Les usagers étaient pris en charge par les opérateurs parfois débordés par l'afflux de la clientèle, tout en sueur, qui exprime son impatience devant la lenteur de la procédure qui semble s'éterniser. Les usagers étaient pris en charge par les opérateurs parfois débordés par l'afflux de la clientèle, tout en sueur, qui exprime son impatience devant la lenteur de la procédure qui semble s'éterniser. Le gouvernement a pris une série de mesures destinées à éviter les tensions constatées par le passé devant les bureaux de poste. Le communiqué des services du Chef du gouvernement, diffusé la semaine dernière, avait même précisé que «ces mesures permettront aux millions de détenteurs de comptes aux chèques postaux, constitués de salariés, de retraités et de boursiers, de procéder, sans entraves ni retards, aux retraits sur leurs avoirs, notamment durant le mois de septembre coïncidant avec la rentrée scolaire et le mois sacré du Ramadhan. Il reste que ces mesures destinées à faciliter la tâche aux détenteurs de compte CCP n'ont pas été divulguées. Il est midi lorsque nous nous présentâmes devant le bureau de poste de Chéraga (Alger). Il y avait foule devant les guichets. C'était principalement des titulaires de CCP, venus retirer la paie du mois d'août, versée dans leur compte depuis peu. Ce sont les derniers à pointer à ce bureau de poste sollicité tous les jours par de nombreux titulaires de CCP et des retraités. Comme Il fallait s'y attendre, une vingtaine de personnes attendaient sagement leur tour pour encaisser le chèque de retrait qu'ils avaient préalablement déposé, accompagné de la pièce d'identité, sur le comptoir bien aligné et bien visible de leurs propriétaires. Hommes et femmes sur la même chaîne faisaient le pied de grue pour disposer du « liquide », bien précieux en temps de grandes dépenses. C'était également un jour de chance pour eux car les trois micros dont dispose le bureau de poste étaient en marche. Les usagers étaient pris en charge par les opérateurs parfois débordés par l'afflux de la clientèle, tout en sueur, qui exprime son impatience devant la lenteur de la procédure qui semble s'éterniser. Il faut environ cinq minutes pour boucler l'opération, entre vérification de l'identité, l'inscription de l'opération et la prise en possession de la somme retirée. Surprise à l'extérieur du bureau de poste. Il n'y avait guère de monde devant le distributeur automatique de billets pour les titulaires de la carte magnétique. Une annonce disait que le distributeur était hors service. Un distributeur censé réduire la tension sur les préposés aux guichets. La cause était simple. Il était vide. Une vieille dame qui maîtrisait mal ses nerfs face cette machine hors d'usage, croit savoir que les agents de la poste allaient alimenter le distributeur en billets de banque. Mais elle ne sait pas quand cela sera fait. L'attente risque d'être longue pour cette bonne dame qui a cru que la carte magnétique allait lui éviter la cohue et la sueur de l'intérieur du bureau de poste. Après cinq bonnes minutes, elle abandonne son attente et ira grossir la file à l'intérieur de la poste. « A chaque fois, c'est la même chose », souffle-t-elle, expliquant que « le distributeur est soit en panne ou en manque de liquidité ». Ce qui revient pour elle à utiliser encore une fois le chèque de retrait et perdre beaucoup de temps à l'intérieur de la poste pour voir arriver son tour. Elle évite de se rendre, à la poste, dira-t-elle, « la deuxième quinzaine du mois ». Une quinzaine où tous les titulaires de compte CCP reçoivent le virement du mois, période de grandes bousculades et de tension entre les usagers et souvent avec les préposés aux guichets qui sont sollicités de toutes parts pour rendre service à des amis ou des connaissances. En somme, toujours les mêmes dysfonctionnements et les mêmes conséquences pour les usagers qui n'arrivent pas à admettre qu'à l'heure de l'automatisation des CCP, ils n'arrivent pas à recevoir leurs fonds sans coup férir. Le gouvernement a pris une série de mesures destinées à éviter les tensions constatées par le passé devant les bureaux de poste. Le communiqué des services du Chef du gouvernement, diffusé la semaine dernière, avait même précisé que «ces mesures permettront aux millions de détenteurs de comptes aux chèques postaux, constitués de salariés, de retraités et de boursiers, de procéder, sans entraves ni retards, aux retraits sur leurs avoirs, notamment durant le mois de septembre coïncidant avec la rentrée scolaire et le mois sacré du Ramadhan. Il reste que ces mesures destinées à faciliter la tâche aux détenteurs de compte CCP n'ont pas été divulguées. Il est midi lorsque nous nous présentâmes devant le bureau de poste de Chéraga (Alger). Il y avait foule devant les guichets. C'était principalement des titulaires de CCP, venus retirer la paie du mois d'août, versée dans leur compte depuis peu. Ce sont les derniers à pointer à ce bureau de poste sollicité tous les jours par de nombreux titulaires de CCP et des retraités. Comme Il fallait s'y attendre, une vingtaine de personnes attendaient sagement leur tour pour encaisser le chèque de retrait qu'ils avaient préalablement déposé, accompagné de la pièce d'identité, sur le comptoir bien aligné et bien visible de leurs propriétaires. Hommes et femmes sur la même chaîne faisaient le pied de grue pour disposer du « liquide », bien précieux en temps de grandes dépenses. C'était également un jour de chance pour eux car les trois micros dont dispose le bureau de poste étaient en marche. Les usagers étaient pris en charge par les opérateurs parfois débordés par l'afflux de la clientèle, tout en sueur, qui exprime son impatience devant la lenteur de la procédure qui semble s'éterniser. Il faut environ cinq minutes pour boucler l'opération, entre vérification de l'identité, l'inscription de l'opération et la prise en possession de la somme retirée. Surprise à l'extérieur du bureau de poste. Il n'y avait guère de monde devant le distributeur automatique de billets pour les titulaires de la carte magnétique. Une annonce disait que le distributeur était hors service. Un distributeur censé réduire la tension sur les préposés aux guichets. La cause était simple. Il était vide. Une vieille dame qui maîtrisait mal ses nerfs face cette machine hors d'usage, croit savoir que les agents de la poste allaient alimenter le distributeur en billets de banque. Mais elle ne sait pas quand cela sera fait. L'attente risque d'être longue pour cette bonne dame qui a cru que la carte magnétique allait lui éviter la cohue et la sueur de l'intérieur du bureau de poste. Après cinq bonnes minutes, elle abandonne son attente et ira grossir la file à l'intérieur de la poste. « A chaque fois, c'est la même chose », souffle-t-elle, expliquant que « le distributeur est soit en panne ou en manque de liquidité ». Ce qui revient pour elle à utiliser encore une fois le chèque de retrait et perdre beaucoup de temps à l'intérieur de la poste pour voir arriver son tour. Elle évite de se rendre, à la poste, dira-t-elle, « la deuxième quinzaine du mois ». Une quinzaine où tous les titulaires de compte CCP reçoivent le virement du mois, période de grandes bousculades et de tension entre les usagers et souvent avec les préposés aux guichets qui sont sollicités de toutes parts pour rendre service à des amis ou des connaissances. En somme, toujours les mêmes dysfonctionnements et les mêmes conséquences pour les usagers qui n'arrivent pas à admettre qu'à l'heure de l'automatisation des CCP, ils n'arrivent pas à recevoir leurs fonds sans coup férir.