Le volume de gaz algérien sur le marché de l'Union européenne va être augmenté de 50 % grâce aux gazoducs Medgaz et Galsi. Le positionnement stratégique de l'Algérie, aussi bien dans le cadre de l'association avec l'Union européenne que dans celui de l'UMA, devrait découler du poids que représente cet atout dans nos négociations Le volume de gaz algérien sur le marché de l'Union européenne va être augmenté de 50 % grâce aux gazoducs Medgaz et Galsi. Le positionnement stratégique de l'Algérie, aussi bien dans le cadre de l'association avec l'Union européenne que dans celui de l'UMA, devrait découler du poids que représente cet atout dans nos négociations Si actuellement nos exportations de gaz sont estimées à 500 millions de dollars correspondant à 3 milliards de mètres cubes exportés vers l'Europe, ce chiffre pourrait atteindre 1 milliard et 350 millions de dollars après l'entrée en service du Medgaz prévues en 2009. C'est du moins ce qu'a prédit Abderrahmane Mebtoul, expert économiste dans un entretien accordé à Radio internationale. Ainsi, selon les estimations de Mebtoul, nos exportations en gaz seront multipliées par 2,7 puisque leur volume via ce gazoduc est de 8 milliards de mètres cubes. De ce fait, « l'Europe va vers une dépendance en gaz et l'Algérie entend être un acteur actif dans la sécurité énergétique de l'Europe car actuellement elle ne peut couvrir, par ses propres ressources que 40% de sa consommation et d'après certaines estimations récentes sa dépendance, vis-à-vis des importations de gaz devrait passer en 20 ans de 60 à 80% », souligne-t-il. Ainsi, le volume de gaz algérien sur le marché de l'Union européenne va être augmenté de 50 % grâce aux gazoducs Medgaz et Galsi. Le positionnement stratégique de l'Algérie, aussi bien dans le cadre d'association avec l'Union européenne que dans l'UMA, devrait découler du poids que représente cet atout dans nos négociations, estime Mebtoul qui fait savoir en substance que l'Algérie aspire à devenir troisième fournisseur de l'Europe et partant, occuper la deuxième place sur le marché européen avec l'extension de Medgaz , Galsi et le Nigal (gazoduc qui approvisionne l'Europe via le Nigeria et l'Algérie). Car, l'Algérie occupe la septième place dans le monde pour les réserves de gaz naturel et la quatrième dans le monde pour ses exportations, derrière la Russie, le Canada et la Norvège », estime l'économiste. Ajoutant que « le marché européen étant très demandeur en électricité, les avantages de Sonatrach en font un partenaire de choix pour l'approvisionnements en gaz de l'Europe. Dont l'Allemagne qui entend réduire sa dépendance envers la Russie, ce qui explique la récente visite de la chancelière en Algérie ». OPEP du gaz, pas nécessairement urgent S'agissant de l'Opep du gaz, Mebtoul réaffirme son soutien à l'idée qu'il n'est pas urgent de créer une organisation pour le gaz sur le modèle de l'OPEP, parce qu' « à court terme une OPEP du gaz à l'instar du pétrole qui répond aux mécanismes boursiers était utopique car le marché gazier est régional, segmenté, avec la prépondérance des canalisations à la différence du marché pétrolier qui est un marché mondial. Cette position a été réaffirmée officiellement par le Ministre des Affaires etrangères algérien lors de la dernière visite du Président Abdelaziz Bouteflika en Iran ». Pour lui, l'Algérie privilégie actuellement une bonne entente entre les pays producteurs et les pays consommateurs selon un juste prix permettant d'amortir le capital avancé qui est extrêmement lourd et avoir un profit raisonnable du fait que c'est une ressource éphémère. Toutefois, dans l'hypothèse d'une généralisation des GNL ( gaz naturel liquéfié) et des méthaniers appropriés donnant 80% de la consommation mondiale du gaz, alors on pourrait aller vers un marché OPEP gaz, relève-t-il, tout en rappelant qu'entre 2006/2007 pour ne citer que l'Europe de l'Ouest, environ 80% de la consommation de gaz a été satisfaite par le biais d'importations et notamment via le réseau de gazoducs. D'autres parts, selon les statistiques publiées par BP, le commerce mondial de gaz naturel est actuellement, essentiellement transporté par le biais du réseau de gazoducs (71,.8% ) contre 28,2% pour le transport par tankers de GNL. « Le gaz, un moyen de s'impliquer dans la géostratégie mondiale » Conscients des limites géologiques des ressources gazières, plusieurs acteurs mondiaux s'affrontent, dont les Etats-Unis d'Amérique, la Chine, l'Europe et la Russie à travers la stratégie Gazprom qui s'internationalise, investissant en Europe, mais également en Asie et en Afrique avec l'installation d'un siège récemment à Alger. De ce fait, « l'Algérie devrait être attentive à cette nouvelle géostratégie mondiale ». Et dans ce cas de figure, l'Algérie gagnerait à suivre la ligne de conduite selon laquelle dans « la pratique des affaire, s'il n' y a pas de sentiments, il n' y a que des intérêts ». Pour étayer ses propos, Mebtoul en veut pour preuve l'entente conclue entre les sociétés espagnoles et Gazprom récemment, profitant du litige algéro- espagnol. D'autres parts, il met la lumière sur les luttes premièrement pour le contrôle des détroits dont l'exemple est le contrôle du détroit d'Ormuz par l'Iran où transitent plus de 60% de la commercialisation des hydrocarbures du Moyen-Orient, sans compter son influence sur les répujbliques de l'ex-soviétique d'obédience chiites à fortes potentialités énergétiques. Il y a aussi