Les familles des émigrants clandestins dans les wilayas de l'est ne savent plus à quel saint se vouer. Pas moins d'une centaine de jeunes sont portés disparus en mer, et ce, en l'espace d'un mois, avons-nous appris hier auprès du collectif des familles de harragas. Réunis, hier, à Skikda, les membres du collectif ont précisé que la majorité des cas de disparitions enregistrées concerne des harragas natifs des wilayas de Skikda, Annaba et de Taref. Selon les mêmes sources, les trois wilayas de l'est enrégistrent des départs quotidiens. notant aussi que les candidats à l'émigration interceptés par les garde-côtes algériens sont moins nombreux par rapport à ceux qui disparaissent au large de la Méditerranée. Ces jeunes, dont l'âges varie entre 20 à 35 ans, n'ont plus donné signe de vie, relève Kamel Belabad, président du collectif, depuis leurs tentatives de traverser la Grande bleue à bord d'embarcations de fortune pour atteindre la Sardaigne, une île Italienne distante de 260 miles des côtes est algériennes. D'après lui, les familles des harragas disparus réunies à Skikda, soutenues par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, ont retenu, au-delà des risques de périr en mer, deux thèses. La première soutient que leurs fils sont, à l'heure actuelle, arrêtés et mis dans des centres de retention, et ce, soit en Tunisie, soit en libye. En se référant sur des témoignages recueillis auprès des garde-côtes tunisiens et d'autres sources qui ne manquent pas de crédibilités, souligne-t-il, « il y a eu beaucoup de harragas qui ont été interceptés sur les eaux territoriales tunisiennes, puis reconduits en Tunisie et mis dans des centres de retention ». A ce propos, notre interlocuteur précise que plusieurs familles de l'est, qui comptent des disparus, ne cessent pas de faire des va-et- vient vers la Tunisie en quête de nouvelles de leurs enfants. Ces dernières ont mis à l'index les autorités des pays voisins et les accusent d'avoir incarcéré leurs enfants et dénoncent, par conséquent, le silence des autorités algériennes. En outre, en se basant sur des témoignages des personnes expulsées d'Italie, après avoir été arrêtées, la deuxième thèse plaide, quant à elle, que plusieurs Algériens ont été arrêtés par des garde-côtes Italiens ou par sa police et mis, par conséquent, dans des centres de rétention, à en croire nos sources. A ce sujet, il est à signaler qu'une délégation du collectif a été reçue, dernièrement, par l'ambassadeur d'Italie en Algérie, qui, d'ailleurs, n'a pas manqué, pour sa part, de reconnaître l'arrivée périodique et illégale d' Algériens sur le sol italien. D'après les mêmes sources, l'on apprend qu'une liste de harragas disparus a été remise à l'ambassadeur d'Italie. Dans cette optique, il convient de dire que la loi italienne prévoit contre l'émigration clandestine une série de mesures. Les émigrants clandestins, arrêtés sur les eaux territoriales Italiennes ou sur son sol, sont mis dans des centres de détention et expulsés ensuite vers leurs pays d'origine. Les familles des émigrants clandestins dans les wilayas de l'est ne savent plus à quel saint se vouer. Pas moins d'une centaine de jeunes sont portés disparus en mer, et ce, en l'espace d'un mois, avons-nous appris hier auprès du collectif des familles de harragas. Réunis, hier, à Skikda, les membres du collectif ont précisé que la majorité des cas de disparitions enregistrées concerne des harragas natifs des wilayas de Skikda, Annaba et de Taref. Selon les mêmes sources, les trois wilayas de l'est enrégistrent des départs quotidiens. notant aussi que les candidats à l'émigration interceptés par les garde-côtes algériens sont moins nombreux par rapport à ceux qui disparaissent au large de la Méditerranée. Ces jeunes, dont l'âges varie entre 20 à 35 ans, n'ont plus donné signe de vie, relève Kamel Belabad, président du collectif, depuis leurs tentatives de traverser la Grande bleue à bord d'embarcations de fortune pour atteindre la Sardaigne, une île Italienne distante de 260 miles des côtes est algériennes. D'après lui, les familles des harragas disparus réunies à Skikda, soutenues par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, ont retenu, au-delà des risques de périr en mer, deux thèses. La première soutient que leurs fils sont, à l'heure actuelle, arrêtés et mis dans des centres de retention, et ce, soit en Tunisie, soit en libye. En se référant sur des témoignages recueillis auprès des garde-côtes tunisiens et d'autres sources qui ne manquent pas de crédibilités, souligne-t-il, « il y a eu beaucoup de harragas qui ont été interceptés sur les eaux territoriales tunisiennes, puis reconduits en Tunisie et mis dans des centres de retention ». A ce propos, notre interlocuteur précise que plusieurs familles de l'est, qui comptent des disparus, ne cessent pas de faire des va-et- vient vers la Tunisie en quête de nouvelles de leurs enfants. Ces dernières ont mis à l'index les autorités des pays voisins et les accusent d'avoir incarcéré leurs enfants et dénoncent, par conséquent, le silence des autorités algériennes. En outre, en se basant sur des témoignages des personnes expulsées d'Italie, après avoir été arrêtées, la deuxième thèse plaide, quant à elle, que plusieurs Algériens ont été arrêtés par des garde-côtes Italiens ou par sa police et mis, par conséquent, dans des centres de rétention, à en croire nos sources. A ce sujet, il est à signaler qu'une délégation du collectif a été reçue, dernièrement, par l'ambassadeur d'Italie en Algérie, qui, d'ailleurs, n'a pas manqué, pour sa part, de reconnaître l'arrivée périodique et illégale d' Algériens sur le sol italien. D'après les mêmes sources, l'on apprend qu'une liste de harragas disparus a été remise à l'ambassadeur d'Italie. Dans cette optique, il convient de dire que la loi italienne prévoit contre l'émigration clandestine une série de mesures. Les émigrants clandestins, arrêtés sur les eaux territoriales Italiennes ou sur son sol, sont mis dans des centres de détention et expulsés ensuite vers leurs pays d'origine.