Peter Van Walsum s'était "illustré" pour son parti-pris flagrant dans ce conflit en s'alignant, sans gêne aucune, sur les thèses du Royaume et son fameux projet d'autonomie. Peter Van Walsum s'était "illustré" pour son parti-pris flagrant dans ce conflit en s'alignant, sans gêne aucune, sur les thèses du Royaume et son fameux projet d'autonomie. Le Front Polisario vient de remporter une grande victoire diplomatique dans son conflit avec l'occupant marocain après avoir réussi à convaincre le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, à mettre fin à la mission de son envoyé spécial pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum. Ce dernier s'était "illustré" pour son parti-pris flagrant dans ce conflit en s'alignant, sans gêne aucune, sur les thèses du Royaume et son fameux projet d'autonomie. Il avait déclaré alors que l'indépendance du Sahara occidental était une option "irréaliste", ce qui va à l'encontre de la position exprimée par le Secrétaire général de l'ONU et le Conseil de sécurité. Cette sortie avait suscité une large indignation de la part des Sahraouis et de tous les Etats qui soutiennent le Front Polisario dans sa lutte pour l'autodétermination. C'est ainsi donc que Ban Ki-Moon a décidé de ne pas prolonger le mandat de son envoyé spécial pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum. Le mandat de Peter Van Walsum a expiré officiellement le 21 août, mais le Front Polisario s'était fermement opposé à sa reconduction, menaçant de mettre fin aux négociations avec le Maroc. Le Premier ministre sahraoui, Taleb Omar, avait mis en garde en juillet dernier contre la reconduction de Peter Van Walsum en affirmant que le Front Polisario soutient le principe des négociations avec le Maroc et a donné son accord pour se rendre au 5e round à New-York, mais sans la participation de Van Walsum". Pour sa part, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, avait exprimé, dans une lettre adressée le 4 août dernier à Ban Ki-Moon, la stupéfaction et la désapprobation du Front Polisario, à la suite de la déclaration faite, en avril dernier, par Peter Van Walsum, devant le Conseil de sécurité et dans laquelle il s'est totalement démarqué de la position traditionnelle des Nations Unies sur ce problème de décolonisation et partant, de la légalité internationale telle que consacrée par l'ensemble des résolutions pertinentes de l'ONU. Selon de nombreux observateurs politiques, le départ de Peter Van Walsum devrait ouvrir la voie à une reprise des négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental, avec la tenue d'un 5e round à Manhasset, près de New York. Toutefois, le soutien inconditionnel affiché par les grandes puissances, comme la France, l'Espagne et les Etats-Unis, pour le Maroc, demeure en réalité le principal obstacle empêchant la résolution de ce conflit vieux de 33 ans. Les précédents rounds de négociations n'ont permis aucune avancée considérable dans le traitement du conflit en raison de l'entêtement du Maroc qui campe sur ses positions initiales d'autonomie, une solution rejetée dans le fond et dans la forme par les Sahraouis. Le Front Polisario vient de remporter une grande victoire diplomatique dans son conflit avec l'occupant marocain après avoir réussi à convaincre le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, à mettre fin à la mission de son envoyé spécial pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum. Ce dernier s'était "illustré" pour son parti-pris flagrant dans ce conflit en s'alignant, sans gêne aucune, sur les thèses du Royaume et son fameux projet d'autonomie. Il avait déclaré alors que l'indépendance du Sahara occidental était une option "irréaliste", ce qui va à l'encontre de la position exprimée par le Secrétaire général de l'ONU et le Conseil de sécurité. Cette sortie avait suscité une large indignation de la part des Sahraouis et de tous les Etats qui soutiennent le Front Polisario dans sa lutte pour l'autodétermination. C'est ainsi donc que Ban Ki-Moon a décidé de ne pas prolonger le mandat de son envoyé spécial pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum. Le mandat de Peter Van Walsum a expiré officiellement le 21 août, mais le Front Polisario s'était fermement opposé à sa reconduction, menaçant de mettre fin aux négociations avec le Maroc. Le Premier ministre sahraoui, Taleb Omar, avait mis en garde en juillet dernier contre la reconduction de Peter Van Walsum en affirmant que le Front Polisario soutient le principe des négociations avec le Maroc et a donné son accord pour se rendre au 5e round à New-York, mais sans la participation de Van Walsum". Pour sa part, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, avait exprimé, dans une lettre adressée le 4 août dernier à Ban Ki-Moon, la stupéfaction et la désapprobation du Front Polisario, à la suite de la déclaration faite, en avril dernier, par Peter Van Walsum, devant le Conseil de sécurité et dans laquelle il s'est totalement démarqué de la position traditionnelle des Nations Unies sur ce problème de décolonisation et partant, de la légalité internationale telle que consacrée par l'ensemble des résolutions pertinentes de l'ONU. Selon de nombreux observateurs politiques, le départ de Peter Van Walsum devrait ouvrir la voie à une reprise des négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental, avec la tenue d'un 5e round à Manhasset, près de New York. Toutefois, le soutien inconditionnel affiché par les grandes puissances, comme la France, l'Espagne et les Etats-Unis, pour le Maroc, demeure en réalité le principal obstacle empêchant la résolution de ce conflit vieux de 33 ans. Les précédents rounds de négociations n'ont permis aucune avancée considérable dans le traitement du conflit en raison de l'entêtement du Maroc qui campe sur ses positions initiales d'autonomie, une solution rejetée dans le fond et dans la forme par les Sahraouis.