Le tout nouveau président pakistanais ne perd pas de temps. Hier, lors sa prestation de serment, il a reçu, en temps qu'invité officiel, l'Afghan Hamid Karzai. Le dépassement des différends au sujet des zones tribales frontalières était à l'ordre du jour. Son premier voyage à l'étranger est annoncé pour Pékin. Le tout nouveau président pakistanais ne perd pas de temps. Hier, lors sa prestation de serment, il a reçu, en temps qu'invité officiel, l'Afghan Hamid Karzai. Le dépassement des différends au sujet des zones tribales frontalières était à l'ordre du jour. Son premier voyage à l'étranger est annoncé pour Pékin. L'évènement était de taille hier après la prestation de serment du nouveau président pakistanais, Asif Ali Zardani, élu samedi dernier par le Parlement. Une conférence de presse a rassemblé l'intéressé lui-même et un invité de marque en la personne du président afghan, Hamid Karzai. C'est la première fois, depuis plus d'une année, qu'à un tel niveau, des engagements sont pris pour combattre de concert le terrorisme et tout faire pour tenter de dépasser les frictions et accusations mutuelles héritées de l'époque Pervez Musharraf. Les deux responsables sont tombés d'accord pour «unir leurs efforts et ramener la stabilité dans les deux pays.» Ali Zardani a déclaré au cours de cette conférence de presse que «nous nous lèverons ensemble pour éradiquer le terrorisme. Les peuples afghan et pakistanais sont d'abord des victimes du terrorisme.» Pour sa part, le président afghan, Hamid Karzai s'est félicité d'avoir trouvé «une volonté bienveillante et une vision claire non seulement pour les relations bilatérales mais aussi pour toute la région», chez Ali Zardani.Les deux hommes ont convenu de tout faire au niveau de leurs pays respectifs pour stopper les controverses qui enveniment leurs relations du fait de l'insécurité récurrente qui continue de régner au niveau des zones tribales frontalières. Jusque-là, et régulièrement, Kaboul et Islamabad se rejetaient mutuellement la pierre sur cet état de fait. Kaboul accusait une frange de l'armée pakistanaise ainsi que les services de renseignements, l'Interservices, de soutenir indirectement le terrorisme à sa frontière. Islamabad pour sa part accusait tout à la fois Kaboul et les troupes de la force internationale d'avoir «exporté» le terrorisme des talibans et d'Al Qaida sur son territoire. La tension était montée d'un cran la semaine passée avec la mort de plus de vingt civils pakistanais, dont une femme et des enfants des suites d'une attaque menée par un drone américain depuis le territoire afghan. L'Isaf, Washington et l'OTAN n'ont jamais pu fournir d'explication suffisante sur cet état de fait, ce qui avait valu une visite officielle du Premier ministre pakistanais il y a deux mois à la Maison Blanche pour en parler directement avec le président George Bush. Les Américains ont régulièrement accusé, eux aussi, Islamabad, de ne «pas en faire assez dans la lutte contre le terrorisme.» Malgré le refus pakistanais de voir leur territoire être ainsi utilisé, des officiels américains de haut rang n'ont cessé de répéter qu'ils se réservaient le droit y compris de mener des actions militaires terrestres sans en aviser qui que ce soit. On sait que ce que Washington reproche en premier lieu au gouvernement pakistanais de transition, c'est d'avoir changé la ligne suivie par Pervez Miusharraf depuis l'invasion de l'Afghanistan. Le gouvernement pakistanais, tout en continuant la guerre contre le terrorisme, maintient sa volonté réconciliatrice avec «tous ceux résolus à déposer les armes.» Récemment, Islamabad avait proposé de hâter le rapatriement de quelque deux millions de réfugiés afghans sur le sol pakistanais, estimant que cela favorisait le mouvement de personnes et rendait encore plus difficile le contrôle des éléments talibans qui s'infiltrent en territoire pakistanais. Le Commissariat onusien aux réfugiés s'est d'ores et déjà opposé à une telle initiative. L'évènement était de taille hier après la prestation de serment du nouveau président pakistanais, Asif Ali Zardani, élu samedi dernier par le Parlement. Une conférence de presse a rassemblé l'intéressé lui-même et un invité de marque en la personne du président afghan, Hamid Karzai. C'est la première fois, depuis plus d'une année, qu'à un tel niveau, des engagements sont pris pour combattre de concert le terrorisme et tout faire pour tenter de dépasser les frictions et accusations mutuelles héritées de l'époque Pervez Musharraf. Les deux responsables sont tombés d'accord pour «unir leurs efforts et ramener la stabilité dans les deux pays.» Ali Zardani a déclaré au cours de cette conférence de presse que «nous nous lèverons ensemble pour éradiquer le terrorisme. Les peuples afghan et pakistanais sont d'abord des victimes du terrorisme.» Pour sa part, le président afghan, Hamid Karzai s'est félicité d'avoir trouvé «une volonté bienveillante et une vision claire non seulement pour les relations bilatérales mais aussi pour toute la région», chez Ali Zardani.Les deux hommes ont convenu de tout faire au niveau de leurs pays respectifs pour stopper les controverses qui enveniment leurs relations du fait de l'insécurité récurrente qui continue de régner au niveau des zones tribales frontalières. Jusque-là, et régulièrement, Kaboul et Islamabad se rejetaient mutuellement la pierre sur cet état de fait. Kaboul accusait une frange de l'armée pakistanaise ainsi que les services de renseignements, l'Interservices, de soutenir indirectement le terrorisme à sa frontière. Islamabad pour sa part accusait tout à la fois Kaboul et les troupes de la force internationale d'avoir «exporté» le terrorisme des talibans et d'Al Qaida sur son territoire. La tension était montée d'un cran la semaine passée avec la mort de plus de vingt civils pakistanais, dont une femme et des enfants des suites d'une attaque menée par un drone américain depuis le territoire afghan. L'Isaf, Washington et l'OTAN n'ont jamais pu fournir d'explication suffisante sur cet état de fait, ce qui avait valu une visite officielle du Premier ministre pakistanais il y a deux mois à la Maison Blanche pour en parler directement avec le président George Bush. Les Américains ont régulièrement accusé, eux aussi, Islamabad, de ne «pas en faire assez dans la lutte contre le terrorisme.» Malgré le refus pakistanais de voir leur territoire être ainsi utilisé, des officiels américains de haut rang n'ont cessé de répéter qu'ils se réservaient le droit y compris de mener des actions militaires terrestres sans en aviser qui que ce soit. On sait que ce que Washington reproche en premier lieu au gouvernement pakistanais de transition, c'est d'avoir changé la ligne suivie par Pervez Miusharraf depuis l'invasion de l'Afghanistan. Le gouvernement pakistanais, tout en continuant la guerre contre le terrorisme, maintient sa volonté réconciliatrice avec «tous ceux résolus à déposer les armes.» Récemment, Islamabad avait proposé de hâter le rapatriement de quelque deux millions de réfugiés afghans sur le sol pakistanais, estimant que cela favorisait le mouvement de personnes et rendait encore plus difficile le contrôle des éléments talibans qui s'infiltrent en territoire pakistanais. Le Commissariat onusien aux réfugiés s'est d'ores et déjà opposé à une telle initiative.