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Le citoyen à la merci des spéculateurs
Marchés des viandes
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 08 - 2008

L'anarchie généralisée, le contrôle des prix et de la qualité du produit ne fait plus peur aux marchants. «En l'absence d'une intervention énergique de l'Etat pour assurer une meilleure maîtrise des prix», le marché n'en sera que plus affecté par une flambée vertigineuse en matière de prix.
L'anarchie généralisée, le contrôle des prix et de la qualité du produit ne fait plus peur aux marchants. «En l'absence d'une intervention énergique de l'Etat pour assurer une meilleure maîtrise des prix», le marché n'en sera que plus affecté par une flambée vertigineuse en matière de prix.
Les prix des viandes ne cessent de connaître une instabilité sur le marché national. Le consommateur demeure toujours le seul à payer les conséquences de l'anarchie, caractérisant ce marché en déficit de régulation. La baisse qui a marqué, ces derniers mois, les prix des têtes ovines et bovines n'a pas produit un mouvement similaire au niveau des étalages des boucheries. Paradoxe. Les prix des viandes flambent ! Un kilo de viande de mouton est proposé à quelque 800 DA au marché de Cheraga, alors que le bovin est cédé à hauteur de 700 dinars, le kilo. Cette situation invraisemblable s'explique, soulignent des spécialistes des questions commerciales, par l'anarchie et le dysfonctionnement dans les circuits de la distribution.
Premier constat, le prix pratiqué à la source (marché de bétail), dans le gros et le détail, est marqué par une grande différence. A ce propos, il est à signaler qu'une tête bovine sur pied se vend sur le marché du bétail entre 420 à 450 dinars le kg, tandis que chez le boucher la viande se vend entre 750 à 800 dinars. Dans ce cas, le boucher prend une marge bénéficiaire de 400 dinars sur le kg, soit un bénéfice de 100%. Au marché de bétail de Sidi Issa ou celui de Tizi Ouzou, les éleveurs se plaignent de l'état des prix du bétail, pratiqués sur le marché national. «Tous les éleveurs travaillent pour l'intérêt du boucher. Il n'y a que l'éleveur et le consommateur qui paient les conséquences», précisera Mouloud, un éleveur de Boumerdes. Ajoutant sur sa lancée que «ce sont en réalité les bouchers qui, activant dans le gros, tirent profit. Ils rachètent les cheptels ovin et bovin sur pied à des prix très bas avant de les revendre à des prix astronomiques et ce, notamment dans certains occasions, à l'instar du mois du ramadhan». Lui emboîtant le pas, Mohamed, un père de famille dont le salaire ne dépasse pas les 20.000 dinars, estime, pour sa part, que la hausse potentielle des prix des viandes à l'approche de certaines occasions, est devenue un fait habituel chez les citoyens. Interrogé au sujet des variations des prix, un spécialiste du marché de la viande nous dira que les situations de pénurie caractérisant le marché algérien, sont dans la majorité des cas, le fait des spéculateurs de tous bords qui guettent certaines occasions à l'exemple du mois de ramadhan. D'après notre interlocuteur, la règle de l'offre et de la demande est régie par les grands commerçants, qui font «la pluie et le beau temp».
