Les mesures d'apaisement social annoncées, récemment, par le gouvernement ne sont pas venues au bout de l'ébullition. «On en a assez du colmatage, nous demandons des solutions durables», nous a déclaré hier Meziane Meriane, président de la Coordination des syndicats autonomes. Les 2 milliards injectés sous forme d'aide aux couches défavorisées sont, selon Meriane, «des solutions conjoncturelles». L'Exécutif a fait une «fixation sur le mois de Ramadhan alors que l'on sait que le citoyen sera, comme chaque année, saigné à blanc», estimera encore notre interlocuteur. Et d'ajouter : «nous voulons des solutions définitives de sortie de crise.» La rentrée sociale ne sera pas calme, préviendra-t-il en indiquant que «les syndicats ne peuvent pas rester les bras croisés face à la dégradation de leurs conditions de vie». Il précisera, toutefois, que «la Coordination des syndicats autonomes est favorable au dialogue et est prête à formuler des propositions de sortie de crise». Par ailleurs, Meraine nous fera savoir que la Coordination des syndicats autonomes se réunira au cours de cette semaine pour «évaluer la situation sociale et décider des actions à entreprendre». La rencontre, selon lui, sera sanctionnée par l'élaboration d'une nouvelle plate-forme de revendications à remettre au gouvernement. La Coordination compte actuellement 11 entités syndicales représentant les différentes corporations, dira encore Meriane, en précisant que «Nos amis les vétérinaires et de l'Enseignement supérieur, ont gelé leurs activités au sein de La Coordination», a-t-il dit. Même son de cloche du côté de l'Intersyndicale. Selon Boudina, chargé de l'information du Cnapest, principale organisation de ce bloc syndical, «les décisions annoncées par le gouvernement n'ont rien changé dans le quotidien des Algériens». Il arguera en ce sens que «le pouvoir d'achat des citoyens continue à dégringoler et les prix à augmenter». Notre interlocuteur indiquera aussi, que le bureau national du Cnapest se réunira juste après la rentrée scolaire prévue, pour les enseignants, le 6 septembre prochain. Boudiba prévoira «une rentrée des plus chaudes». Une montée au créneau qu'il a justifiée par le fait que «les pouvoirs publics n'ont pas pris en charge les revendications des fonctionnaires en matière, notamment, des statuts particuliers et du régime indemnitaires». Enfin, le chargé de l'information du Cnapest, fera savoir que les 7 organisations de l'Intersyndicale se réuniront la première semaine de septembre pour «fixer la nature et le moment de la prochaine action de protestation». Les mesures d'apaisement social annoncées, récemment, par le gouvernement ne sont pas venues au bout de l'ébullition. «On en a assez du colmatage, nous demandons des solutions durables», nous a déclaré hier Meziane Meriane, président de la Coordination des syndicats autonomes. Les 2 milliards injectés sous forme d'aide aux couches défavorisées sont, selon Meriane, «des solutions conjoncturelles». L'Exécutif a fait une «fixation sur le mois de Ramadhan alors que l'on sait que le citoyen sera, comme chaque année, saigné à blanc», estimera encore notre interlocuteur. Et d'ajouter : «nous voulons des solutions définitives de sortie de crise.» La rentrée sociale ne sera pas calme, préviendra-t-il en indiquant que «les syndicats ne peuvent pas rester les bras croisés face à la dégradation de leurs conditions de vie». Il précisera, toutefois, que «la Coordination des syndicats autonomes est favorable au dialogue et est prête à formuler des propositions de sortie de crise». Par ailleurs, Meraine nous fera savoir que la Coordination des syndicats autonomes se réunira au cours de cette semaine pour «évaluer la situation sociale et décider des actions à entreprendre». La rencontre, selon lui, sera sanctionnée par l'élaboration d'une nouvelle plate-forme de revendications à remettre au gouvernement. La Coordination compte actuellement 11 entités syndicales représentant les différentes corporations, dira encore Meriane, en précisant que «Nos amis les vétérinaires et de l'Enseignement supérieur, ont gelé leurs activités au sein de La Coordination», a-t-il dit. Même son de cloche du côté de l'Intersyndicale. Selon Boudina, chargé de l'information du Cnapest, principale organisation de ce bloc syndical, «les décisions annoncées par le gouvernement n'ont rien changé dans le quotidien des Algériens». Il arguera en ce sens que «le pouvoir d'achat des citoyens continue à dégringoler et les prix à augmenter». Notre interlocuteur indiquera aussi, que le bureau national du Cnapest se réunira juste après la rentrée scolaire prévue, pour les enseignants, le 6 septembre prochain. Boudiba prévoira «une rentrée des plus chaudes». Une montée au créneau qu'il a justifiée par le fait que «les pouvoirs publics n'ont pas pris en charge les revendications des fonctionnaires en matière, notamment, des statuts particuliers et du régime indemnitaires». Enfin, le chargé de l'information du Cnapest, fera savoir que les 7 organisations de l'Intersyndicale se réuniront la première semaine de septembre pour «fixer la nature et le moment de la prochaine action de protestation».