moscou de veiller à se retirer dans les meilleurs délais de façon à respecter l'intégrité territoriale d'un pays souverain. C'est fait : l'accord en six point négocié par le président français Nicolas Sarkozy , au titre de la présidence tournante de l'Union européenne, intervient après avoir été signé vendredi, par le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, de l'être également, hier samedi, par le Russe, Dmitri Medvedev. Mais les observateurs sont unanimes, vu les dimensions internationales du conflit qui opposait initialement les seules Géorgie et Russie, à prendre en considération qu'il y aura loin de la coupe aux lèvres pour enfin pouvoir prétendre à son effectivité sur le terrain. Au plan de la coopération internationale pour ce faire, on apprenait dans l'après-midi d'hier, que le président du CICR allait se rendre en Géorgie et en Russie pour évaluer l'impact humanitaire du conflit et mettre en valeur le principe de l'importance qu'il y a à protéger l'accord en le mettant en conformité avec les lois humanitaires. «L'accord de cessez le feu, rappelle-t-on, n'a pas de limites dans le temps ni en nombre pour les contingents de maintien de la paix. » Précisant la position russe, le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que les forces russes « resteront aussi longtemps que nécessaire. Elles se retireront au fur et à mesure de la mise en place des contingents de maintien de la paix. Le contingent russe en Ossétie du sud ne quittera pas ce territoire » Par ailleurs, le président russe a donné l'ordre aux ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense d'ouvrir incessamment des consultations avec l'ONU et l'OSCE dans le cadre du déploiement d' observateurs internationaux, y compris militaires. Autre fait qui risquerait d'aggraver la situation, outre la décision prise par la Pologne d'autoriser l'installation d'éléments du bouclier antimissile américain sur son sol, l'offre faite par l'Ukraine aux pays occidentaux pour disposer de ses missiles antiradars d'une part, et la menace à peine voilée de pouvoir expulser la flotte russe installée sur la base de Sébastopol, en Crimée. Ces deux éléments, ajoutés aux prises de position des trois républiques baltes, auront achevé de convaincre Moscou qu'elle était plus que jamais en ligne de mire des pays occidentaux. Ce n'est pas un hasard si Dmitri Medvedev vient de rappeler le plus fermement possible que «la Russie est le seul garant de la sécurité dans le Caucase. » Cette affirmation ne risque pas de passer inaperçue lors de la réunion, programmée pour mardi, des ministres des affaires étrangères de l'OTAN, à Bruxelles. Autre point qui attirera toute l'attention des membres de l'OTAN, la volonté réaffirmée de l'Ukraine d'accélérer le processus de son intégration au sein de l'Alliance atlantique. Toutes ces prises de position ne sont pas fortuites, sachant que Moscou voit d'un mauvais œil l'entrée des ex-Républiques soviétiques dans l'OTAN. A terme, il pourrait ne s'agir de rien d'autre que de son propre encerclement. D'autant que celui-ci est largement entamé par les Américains au niveau de l'ensemble des ex Républiques situées au nord de la ligne frontière avec l'Afghanistan. Présentement, l'offensive occidentale bat son plein, puisque tout à la fois l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les USA et l'OTAN ont unanimement condamné l'action militaire russe et enjoint de Moscou de veiller à se retirer dans les meilleurs délais de façon à respecter l'intégrité territoriale d'un pays souverain.