Deuxième constat établi, le rôle de régulation que devrait jouer l'Etat tarde à voir le jour. Pis encore, la spéculation est devenue monnaie courante dans le marché algérien. «La seule règle qui existe dans le marché, c'est qu'il n'y en a aucune», s'est désolé un citoyen rencontré au marché de Ali-Mellah à Alger. Résultat : les viandes rouges, blanches et congelées, dont la demande va crescendo au fur et à mesure que le mois de ramadhan s'approche. En effet, depuis une dizaine de jours, le prix des viandes a enregistré, avons-nous relevé, une hausse moyenne, allant entre 25% à 30% sur le marché national. Ainsi, le foie est passé au bout d'une semaine de 1200 à 1500 DA au marché Clauzel, à Alger centre. «La hausse des prix des viandes est le résultat de l'augmentation de la demande des consommateurs, à l'approche du mois de ramadhan, qui s'approvisionnent d'ores et déjà en viande de peur des fortes augmentations de prix à l'avènement du mois sacré», souligne un boucher. Notre interlocuteur, nous indique aussi que l'instabilité et les fluctuations que connaissent les prix, sont dues essentiellement aux règles du marché. De son côté, Houssam, un jeune boucher installé dans le même marché soutient que «les prix sont dans les normes, les bouchers, eux, aussi paient les impôts. Il s'agit là de la règle de la demande et de l'offre». Dans le camp opposé, Hamza, un consommateur, explique que la flambée des prix est la résultante des pratiques «arbitraires» des bouchers. Ces derniers, selon lui, profitent de certaines conjonctures, mettant «le citoyen à ude épreuve».
Il faut dire, cependant, que malgré cette flambée, les boucheries ne désemplissent pas. Au marché d'El-Biar, les gens s'agglutinent autour des étalages de viandes. Ils y viennent, remarque-t-on, soit pour s'en approvisionner avant que les prix ne soient pas carrément au-delà de leurs bourses, soit pour s'enquérir de la mercuriale. «Les prix ne se négocient pas. On impose aux clients des prix, et souvent au moment où le citoyen est contraint à plus de dépenses», note un citoyen. Les citoyen s'accordent à dire que «la flambée des prix s'explique par l'avènement du mois de ramadhan, c'est une aubaine pour les commerçants. «Le ramadhan représente, pour eux, une occasion pour faire des bénéfices», lance une ménagère. C'est cette situation, note D Saïd Haouechine, inspecteur vétérinaire dans la wilaya de Boumerdes, qui pousse le simple citoyen de s'approvisionner des abattoirs clandestins où toutes sortes de viandes se vendent à des prix moins cher que ceux pratiqués dans les boucheries. Ceci avec tous les risques que représentent ces produits non contrôlés sur la santé publique.
Les viandes congelées
S'agissant de la viande congelée à laquelle se sont habitués les citoyens, les prix sont plus abordables que ceux des viandes fraîches. Toutefois, celle-ci n'a pas été épargnée par la vague de la hausse des prix, qui caractérise le marché national. Sur les étalages, son prix diffère d'un marché à l'autre. Au marché Ali-Mellah, la viande congelée est proposée à des prix allant de 480 à 550 dinars le kg. C'est un coût jugé trop élévé par les nombreux citoyens rencontrés sur les lieux. «Le prix de la viande congelée a connu une hausse de 120 dinars et ce, en l'espace d'une quinzaine de jours», nous fait savoir un client. Un boucher de ce marché notera que les viandes congelées se vendent plus que les viandes rouges. «Depuis quelques temps, le consommateur algérien s'est habitué à consommer la viande congelée», dit-il. Les citoyens, avons-nous constaté sur place, sont nombreux à investir les magasins spécialisés dans la vente de la viande congelée.
Absence de régulation du marché
Un autre élément pertinent vient se greffer à la liste des facteurs favorisant la hausse des prix. Il s'agit, en effet, des circuits de distribution. De la source, éleveur, jusqu'au consommateur, en passant par les maquignons et autres grossistes, les prix sont doublés. Pour argument, on avance que le boucher achète un bœuf sur pied entre 420 à 430 dinars le kg et le revend entre 700 à 750 dinars le kg. La viande sans os est cédée quant à elle, à près de 1000 DA le kg. «La différence est de taille», souligne un éleveur de bovin de blida.
