Le gouvernement, vient d'autoriser le secteur privé à se lancer dans les entreprises à caractère social et médical. Ces entités pourraient proposer des services sociaux à des personnes en difficulté. Le gouvernement, vient d'autoriser le secteur privé à se lancer dans les entreprises à caractère social et médical. Ces entités pourraient proposer des services sociaux à des personnes en difficulté. Du nouveau dans la prise en charge des personnes âgées, des enfants abandonnés, des mères célibataires et des autres franges de la population aux besoins spécifiques. En effet, le gouvernement, une première dans l'histoire de l'Algérie, vient d'autoriser le secteur privé à se lancer dans les entreprises à caractère social et médical. Ces entités pourraient proposer des services sociaux à des personnes en difficulté. Le décret exécutif avalisant cette décision ministérielle, élaborée par le ministère de la Solidarité nationale et celui des Finances, a été publiée dans le dernier numéro du Journal Officiel. Ainsi, des opérateurs privés ont désormais le feu vert des autorités publiques pour ouvrir des établissements chargés d'accueillir des cas sociaux et de leur assurer un suivi psychologique, un accompagnement social et éducatif à même de leur garantir une autonomie au sein de la société qui les marginalise dans des circonstances délicates. Il faut savoir à ce sujet que les structures publiques existantes investies dans ce domaine sont connues pour leurs défaillances criantes ainsi que pour leur incapacité à répondre à toutes les demandes émanant de ces franges vivant dans le précarité. Dès lors, selon le contenu du décret exécutif, les nouvelles structures privées devront assurer une meilleure qualité de service qui doit passer obligatoirement par des conditions d'accueil agréables et un accompagnement dirigé par des spécialistes qualifiés (médecins, psychologues et éducateurs). Cependant, une différence de taille existe entre les établissements publics et ces établissements privés à caractère lucratif. Ces derniers sont appelés à appliquer un tarif de prise en charge, déterminé par le gouvernement. Son montant sera fixé prochainement par un décret ministériel (ministère des Finances - ministère de la Solidarité nationale). Il faut savoir également que les tâches des établissements privés diffèrent selon la catégorie de personnes accueillies. Néanmoins, selon le décret exécutif, paru dans le dernier numéro du Journal Officiel, les gérants de ces établissements doivent respecter les tarifs de prise en charge déterminés initialement par les autorités publiques. D'autre part, en plus d'assurer l'accompagnement psychologique, l'éducation et le suivi médical et social des personnes accueillies, ces structures peuvent aussi proposer des activités culturelles et sportives. Sur un autre volet, les structures privées qui se chargeront de l'enfance assistée devraient privilégier la dimension psychologique et affective de la prise en charge des enfants qui doivent évoluer dans un milieu serein. Quant aux structures privées qui prendront en charge des handicapés, elles devraient, à leur tour, veiller à assurer un accompagnement spécial de cette frange aux besoins spécifiques et ce, à travers l'adoption de programmes axés sur une rééducation et un suivi médical des handicapés. Concernant l'accompagnement de la personne âgée, les établissements privés auront pour principale tâche d'encourager la réintégration des personnes âgées dans leurs foyers d'origine. Il est à signaler enfin que pour exercer leur activité, ces établissements privés doivent obtenir une autorisation du département d'Ould Abbès, le ministère de la Solidarité nationale. Pour cela, des critères stricts doivent être respectés tels le casier judiciaire vierge, un gérant et un personnel diplômés de l'université… Reste à signaler en dernier lieu que ces établissements privés ne seront guère à la portée de tout le monde. Seuls les presonnes aisées et les riches pourrunt se permettre leurs services. C'est pour cette raison que plusieurs observateurs ne fondent aucun espoir sur ces établissements pour améliorer un tant soit peu la prise en charge des cas sociaux en Algérie. S. A. Du nouveau dans la prise en charge des personnes âgées, des enfants abandonnés, des mères célibataires et des autres franges de la population aux besoins spécifiques. En effet, le gouvernement, une première dans l'histoire de l'Algérie, vient d'autoriser le secteur privé à se lancer dans les entreprises à caractère social et médical. Ces entités pourraient proposer des services sociaux à des personnes en difficulté. Le décret exécutif avalisant cette décision ministérielle, élaborée par le ministère de la Solidarité nationale et celui des Finances, a été publiée dans le dernier numéro du Journal Officiel. Ainsi, des opérateurs privés ont désormais le feu vert des autorités publiques pour ouvrir des établissements chargés d'accueillir des cas sociaux et de leur assurer un suivi psychologique, un accompagnement social et éducatif à même de leur garantir une autonomie au sein de la société qui les marginalise dans des circonstances délicates. Il faut savoir à ce sujet que les structures publiques existantes investies dans ce domaine sont connues pour leurs défaillances criantes ainsi que pour leur incapacité à répondre à toutes les demandes émanant de ces franges vivant dans le précarité. Dès lors, selon le contenu du décret exécutif, les nouvelles structures privées devront assurer une meilleure qualité de service qui doit passer obligatoirement par des conditions d'accueil agréables et un accompagnement dirigé par des spécialistes qualifiés (médecins, psychologues et éducateurs). Cependant, une différence de taille existe entre les établissements publics et ces établissements privés à caractère lucratif. Ces derniers sont appelés à appliquer un tarif de prise en charge, déterminé par le gouvernement. Son montant sera fixé prochainement par un décret ministériel (ministère des Finances - ministère de la Solidarité nationale). Il faut savoir également que les tâches des établissements privés diffèrent selon la catégorie de personnes accueillies. Néanmoins, selon le décret exécutif, paru dans le dernier numéro du Journal Officiel, les gérants de ces établissements doivent respecter les tarifs de prise en charge déterminés initialement par les autorités publiques. D'autre part, en plus d'assurer l'accompagnement psychologique, l'éducation et le suivi médical et social des personnes accueillies, ces structures peuvent aussi proposer des activités culturelles et sportives. Sur un autre volet, les structures privées qui se chargeront de l'enfance assistée devraient privilégier la dimension psychologique et affective de la prise en charge des enfants qui doivent évoluer dans un milieu serein. Quant aux structures privées qui prendront en charge des handicapés, elles devraient, à leur tour, veiller à assurer un accompagnement spécial de cette frange aux besoins spécifiques et ce, à travers l'adoption de programmes axés sur une rééducation et un suivi médical des handicapés. Concernant l'accompagnement de la personne âgée, les établissements privés auront pour principale tâche d'encourager la réintégration des personnes âgées dans leurs foyers d'origine. Il est à signaler enfin que pour exercer leur activité, ces établissements privés doivent obtenir une autorisation du département d'Ould Abbès, le ministère de la Solidarité nationale. Pour cela, des critères stricts doivent être respectés tels le casier judiciaire vierge, un gérant et un personnel diplômés de l'université… Reste à signaler en dernier lieu que ces établissements privés ne seront guère à la portée de tout le monde. Seuls les presonnes aisées et les riches pourrunt se permettre leurs services. C'est pour cette raison que plusieurs observateurs ne fondent aucun espoir sur ces établissements pour améliorer un tant soit peu la prise en charge des cas sociaux en Algérie. S. A.