Suite à une proposition formulée par le ministère de la Solidarité nationale, le gouvernement vient de créer, par décret gouvernemental, un service pour une assistance sociale urgente. L'organisation et la gestion de cette nouvelle structure seront, par ailleurs, sous la tutelle du département de Ould Abbes. L'objectif que se sont assignés par les autorités publiques à travers cette nouvelle mesure est d'ouvrir des centres qui offriront une aide sociale urgent aux SDF et autres vagabonds et leur orientation vers des centres d'accueil habilités à accompagner les personnes en difficulté pour une insertion réussie dans la société. Il faut savoir que l'Algérie compte officiellement 31.000 personnes vulnérables, un terme utilisé pour désigner les sans domicile fixe (SDF), les enfants abandonnés, les femmes vivant dans la rue et les vieux qui nécessitent une prise en charge totale. Cependant, il n'existe qu'un seul centre au niveau national, le Samu social de Dely Ibrahim, chargé d'accueillir ces personnes afin de les prendre en charge. Doté d'une capacité d'accueil de 250 places, le Samu social de Dely Ibrahim a été longtemps débordé par une très forte demande émanant des couches sociales les plus défavorisées. Consentant à recevoir jusqu'à 300 personnes, le Samu social n'a guère cessé de lancer des appels au secours pour sensibiliser les pouvoirs publics sur l'importance d'une stratégie nationale pour la prise en charge de ces personnes vulnérables. Mais il a fallu, malheureusement, attendre l'incendie du 16 juin qui ravagé 5 pavillons et tué 2 personnes à l'intérieur du Samu social pour voir le gouvernement réagir. Ainsi, voyant que les rues sont devenues le refuge de plusieurs vagabonds qui errent de jour comme de nuit, le gouvernement a entrepris la création de cinq centres d'aide sociale ambulante au niveau national. Il s'agit plus précisément de centres régionaux répartis à travers les wilayas d'Alger, de Constantine d'Oran, de Ouargla et de Bechar. Selon le numéro 41 du Journal Officiel, ces nouveaux centres prennent en charge les personnes en état précaire qui se trouvent dans la rue. Travaillant en coordination avec les institutions concernées et le mouvement associatif, ces centres se pencheront également sur des insertions familiales des personnes en difficulté sociale. De leurs côtés, les responsables du Samu social de Dely Ibrahim applaudissent cette décision à travers laquelle il voient enfin un signe de bonne volonté. «Il était temps de créer ces centres car il était plus qu'urgent de désengorger le Samu de Dely Ibrahim», nous confie un responsable que nous avons pris le soin de contacter. Notre interlocuteur nous apprendra également que le centre n'a connu, jusqu'à aujourd'hui, aucun travail de restauration de ces structures détruites par l'incendie du 16 juin. Etant sous la tutelle de la wilaya d'Alger, les responsables du centre attendent toujours que les autorités procèdent à la reconstruction des pavillons ravagés par les feux. En conséquence, le centre ne peut accueillir que 80 personnes. C'est dire donc que ces nouveaux centres viennent à point nommé. Suite à une proposition formulée par le ministère de la Solidarité nationale, le gouvernement vient de créer, par décret gouvernemental, un service pour une assistance sociale urgente. L'organisation et la gestion de cette nouvelle structure seront, par ailleurs, sous la tutelle du département de Ould Abbes. L'objectif que se sont assignés par les autorités publiques à travers cette nouvelle mesure est d'ouvrir des centres qui offriront une aide sociale urgent aux SDF et autres vagabonds et leur orientation vers des centres d'accueil habilités à accompagner les personnes en difficulté pour une insertion réussie dans la société. Il faut savoir que l'Algérie compte officiellement 31.000 personnes vulnérables, un terme utilisé pour désigner les sans domicile fixe (SDF), les enfants abandonnés, les femmes vivant dans la rue et les vieux qui nécessitent une prise en charge totale. Cependant, il n'existe qu'un seul centre au niveau national, le Samu social de Dely Ibrahim, chargé d'accueillir ces personnes afin de les prendre en charge. Doté d'une capacité d'accueil de 250 places, le Samu social de Dely Ibrahim a été longtemps débordé par une très forte demande émanant des couches sociales les plus défavorisées. Consentant à recevoir jusqu'à 300 personnes, le Samu social n'a guère cessé de lancer des appels au secours pour sensibiliser les pouvoirs publics sur l'importance d'une stratégie nationale pour la prise en charge de ces personnes vulnérables. Mais il a fallu, malheureusement, attendre l'incendie du 16 juin qui ravagé 5 pavillons et tué 2 personnes à l'intérieur du Samu social pour voir le gouvernement réagir. Ainsi, voyant que les rues sont devenues le refuge de plusieurs vagabonds qui errent de jour comme de nuit, le gouvernement a entrepris la création de cinq centres d'aide sociale ambulante au niveau national. Il s'agit plus précisément de centres régionaux répartis à travers les wilayas d'Alger, de Constantine d'Oran, de Ouargla et de Bechar. Selon le numéro 41 du Journal Officiel, ces nouveaux centres prennent en charge les personnes en état précaire qui se trouvent dans la rue. Travaillant en coordination avec les institutions concernées et le mouvement associatif, ces centres se pencheront également sur des insertions familiales des personnes en difficulté sociale. De leurs côtés, les responsables du Samu social de Dely Ibrahim applaudissent cette décision à travers laquelle il voient enfin un signe de bonne volonté. «Il était temps de créer ces centres car il était plus qu'urgent de désengorger le Samu de Dely Ibrahim», nous confie un responsable que nous avons pris le soin de contacter. Notre interlocuteur nous apprendra également que le centre n'a connu, jusqu'à aujourd'hui, aucun travail de restauration de ces structures détruites par l'incendie du 16 juin. Etant sous la tutelle de la wilaya d'Alger, les responsables du centre attendent toujours que les autorités procèdent à la reconstruction des pavillons ravagés par les feux. En conséquence, le centre ne peut accueillir que 80 personnes. C'est dire donc que ces nouveaux centres viennent à point nommé.