Cet état constate-t-il, est dû d'abord, à la forte offre du bétail sur le marché national par apport à la demande. Pour éviter des pertes ou des dépenses liées à l'alimentation coûteuse, les éleveurs ont recours au marché. Ils vendent leurs cheptels à des bas prix. Dans cette situation où l'offre observée sur le marché dépasse le taux de la demande, les prix, note l'éleveur, se traduisent positivement au profit des bouchers. «Ils achètent à des bas prix et vendent à des hauts trop élevés», lâche-t-il. L'anarchie généralisée, le contrôle des prix et de la qualité du produit ne fait plus, relève-t-il, peur aux marchants. Ils savent, aussi bien que nous, qu'une réelle régulation du marché tardera encore à venir. «En l'absence d'une intervention énergique de l'Etat pour assurer une meilleure maîtrise des prix, notamment, en ce mois de ramadhan, les citoyens risquent de réagir à leur fin», avertit un observateur, en laissant entendre que si l'Etat n'intervient pas, le marché n'en sera que plus affecté par une flambée vertigineuse en matière des prix.
A ce sujet, il est à signaler que le système de régulation du marché promis par l'actuel ministre de l'Agriculteur et de développement rural, demeure sans effet réel sur le cours des prix. D'ailleurs, la flambée des prix observée sur le marché en est une preuve. «Le système de régulation mis sur pied par la tutelle a, entre outre, pour mission la protection des productions des agriculteurs contre les lois imposées par les spéculateurs, qui ont, jusqu'ici la mainmise sur le marché national, et équilibrer le cours des prix de certains produits», nous explique le chargé à la communication auprès du ministère de l'Agriculture et de Développement rural, M. Djamel Barchiche, soulignant que son département s'est largement préparé pour intervenir au niveau des marchés. Notons, également, dans le même sillage que des cellules de contrôle, de supervision et d'évaluation des marchés ont été, précédemment installées à travers l'ensemble des wilayas. Elles sont chargées, explique-t-il, d'évaluer l'état des lieux des marchés et remettre ensuite les constats au wali, qui décide de déstocker les produits pour assurer l'équilibre des prix et lutter contre les spéculateurs. S'agissant des viandes, notre interlocuteur a indiqué que la hausse des prix des viandes à la veille du mois sacré est le résultat des pratiques de spéculations. Abordant les prévisions de la production nationale en matière des viandes, notre interlocuteur juge que la production nationale est assez suffisante. Pour ce faire, l'attaché de presse signale que l'Algérie compte, à l'heure actuelle, quelques trois millions de têtes bovines prêtes à l'abattage et une production nationale de 20 millions de têtes ovines.
Les prix des viandes ne cessent de connaître une instabilité sur le marché national. Le consommateur demeure toujours le seul à payer les conséquences de l'anarchie, caractérisant ce marché en déficit de régulation. La baisse qui a marqué, ces derniers mois, les prix des têtes ovines et bovines n'a pas produit un mouvement similaire au niveau des étalages des boucheries. Paradoxe. Les prix des viandes flambent ! Un kilo de viande de mouton est proposé à quelque 800 DA au marché de Cheraga, alors que le bovin est cédé à hauteur de 700 dinars, le kilo. Cette situation invraisemblable s'explique, soulignent des spécialistes des questions commerciales, par l'anarchie et le dysfonctionnement dans les circuits de la distribution.
Premier constat, le prix pratiqué à la source (marché de bétail), dans le gros et le détail, est marqué par une grande différence. A ce propos, il est à signaler qu'une tête bovine sur pied se vend sur le marché du bétail entre 420 à 450 dinars le kg, tandis que chez le boucher la viande se vend entre 750 à 800 dinars. Dans ce cas, le boucher prend une marge bénéficiaire de 400 dinars sur le kg, soit un bénéfice de 100%. Au marché de bétail de Sidi Issa ou celui de Tizi Ouzou, les éleveurs se plaignent de l'état des prix du bétail, pratiqués sur le marché national. «Tous les éleveurs travaillent pour l'intérêt du boucher. Il n'y a que l'éleveur et le consommateur qui paient les conséquences», précisera Mouloud, un éleveur de Boumerdes. Ajoutant sur sa lancée que «ce sont en réalité les bouchers qui, activant dans le gros, tirent profit. Ils rachètent les cheptels ovin et bovin sur pied à des prix très bas avant de les revendre à des prix astronomiques et ce, notamment dans certains occasions, à l'instar du mois du ramadhan». Lui emboîtant le pas, Mohamed, un père de famille dont le salaire ne dépasse pas les 20.000 dinars, estime, pour sa part, que la hausse potentielle des prix des viandes à l'approche de certaines occasions, est devenue un fait habituel chez les citoyens. Interrogé au sujet des variations des prix, un spécialiste du marché de la viande nous dira que les situations de pénurie caractérisant le marché algérien, sont dans la majorité des cas, le fait des spéculateurs de tous bords qui guettent certaines occasions à l'exemple du mois de ramadhan. D'après notre interlocuteur, la règle de l'offre et de la demande est régie par les grands commerçants, qui font «la pluie et le beau temp».
