Les ministres doivent préparer un rapport-bilan, dans lequel il est fait état des activités de leur département et des objectifs à moyen et long terme qu'ils se fixent. Les ministres doivent préparer un rapport-bilan, dans lequel il est fait état des activités de leur département et des objectifs à moyen et long terme qu'ils se fixent. La méthode est bien huilée et c'est devenu une habitude : le chef de l'Etat va auditionner les ministres, les chargeant eux-mêmes de faire un communiqué sur cet événement. C'est un grand show politique qui est la preuve d'un Président qui veut imprimer sa méthode de travail, en lui donnant sa griffe. Le must dans ces auditions, c'est que les ministres doivent préparer un rapport-bilan, dans lequel il est fait un bilan des activités de leur département et des objectifs à moyen et long terme qu'ils se fixent. Sachant que l'Exécutif n'est là que pour appliquer le programme du président de la République, ces auditions sont le meilleur moyen qu'a trouvé le Président pour vérifier l'état d'application de ce programme et pour insuffler un nouveau souffle à l'activité ministérielle. C'est presque une lapalissade. Qui mieux que le Président peut impulser une nouvelle dynamique à la mise en œuvre de son programme ? Ainsi, il prend le temps qu'il faut pour éplucher les rapports et passer au peigne fin les chiffres et les données qui lui sont communiqués, les comparant avec les données préparées par ses propres conseillers. Mais il tient à rester seul juge et seul arbitre. Dans le passé, que de ministres se sont fait tirer l'oreille et taper sur les doigts, à cause des manquements constatés, des retards dans la réalisation, ou tout simplement d'une mauvaise orientation donnée au développement du secteur. On cite les noms de Saïd Barkat, à l'époque où il dirigeait le département de l'agriculture, de Mohamed Maghlaoui, ex-ministre des Transports, de Amar Tou, de Boubakeur Benbouzid … En effet, certains dossiers lourds sont traités et pris en main directement par le Président Bouteflika : Comme les infrastructures routières, les grands chantiers des transports, le devenir de l'école, la culture, le tourisme, la communication, l'énergie et les mines, la stratégie industrielle, le foncier industriel, la politique du logement. Il y a un autre grand dossier qui fait grincer les dents : celui des investissements étrangers et du processus de privatisation. Sans le nommer, le président de la République a adressé une volée de bois vert au ministre Abdelhamid Temmar. Cela a été fait à la réunion du Président avec les maires. A la suite de ces remontrances présidentielles, le gouvernement s'est attelé au travail et a planché sur une nouvelle stratégie, et l'on s'attend à ce qu'il présente les grandes lignes d'une nouvelle mouture. Ces auditions, qui permettent au président de prendre le pouls des différents départements ministériels et d'avoir une radiographie de l'action de l'Exécutif, coïncident, cette année, avec le mois sacré du Ramadhan, mais ce qui importe, c'est qu'elles préparent les rentrées sociale, politique et économique. Nombre de ministres annoncent à la suite de ces entrevues de nouveaux chantiers pour leur secteur. D'autant plus que le Président qui reçoit les rapports à l'avance a le temps de les potasser et de préparer les questions pour le grand oral des ministres. Dans toute cette affaire, on constate que c'est le Parlement qui perd son latin, puisque les Chefs de gouvernement ne présentent plus leur bilan devant les députés, et le programme du gouvernement ne passe plus par la même voie. On se retrouve donc avec un programme du président de la République qui est élaboré par lui, et dont la mise en œuvre est contrôlée par lui seul, se donnant les moyens d'apporter des correctifs en cours de route. C'est le cas du programme quinquennal de développement dont le président de la République assure le suivi secteur par secteur, et dont le montant s'est élevé, aux dernières nouvelles, à 250 milliards de dollars. La méthode est bien huilée et c'est devenu une habitude : le chef de l'Etat va auditionner les ministres, les chargeant eux-mêmes de faire un communiqué sur cet événement. C'est un grand show politique qui est la preuve d'un Président qui veut imprimer sa méthode de travail, en lui donnant sa griffe. Le must dans ces auditions, c'est que les ministres doivent préparer un rapport-bilan, dans lequel il est fait un bilan des activités de leur département et des objectifs à moyen et long terme qu'ils se fixent. Sachant que l'Exécutif n'est là que pour appliquer le programme du président de la République, ces auditions sont le meilleur moyen qu'a trouvé le Président pour vérifier l'état d'application de ce programme et pour insuffler un nouveau souffle à l'activité ministérielle. C'est presque une lapalissade. Qui mieux que le Président peut impulser une nouvelle dynamique à la mise en œuvre de son programme ? Ainsi, il prend le temps qu'il faut pour éplucher les rapports et passer au peigne fin les chiffres et les données qui lui sont communiqués, les comparant avec les données préparées par ses propres conseillers. Mais il tient à rester seul juge et seul arbitre. Dans le passé, que de ministres se sont fait tirer l'oreille et taper sur les doigts, à cause des manquements constatés, des retards dans la réalisation, ou tout simplement d'une mauvaise orientation donnée au développement du secteur. On cite les noms de Saïd Barkat, à l'époque où il dirigeait le département de l'agriculture, de Mohamed Maghlaoui, ex-ministre des Transports, de Amar Tou, de Boubakeur Benbouzid … En effet, certains dossiers lourds sont traités et pris en main directement par le Président Bouteflika : Comme les infrastructures routières, les grands chantiers des transports, le devenir de l'école, la culture, le tourisme, la communication, l'énergie et les mines, la stratégie industrielle, le foncier industriel, la politique du logement. Il y a un autre grand dossier qui fait grincer les dents : celui des investissements étrangers et du processus de privatisation. Sans le nommer, le président de la République a adressé une volée de bois vert au ministre Abdelhamid Temmar. Cela a été fait à la réunion du Président avec les maires. A la suite de ces remontrances présidentielles, le gouvernement s'est attelé au travail et a planché sur une nouvelle stratégie, et l'on s'attend à ce qu'il présente les grandes lignes d'une nouvelle mouture. Ces auditions, qui permettent au président de prendre le pouls des différents départements ministériels et d'avoir une radiographie de l'action de l'Exécutif, coïncident, cette année, avec le mois sacré du Ramadhan, mais ce qui importe, c'est qu'elles préparent les rentrées sociale, politique et économique. Nombre de ministres annoncent à la suite de ces entrevues de nouveaux chantiers pour leur secteur. D'autant plus que le Président qui reçoit les rapports à l'avance a le temps de les potasser et de préparer les questions pour le grand oral des ministres. Dans toute cette affaire, on constate que c'est le Parlement qui perd son latin, puisque les Chefs de gouvernement ne présentent plus leur bilan devant les députés, et le programme du gouvernement ne passe plus par la même voie. On se retrouve donc avec un programme du président de la République qui est élaboré par lui, et dont la mise en œuvre est contrôlée par lui seul, se donnant les moyens d'apporter des correctifs en cours de route. C'est le cas du programme quinquennal de développement dont le président de la République assure le suivi secteur par secteur, et dont le montant s'est élevé, aux dernières nouvelles, à 250 milliards de dollars.