le contrôle du passage des canalisations et la sécurisation énergétique expliquant les tensions récentes au Caucase ( Géorgie, Ukraine) entre la Russie d'une part, l'Europe et les USA d'autre part, et les conflits successifs en Tchétchénie s'inscrivent partiellement dans ce contexte concernant l'acheminement des hydrocarbures. Si actuellement nos exportations de gaz sont estimées à 500 millions de dollars correspondant à 3 milliards de mètres cubes exportés vers l'Europe, ce chiffre pourrait atteindre 1 milliard et 350 millions de dollars après l'entrée en service du Medgaz prévues en 2009. C'est du moins ce qu'a prédit Abderrahmane Mebtoul, expert économiste dans un entretien accordé à Radio internationale. Ainsi, selon les estimations de Mebtoul, nos exportations en gaz seront multipliées par 2,7 puisque leur volume via ce gazoduc est de 8 milliards de mètres cubes. De ce fait, « l'Europe va vers une dépendance en gaz et l'Algérie entend être un acteur actif dans la sécurité énergétique de l'Europe car actuellement elle ne peut couvrir, par ses propres ressources que 40% de sa consommation et d'après certaines estimations récentes sa dépendance, vis-à-vis des importations de gaz devrait passer en 20 ans de 60 à 80% », souligne-t-il. Ainsi, le volume de gaz algérien sur le marché de l'Union européenne va être augmenté de 50 % grâce aux gazoducs Medgaz et Galsi. Le positionnement stratégique de l'Algérie, aussi bien dans le cadre d'association avec l'Union européenne que dans l'UMA, devrait découler du poids que représente cet atout dans nos négociations, estime Mebtoul qui fait savoir en substance que l'Algérie aspire à devenir troisième fournisseur de l'Europe et partant, occuper la deuxième place sur le marché européen avec l'extension de Medgaz , Galsi et le Nigal (gazoduc qui approvisionne l'Europe via le Nigeria et l'Algérie). Car, l'Algérie occupe la septième place dans le monde pour les réserves de gaz naturel et la quatrième dans le monde pour ses exportations, derrière la Russie, le Canada et la Norvège », estime l'économiste. Ajoutant que « le marché européen étant très demandeur en électricité, les avantages de Sonatrach en font un partenaire de choix pour l'approvisionnements en gaz de l'Europe. Dont l'Allemagne qui entend réduire sa dépendance envers la Russie, ce qui explique la récente visite de la chancelière en Algérie ». OPEP du gaz, pas nécessairement urgent S'agissant de l'Opep du gaz, Mebtoul réaffirme son soutien à l'idée qu'il n'est pas urgent de créer une organisation pour le gaz sur le modèle de l'OPEP, parce qu' « à court terme une OPEP du gaz à l'instar du pétrole qui répond aux mécanismes boursiers était utopique car le marché gazier est régional, segmenté, avec la prépondérance des canalisations à la différence du marché pétrolier qui est un marché mondial. Cette position a été réaffirmée officiellement par le Ministre des Affaires etrangères algérien lors de la dernière visite du Président Abdelaziz Bouteflika en Iran ». Pour lui, l'Algérie privilégie actuellement une bonne entente entre les pays producteurs et les pays consommateurs selon un juste prix permettant d'amortir le capital avancé qui est extrêmement lourd et avoir un profit raisonnable du fait que c'est une ressource éphémère. Toutefois, dans l'hypothèse d'une généralisation des GNL ( gaz naturel liquéfié) et des méthaniers appropriés donnant 80% de la consommation mondiale du gaz, alors on pourrait aller vers un marché OPEP gaz, relève-t-il, tout en rappelant qu'entre 2006/2007 pour ne citer que l'Europe de l'Ouest, environ 80% de la consommation de gaz a été satisfaite par le biais d'importations et notamment via le réseau de gazoducs. D'autres parts, selon les statistiques publiées par BP, le commerce mondial de gaz naturel est actuellement, essentiellement transporté par le biais du réseau de gazoducs (71,.8% ) contre 28,2% pour le transport par tankers de GNL. « Le gaz, un moyen de s'impliquer dans la géostratégie mondiale » Conscients des limites géologiques des ressources gazières, plusieurs acteurs mondiaux s'affrontent, dont les Etats-Unis d'Amérique, la Chine, l'Europe et la Russie à travers la stratégie Gazprom qui s'internationalise, investissant en Europe, mais également en Asie et en Afrique avec l'installation d'un siège récemment à Alger. De ce fait, « l'Algérie devrait être attentive à cette nouvelle géostratégie mondiale ». Et dans ce cas de figure, l'Algérie gagnerait à suivre la ligne de conduite selon laquelle dans « la pratique des affaire, s'il n' y a pas de sentiments, il n' y a que des intérêts ». Pour étayer ses propos, Mebtoul en veut pour preuve l'entente conclue entre les sociétés espagnoles et Gazprom récemment, profitant du litige algéro- espagnol. D'autres parts, il met la lumière sur les luttes premièrement pour le contrôle des détroits dont l'exemple est le contrôle du détroit d'Ormuz par l'Iran où transitent plus de 60% de la commercialisation des hydrocarbures du Moyen-Orient, sans compter son influence sur les répujbliques de l'ex-soviétique d'obédience chiites à fortes potentialités énergétiques. Il y a aussi le contrôle du passage des canalisations et la sécurisation énergétique expliquant les tensions récentes au Caucase ( Géorgie, Ukraine) entre la Russie d'une part, l'Europe et les USA d'autre part, et les conflits successifs en Tchétchénie s'inscrivent partiellement dans ce contexte concernant l'acheminement des hydrocarbures.