Deuxième constat établi, le rôle de régulation que devrait jouer l'Etat tarde à voir le jour. Pis encore, la spéculation est devenue monnaie courante dans le marché algérien. «La seule règle qui existe dans le marché, c'est qu'il n'y en a aucune», s'est désolé un citoyen rencontré au marché de Ali-Mellah à Alger. Résultat : les viandes rouges, blanches et congelées, dont la demande va crescendo au fur et à mesure que le mois de ramadhan s'approche. En effet, depuis une dizaine de jours, le prix des viandes a enregistré, avons-nous relevé, une hausse moyenne, allant entre 25% à 30% sur le marché national. Ainsi, le foie est passé au bout d'une semaine de 1200 à 1500 DA au marché Clauzel, à Alger centre. «La hausse des prix des viandes est le résultat de l'augmentation de la demande des consommateurs, à l'approche du mois de ramadhan, qui s'approvisionnent d'ores et déjà en viande de peur des fortes augmentations de prix à l'avènement du mois sacré», souligne un boucher. Notre interlocuteur, nous indique aussi que l'instabilité et les fluctuations que connaissent les prix, sont dues essentiellement aux règles du marché. De son côté, Houssam, un jeune boucher installé dans le même marché soutient que «les prix sont dans les normes, les bouchers, eux, aussi paient les impôts. Il s'agit là de la règle de la demande et de l'offre». Dans le camp opposé, Hamza, un consommateur, explique que la flambée des prix est la résultante des pratiques «arbitraires» des bouchers. Ces derniers, selon lui, profitent de certaines conjonctures, mettant «le citoyen à ude épreuve».
Il faut dire, cependant, que malgré cette flambée, les boucheries ne désemplissent pas. Au marché d'El-Biar, les gens s'agglutinent autour des étalages de viandes. Ils y viennent, remarque-t-on, soit pour s'en approvisionner avant que les prix ne soient pas carrément au-delà de leurs bourses, soit pour s'enquérir de la mercuriale. «Les prix ne se négocient pas. On impose aux clients des prix, et souvent au moment où le citoyen est contraint à plus de dépenses», note un citoyen. Les citoyen s'accordent à dire que «la flambée des prix s'explique par l'avènement du mois de ramadhan, c'est une aubaine pour les commerçants. «Le ramadhan représente, pour eux, une occasion pour faire des bénéfices», lance une ménagère. C'est cette situation, note D Saïd Haouechine, inspecteur vétérinaire dans la wilaya de Boumerdes, qui pousse le simple citoyen de s'approvisionner des abattoirs clandestins où toutes sortes de viandes se vendent à des prix moins cher que ceux pratiqués dans les boucheries. Ceci avec tous les risques que représentent ces produits non contrôlés sur la santé publique.
