A J-1 du premier jour du Ramadhan, l'ambiance était très fébrile au marché de Magtaâ Khira. Et le fait que ce marché s'est mis à proposer de la viande rouge en plus de la traditionnelle dinde, ajoute à l'intérêt des consommateurs en dépit des risques qu'ils encourent. A J-1 du premier jour du Ramadhan, l'ambiance était très fébrile au marché de Magtaâ Khira. Et le fait que ce marché s'est mis à proposer de la viande rouge en plus de la traditionnelle dinde, ajoute à l'intérêt des consommateurs en dépit des risques qu'ils encourent. Certaines pépinières, près de Birtouta ou le célèbre marché de Magtaâ Khira, ainsi que d'autres endroits à travers le pays, sont actuellement la destination privilégiée de milliers de citoyens. Ces derniers se rendent dans ce genre d'endroit pour constituer leur réserve de viandes rouge et blanche en prévision du mois de Ramadhan. Et pour répondre à cette demande en progression, les marchés de volailles, à l'image de celui de Magtaâ Khira, se reconvertissent en abattoirs clandestins à ciel ouvert. Dans ces lieux où toutes sortes de viandes se vendent à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués au niveau des marchés autorisés et soumis au contrôle sanitaire, l'affluence des citoyens ne se dément pas. A J-1 du premier jour du ramadhan, l'ambiance était très fébrile au marché de Magtaâ Khira. Des centaines de clients algérois et blidéens, pour une bonne majorité d'entre eux, se baladaient entre les étals, demandant les prix au kilos des animaux, dont certains étaient bien vivants et donnaient la nette impression de ne souffrir d'aucun mal. C'est sans doute cet aspect extérieur de l'animal bien portant qui fait le succès de ce marché, malgré une absence manifeste de toute trace d'hygiène. Les clients qui semblent faire peu cas de la saleté qui caractérise l'endroit, sont surtout motivés par les prix des viandes. Et le fait que Magtaâ Khira s'est mis à proposer de la viande rouge, ajoute à l'intérêt des consommateurs en dépit des risques qu'ils encourent. Mokrane, un citoyen bien décidé à acheter sa viande dans ce marché dit n'avoir pas d'autres choix. « Ou c'est ça ou c'est un ramadan sans viande», lance notre interlocuteur qui affirme que son salaire ne lui permettra jamais d'assurer un plat quotidien à sa petite famille. Face au risque sanitaire, Mokrane se console en affirmant que « les moutons égorgés sont écoulés le jour même.» Quant à l'hygiène, personne parmi les citoyens interrogé par Midi Libre n'a pu y trouver une justification, sauf que pour chacun, c'est un mal nécessaire. « De toute façon, ma dinde je la choisi vivante. On l'égorge en ma présence, le reste n'est pas mon affaire », soutient un père de famille venu au marché de Magtaâ Khira accompagné de sa femme et de sa fille. Les petits magasins improvisés ne désemplissent. Certains ne font pas dans le détail et achètent sans s'assurer de la fraîcheur de la marchandise qu'on leur vend. Le plus important est bien entendu la grande différence de prix. Un kilogramme de viande, proposé jusqu'à 750 dinars chez les bouchers, est cédé dans ces abattoirs clandestins à 400 dinars seulement. Un argument apparemment de taille qui fait l'essentiel du « marketing » des vendeurs qui, à la criée, n'ont que le prix à la bouche. Les volailles, principale raison d'être du marché de Magtaâ Khira, arrivent très facilement à soutenir la concurrence que tentent de leur faire les viandes rouges. « La demande sur la dinde est aussi forte qu'avant », informe un vendeur pour qui, le succès tient du fait que «les prix fixés pour la dinde et le poulet sont assez abordables ». Et ce ne sont pas les citoyens qui le démentiraient. Une dinde entière est cédée à 150 dinars le Kg. En morceau, celle-ci est proposée entre 250 à 300 dinars le Kg. Un argument imbattable qui fait le grand succès de ce marché qui, avec le mois de Ramadhan, verra son chiffre d'affaires exploser. Certaines pépinières, près de Birtouta ou le célèbre marché de Magtaâ Khira, ainsi que d'autres endroits à travers le pays, sont actuellement la destination privilégiée de milliers de citoyens. Ces derniers se rendent dans ce genre d'endroit pour constituer leur réserve de viandes rouge et blanche en prévision du mois de Ramadhan. Et pour répondre à cette demande en progression, les marchés de volailles, à l'image de celui de Magtaâ Khira, se reconvertissent en abattoirs clandestins à ciel ouvert. Dans ces lieux où toutes sortes de viandes se vendent à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués au niveau des marchés autorisés et soumis au contrôle sanitaire, l'affluence des citoyens ne se dément pas. A J-1 du premier jour du ramadhan, l'ambiance était très fébrile au marché de Magtaâ Khira. Des centaines de clients algérois et blidéens, pour une bonne majorité d'entre eux, se baladaient entre les étals, demandant les prix au kilos des animaux, dont certains étaient bien vivants et donnaient la nette impression de ne souffrir d'aucun mal. C'est sans doute cet aspect extérieur de l'animal bien portant qui fait le succès de ce marché, malgré une absence manifeste de toute trace d'hygiène. Les clients qui semblent faire peu cas de la saleté qui caractérise l'endroit, sont surtout motivés par les prix des viandes. Et le fait que Magtaâ Khira s'est mis à proposer de la viande rouge, ajoute à l'intérêt des consommateurs en dépit des risques qu'ils encourent. Mokrane, un citoyen bien décidé à acheter sa viande dans ce marché dit n'avoir pas d'autres choix. « Ou c'est ça ou c'est un ramadan sans viande», lance notre interlocuteur qui affirme que son salaire ne lui permettra jamais d'assurer un plat quotidien à sa petite famille. Face au risque sanitaire, Mokrane se console en affirmant que « les moutons égorgés sont écoulés le jour même.» Quant à l'hygiène, personne parmi les citoyens interrogé par Midi Libre n'a pu y trouver une justification, sauf que pour chacun, c'est un mal nécessaire. « De toute façon, ma dinde je la choisi vivante. On l'égorge en ma présence, le reste n'est pas mon affaire », soutient un père de famille venu au marché de Magtaâ Khira accompagné de sa femme et de sa fille. Les petits magasins improvisés ne désemplissent. Certains ne font pas dans le détail et achètent sans s'assurer de la fraîcheur de la marchandise qu'on leur vend. Le plus important est bien entendu la grande différence de prix. Un kilogramme de viande, proposé jusqu'à 750 dinars chez les bouchers, est cédé dans ces abattoirs clandestins à 400 dinars seulement. Un argument apparemment de taille qui fait l'essentiel du « marketing » des vendeurs qui, à la criée, n'ont que le prix à la bouche. Les volailles, principale raison d'être du marché de Magtaâ Khira, arrivent très facilement à soutenir la concurrence que tentent de leur faire les viandes rouges. « La demande sur la dinde est aussi forte qu'avant », informe un vendeur pour qui, le succès tient du fait que «les prix fixés pour la dinde et le poulet sont assez abordables ». Et ce ne sont pas les citoyens qui le démentiraient. Une dinde entière est cédée à 150 dinars le Kg. En morceau, celle-ci est proposée entre 250 à 300 dinars le Kg. Un argument imbattable qui fait le grand succès de ce marché qui, avec le mois de Ramadhan, verra son chiffre d'affaires exploser.