Le sida ou syndrome d'immunodéficience acquise continue à causer des dégâts considérables dans notre société et ce, malgré les efforts fournis par les associations qui exercent dans le domaine dont Aids Algérie. Cependant, les chiffres officiels qui reflètent l'ampleur de la pandémie restent largement en deçà de la réalité, du fait du tabou qui entoure le sujet, de la stigmatisation des malades ainsi qu'au refus de ces derniers de se rendre aux centres d'analyses gratuits et anonymes qui se trouvent sur le territoire national. Le sida ou syndrome d'immunodéficience acquise continue à causer des dégâts considérables dans notre société et ce, malgré les efforts fournis par les associations qui exercent dans le domaine dont Aids Algérie. Cependant, les chiffres officiels qui reflètent l'ampleur de la pandémie restent largement en deçà de la réalité, du fait du tabou qui entoure le sujet, de la stigmatisation des malades ainsi qu'au refus de ces derniers de se rendre aux centres d'analyses gratuits et anonymes qui se trouvent sur le territoire national. A ce sujet, bon nombre de spécialistes affirment que le taux des atteintes du sida va crescendo. Ainsi, les chiffres avancés actuellement par les institutions sanitaires algériennes ne représentent que la face visible de l'iceberg, nous dira M. Bourouba, coordinateur de Aids Algérie à Alger. Dans ce sens, l'organisation mondiale de la santé estime le nombre des personnes atteintes de VIH (entre sidéens et porteurs sains) à cinquante neufs mille personnes en Algérie. D'autres institutions ont évalué le taux d'atteinte de la population totale à 0,01 %, âgés de 15 à 45 ans. Sur un autre chapitre, une étude établie par les services du ministère de la santé et de la population entre 2005 et 2007 portant sur les tranches de la population à risque indique que 5 % des prostituées en Algérie sont séropositives, donc porteuses du virus VIH, «ce qui augmente le risque de contamination, du fait que l'activité des prostituées qui exercent clandestinement échappe au contrôle judiciaire et sanitaire», souligne le coordinateur. Il est à signaler que la plupart de ces travailleurs du sexe se concentrent dans la région ouest du pays, la wilaya de Tiaret arrive en tête avec 20%, suivie des wilayas de l'extrême sud, ce qui fait que les risques sont quadruplé dans ces régions du pays. L'étude initiée par le ministère de la santé et de la population n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur les risques liés à l'exercice clandestin de la prostitution dont la propagation inquiétante du VIH. Par ailleurs, le rapport préparé dans le cadre de l'engagement de l'Algérie dans le programme onusien de lutte contre le Sida souligne une régression ces dernières années du taux de la population atteinte du syndrome de l'immunodéficience acquise. Selon ce document, 7 % des séropositives dans le milieu de la prostitution se localisent dans la wilaya d'Oran. Sur un autre registre, l'étude a mis en exergue l'efficacité des campagnes de sensibilisation massives menées pas Aids Algérie. Pour preuve, aujourd'hui près de 61 % des Algériens protègent leurs rapports sexuels par le recours au port du préservatif. Ce qui représente une avancé en matière de prévention et de lutte contre le Sida », soulignera M. Bourouba. Cependant, même si les relations sexuelles risquées sont aujourd'hui protégées, cela ne diminue par le risque d'atteinte par d'autres voies. Dans ce sens, la toxicomanie par voie intraveineuse reste une pratique trop répandue et poussent les médecins à tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences de la toxicomanie. D'autres part, l'on signale de source avertie que la propagation du virus prend des proportions alarmantes, mais les chiffres sont contradictoires. Ainsi, les pouvoirs publics ont révélé que la pathologie apparue en 1985 a atteint jusqu'à ce jour 282 personnes. Seulement, les dernières statistiques officielles dénombrent près de 767 atteintes et 2092 séropositives (porteurs sains et 40 nouveaux cas et 184 cas signalés durant l'été 2007). Pour lutter contre la propagation du sida et prévenir les risques, sept centres de dépistages anonyme et gratuit sont ouverts tout au long du territoire national à Annaba, de Tamanrasset, d'Oran et d'Alger. En outre, la décision du ministère de créer 42 centres capables de couvrir la demande de toute la population permettra de mieux mesurer l'ampleur de cette pathologie dangereuse. A ce sujet, bon nombre de spécialistes affirment que le taux des atteintes du sida va crescendo. Ainsi, les chiffres avancés actuellement par les institutions sanitaires algériennes ne représentent que la face visible de l'iceberg, nous dira M. Bourouba, coordinateur de Aids Algérie à Alger. Dans ce sens, l'organisation mondiale de la santé estime le nombre des personnes atteintes de VIH (entre sidéens et porteurs sains) à cinquante neufs mille personnes en Algérie. D'autres institutions ont évalué le taux d'atteinte de la population totale à 0,01 %, âgés de 15 à 45 ans. Sur un autre chapitre, une étude établie par les services du ministère de la santé et de la population entre 2005 et 2007 portant sur les tranches de la population à risque indique que 5 % des prostituées en Algérie sont séropositives, donc porteuses du virus VIH, «ce qui augmente le risque de contamination, du fait que l'activité des prostituées qui exercent clandestinement échappe au contrôle judiciaire et sanitaire», souligne le coordinateur. Il est à signaler que la plupart de ces travailleurs du sexe se concentrent dans la région ouest du pays, la wilaya de Tiaret arrive en tête avec 20%, suivie des wilayas de l'extrême sud, ce qui fait que les risques sont quadruplé dans ces régions du pays. L'étude initiée par le ministère de la santé et de la population n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur les risques liés à l'exercice clandestin de la prostitution dont la propagation inquiétante du VIH. Par ailleurs, le rapport préparé dans le cadre de l'engagement de l'Algérie dans le programme onusien de lutte contre le Sida souligne une régression ces dernières années du taux de la population atteinte du syndrome de l'immunodéficience acquise. Selon ce document, 7 % des séropositives dans le milieu de la prostitution se localisent dans la wilaya d'Oran. Sur un autre registre, l'étude a mis en exergue l'efficacité des campagnes de sensibilisation massives menées pas Aids Algérie. Pour preuve, aujourd'hui près de 61 % des Algériens protègent leurs rapports sexuels par le recours au port du préservatif. Ce qui représente une avancé en matière de prévention et de lutte contre le Sida », soulignera M. Bourouba. Cependant, même si les relations sexuelles risquées sont aujourd'hui protégées, cela ne diminue par le risque d'atteinte par d'autres voies. Dans ce sens, la toxicomanie par voie intraveineuse reste une pratique trop répandue et poussent les médecins à tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences de la toxicomanie. D'autres part, l'on signale de source avertie que la propagation du virus prend des proportions alarmantes, mais les chiffres sont contradictoires. Ainsi, les pouvoirs publics ont révélé que la pathologie apparue en 1985 a atteint jusqu'à ce jour 282 personnes. Seulement, les dernières statistiques officielles dénombrent près de 767 atteintes et 2092 séropositives (porteurs sains et 40 nouveaux cas et 184 cas signalés durant l'été 2007). Pour lutter contre la propagation du sida et prévenir les risques, sept centres de dépistages anonyme et gratuit sont ouverts tout au long du territoire national à Annaba, de Tamanrasset, d'Oran et d'Alger. En outre, la décision du ministère de créer 42 centres capables de couvrir la demande de toute la population permettra de mieux mesurer l'ampleur de cette pathologie dangereuse.