Les viandes congelées
S'agissant de la viande congelée à laquelle se sont habitués les citoyens, les prix sont plus abordables que ceux des viandes fraîches. Toutefois, celle-ci n'a pas été épargnée par la vague de la hausse des prix, qui caractérise le marché national. Sur les étalages, son prix diffère d'un marché à l'autre. Au marché Ali-Mellah, la viande congelée est proposée à des prix allant de 480 à 550 dinars le kg. C'est un coût jugé trop élévé par les nombreux citoyens rencontrés sur les lieux. «Le prix de la viande congelée a connu une hausse de 120 dinars et ce, en l'espace d'une quinzaine de jours», nous fait savoir un client. Un boucher de ce marché notera que les viandes congelées se vendent plus que les viandes rouges. «Depuis quelques temps, le consommateur algérien s'est habitué à consommer la viande congelée», dit-il. Les citoyens, avons-nous constaté sur place, sont nombreux à investir les magasins spécialisés dans la vente de la viande congelée.
Absence de régulation du marché
Un autre élément pertinent vient se greffer à la liste des facteurs favorisant la hausse des prix. Il s'agit, en effet, des circuits de distribution. De la source, éleveur, jusqu'au consommateur, en passant par les maquignons et autres grossistes, les prix sont doublés. Pour argument, on avance que le boucher achète un bœuf sur pied entre 420 à 430 dinars le kg et le revend entre 700 à 750 dinars le kg. La viande sans os est cédée quant à elle, à près de 1000 DA le kg. «La différence est de taille», souligne un éleveur de bovin de blida.
Cet état constate-t-il, est dû d'abord, à la forte offre du bétail sur le marché national par apport à la demande. Pour éviter des pertes ou des dépenses liées à l'alimentation coûteuse, les éleveurs ont recours au marché. Ils vendent leurs cheptels à des bas prix. Dans cette situation où l'offre observée sur le marché dépasse le taux de la demande, les prix, note l'éleveur, se traduisent positivement au profit des bouchers. «Ils achètent à des bas prix et vendent à des hauts trop élevés», lâche-t-il. L'anarchie généralisée, le contrôle des prix et de la qualité du produit ne fait plus, relève-t-il, peur aux marchants. Ils savent, aussi bien que nous, qu'une réelle régulation du marché tardera encore à venir. «En l'absence d'une intervention énergique de l'Etat pour assurer une meilleure maîtrise des prix, notamment, en ce mois de ramadhan, les citoyens risquent de réagir à leur fin», avertit un observateur, en laissant entendre que si l'Etat n'intervient pas, le marché n'en sera que plus affecté par une flambée vertigineuse en matière des prix.
A ce sujet, il est à signaler que le système de régulation du marché promis par l'actuel ministre de l'Agriculteur et de développement rural, demeure sans effet réel sur le cours des prix. D'ailleurs, la flambée des prix observée sur le marché en est une preuve. «Le système de régulation mis sur pied par la tutelle a, entre outre, pour mission la protection des productions des agriculteurs contre les lois imposées par les spéculateurs, qui ont, jusqu'ici la mainmise sur le marché national, et équilibrer le cours des prix de certains produits», nous explique le chargé à la communication auprès du ministère de l'Agriculture et de Développement rural, M. Djamel Barchiche, soulignant que son département s'est largement préparé pour intervenir au niveau des marchés. Notons, également, dans le même sillage que des cellules de contrôle, de supervision et d'évaluation des marchés ont été, précédemment installées à travers l'ensemble des wilayas. Elles sont chargées, explique-t-il, d'évaluer l'état des lieux des marchés et remettre ensuite les constats au wali, qui décide de déstocker les produits pour assurer l'équilibre des prix et lutter contre les spéculateurs. S'agissant des viandes, notre interlocuteur a indiqué que la hausse des prix des viandes à la veille du mois sacré est le résultat des pratiques de spéculations. Abordant les prévisions de la production nationale en matière des viandes, notre interlocuteur juge que la production nationale est assez suffisante. Pour ce faire, l'attaché de presse signale que l'Algérie compte, à l'heure actuelle, quelques trois millions de têtes bovines prêtes à l'abattage et une production nationale de 20 millions de têtes ovines.


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