La police a, encore une fois, empêché hier, la tenue d'un rassemblement de solidarité avec les enseignants contractuels devant le siège de la présidence de la République. Les brigades anti-émeutes, qui ont bouclé toutes les rues d'El-Mouradia (Alger), ont procédé dans la matinée à l'arrestation de pas moins d'une dizaine de protestataires, avant de les relâcher quelques heures plus tard. Composée essentiellement de syndicalistes, militants politiques et représentants d'organisations de défense des droits de l'Homme, la foule, qui a évité son itinéraire habituel, (lycée Descartes), a été vite maîtrisée par l'impressionnant dispositif policier. Rodés, semble-t-il, par ce genre de rassemblements souvent empêchés, les manifestants ont, en effet, tenté de tromper la vigilance des policiers en empruntant, cette fois-ci, la rue Mohamed-Belkacem. Mais ils se sont vu refuser l'accès au lieu prévu pour ce rassemblement. N'empêche, les protestataires sont parvenus tout de même à se rassembler durant quelques minutes, et scander à tue-tête : « on demande le départ… Benbouzid el-haggar… » Les policiers les repousseront juste après au fond de rue Mohamed-Belkacem, tout en les exhortant à se disperser illico. La course-poursuite des policiers s'est alors poursuivie jusqu'à la rue Abdelkader, soit à près d'un kilomètre du lieu du rassemblement. Pendant ce temps, plusieurs protestataires ont été embarqués manu militari. Il y a lieu de rappeler enfin, que les enseignants contractuels en sont aujourd'hui à leur 39e jour de grève de la faim. Leur état de santé s'est sérieusement détérioré… «Certains d'entre eux ont déjà mis un pas dans leur tombe ! » s'exclama lamentablement un manifestant. La police a, encore une fois, empêché hier, la tenue d'un rassemblement de solidarité avec les enseignants contractuels devant le siège de la présidence de la République. Les brigades anti-émeutes, qui ont bouclé toutes les rues d'El-Mouradia (Alger), ont procédé dans la matinée à l'arrestation de pas moins d'une dizaine de protestataires, avant de les relâcher quelques heures plus tard. Composée essentiellement de syndicalistes, militants politiques et représentants d'organisations de défense des droits de l'Homme, la foule, qui a évité son itinéraire habituel, (lycée Descartes), a été vite maîtrisée par l'impressionnant dispositif policier. Rodés, semble-t-il, par ce genre de rassemblements souvent empêchés, les manifestants ont, en effet, tenté de tromper la vigilance des policiers en empruntant, cette fois-ci, la rue Mohamed-Belkacem. Mais ils se sont vu refuser l'accès au lieu prévu pour ce rassemblement. N'empêche, les protestataires sont parvenus tout de même à se rassembler durant quelques minutes, et scander à tue-tête : « on demande le départ… Benbouzid el-haggar… » Les policiers les repousseront juste après au fond de rue Mohamed-Belkacem, tout en les exhortant à se disperser illico. La course-poursuite des policiers s'est alors poursuivie jusqu'à la rue Abdelkader, soit à près d'un kilomètre du lieu du rassemblement. Pendant ce temps, plusieurs protestataires ont été embarqués manu militari. Il y a lieu de rappeler enfin, que les enseignants contractuels en sont aujourd'hui à leur 39e jour de grève de la faim. Leur état de santé s'est sérieusement détérioré… «Certains d'entre eux ont déjà mis un pas dans leur tombe ! » s'exclama lamentablement un manifestant.