Asif Ali Zardari, veuf à la réputation sulfureuse de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, sera très probablement élu président du Pakistan samedi par une majorité parlementaire pourtant fragile, dans un pays ravagé par les attaques des islamistes proches d'Al-Qaïda. Il succédera à Pervez Musharraf, poussé le 18 août à la démission par une coalition de partis de l'ex-opposition, vainqueurs des législatives de février. Son élection comme président ne devrait donc pas aider, dans l'immédiat du moins, la République islamique du Pakistan, seule puissance militaire nucléaire du monde musulman, à se sortir du chaos politique, économique et surtout militaire dans lequel elle est plongée depuis plus d'un an. Allié-clé des Etats-Unis dans leur «guerre contre le terrorisme» depuis septembre 2001, ce pays de 168 millions d'habitants est en proie à une vague sans précédent d'attentats suicide qui a fait près de 1.200 morts en un an. Et l'armée est empêtrée depuis 2002 dans des combats avec les combattants islamistes proches d'Al-Qaïda et des talibans afghans qui, selon Washington, ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales du nord-ouest, frontalières avec l'Afghanistan. Asif Ali Zardari, veuf à la réputation sulfureuse de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, sera très probablement élu président du Pakistan samedi par une majorité parlementaire pourtant fragile, dans un pays ravagé par les attaques des islamistes proches d'Al-Qaïda. Il succédera à Pervez Musharraf, poussé le 18 août à la démission par une coalition de partis de l'ex-opposition, vainqueurs des législatives de février. Son élection comme président ne devrait donc pas aider, dans l'immédiat du moins, la République islamique du Pakistan, seule puissance militaire nucléaire du monde musulman, à se sortir du chaos politique, économique et surtout militaire dans lequel elle est plongée depuis plus d'un an. Allié-clé des Etats-Unis dans leur «guerre contre le terrorisme» depuis septembre 2001, ce pays de 168 millions d'habitants est en proie à une vague sans précédent d'attentats suicide qui a fait près de 1.200 morts en un an. Et l'armée est empêtrée depuis 2002 dans des combats avec les combattants islamistes proches d'Al-Qaïda et des talibans afghans qui, selon Washington, ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales du nord-ouest, frontalières avec l'Afghanistan.